Derniers Avis : Je fais le mort - Page 2

Film qui sort de l'ordinaire, une intrigue complexe et meilleure que la plupart des films français, un casting avec quelques gros noms et une bande-son passable, un humour parfois gênant mais renforçant l'ambiance pesante du film en clair un film plutôt agréable à regarder

2,5 étoiles - Je fais le mort

Film sympathique, mais dont le scénario et les acteurs ne brillent pas en crédibilité. Il y a un peu d'humour, quelques scènes cocasses ... bref, rien d’extraordinaire. Mais il faut reconnaître une qualité à ce film : il est reposant. Donc c'est un excellent film de dimanche soir, parfaitement adapté pour se préparer à un bon dodo !

François Damiens est en train de devenir l'un des acteurs en vue du cinèma français! Le nouveau belge à la mode fait encore des ètincelles! il est pour beaucoup dans la saveur de cette comèdie policière! Acteur ratè au creux de la vague qui se montre toujours à l'heure sur le tournage et toujours de bonne volontè, Damiens est èblouissant en comèdien loser! Faire le mort pour la justice n'est pas aisèe et l'histoire peut vite tourner à la dèconfiture! Heureusement, il n'en est rien avec un acteur qui se donne à fond en se prenant pour une star! Quitte à se ridiculiser en se dèfendant avec un bâton de ski ou en enfilant une combinaison noir particulièrement moulante! Ahhh qu'il n'est pas toujours facile d'accepter un rôle ingrat, celui de la victime dans des reconstitutions de scènes de crimes! Dommage que les seconds rôles soient aussi faiblards (Gèraldine Nakache en juge d'instruction, Lucien Jean-Baptiste en lieutenant de police, etc.) car l'histoire s'avère plutôt drôle et originale avec un acteur au mieux de sa forme...

Je ne suis pas vraiment fan des films à effets spéciaux boursouflés de Jean-Paul Salomé datant du début des années 2000 comme Belphégor et Arsène Lupin. Revenant à un cinéma plus modeste, ce polar montagnard allie comédie, romance et enquête policière dans un village savoyard avec des personnages suffisamment troubles pour se croire dans un bon roman d'Agatha Christie. Cet acteur raté, François Damiens une nouvelle fois incarnant un grand dadais maladroit, est bien plus perspicace qu'il n'y paraît. Si ses déboires comme comédien n'entraînent pas de la part de Salomé une étude sur la précarité des intermittents du spectacle (et pourtant le sujet est soulevé chaque année aux Césars), la première réflexion que je me suis faite en l'entendant critiquer tout et n'importe quoi c'est : pourquoi ne réalise-t-il pas ses propres films ? On est jamais aussi bien servi que par soi-même. Chaque habitant de ce patelin étant ambigu donc faisant office de coupable en puissance, l'enquête menée par ce duo mal assorti reste intéressante jusqu'à son dénouement inattendu comme on pouvait s'y attendre. Quant à sa nouvelle vie à Jean, j'ai envie de dire que pour lui tout commence. Sans mauvais jeu de mot, c'est à lui de jouer.

"Je fais le mort" n'est pas une comédie policière qui marquera le cinéma, mais l'ensemble s'avère plutôt plaisant à suivre grâce au duo que forme François Damiens et Géraldine Nakache et aussi par rapport à son intrigue qui se suit sans réel ennui. On pourra déplorer tout de même la présence d'une mise en scène assez académique, ce qui est souvent le cas malheureusement chez Jean-Paul Salomé.

Une réussite pour cette petite comédie policière sans prétention. Le scénario est solide, classique , mais assez astucieux , mais le film vaut surtout pour les très bonnes interprétations de toute l'équipe. Géraldine Nachkache démontre qu'elle est une vraie comédienne , solide , qui peut jouer autre chose que de la comédie, Jean Baptiste est excellent comme à son habitude , irréprochable et bien sûr Damiens est formidable , complétement , déboussolé, personnage lunaire et attendrisant . Tous les seconds rôles sont aussi très soignés. Avec en plus le plaisir d'avoir la ville de Mégève comme cadre principal, très bien filmée aussi, avec l'enquête qui se promène dans tous ces beaux paysages alpins.. Un bon moment de cinéma, silmple , mais authentique..

Un film gênant ; jusqu'au générique de fin. La mécanique académique de celui qui deviendra président de unifrance, tient davantage du soap bidon que du nanar drôle. 172 000 spectateurs ont souffert de ce sujet original aux ressorts de boulevard consensuel que Damiens faisant du Damiens ne parvient pas à sauver. 10 millions pour ça... Si Salomé est content de son film, on comprend mieux la momification du cinéma français estampillé CNC, Unifrance et Centre régionaux déversant leurs subventions sur dossiers, sur scénarios, sur réseaux... Mais pas sur l originalité et sûrement pas sur le talent.

C'est petit budget comme film. Pour tout dire, ça ne fait même pas film, pas de cinéma en tous cas. Un téléfilm, voilà, un téléfilm sorti sur grand écran. Mais attention, c'est distrayant. Un peu long à la détente, mais cette enquête est drôle, menée par F. Damiens -acteur réduit à jouer les reconstitutions criminelles- et Géraldine Nakache, jeune juge. Mais tout ou presque repose sur le bon Damiens qui parvient toujours à rendre crédible la plus saugrenue des répliques, le plus improbable des rôles.

Petit film qui vaut bien sûr par le jeu de François Damiens, drôle et impliqué dans un rôle inhabituel. Polar sans prétention qui tient la route mais qui n'a rien d'incontournable.

Une sympathique enquête policière pleine de rebondissements sans tomber dans le cliché de l'intrigue à tiroirs, qui est même parfois très drôle ! Un conseil avant de visionner le film : ne regardez pas la bande-annonce, non seulement elle ne donne pas folle envie de voir le film, mais elle divulgue toutes les meilleures blagues ! Dommage ! Heureusement, je fonctionne dans l'autre sens (d'abord le film, ensuite la bande-annonce pour voir comment il était mis en valeur lors de sa sortie)... Un bon suspens dans Je fais le mort qui nous amène à une résolution à laquelle on ne s'attendait pas, surtout qu'il faut suivre ! Entre tout ce petit monde de Megeve, il y a des relations inimaginables qui surgissent dans l'enquête toutes les deux minutes, ne quittez pas votre siège, donc, si vous souhaitez bien suivre. Un François Damiens meilleur que d'accoutumée, le rôle du gars cynique lui va à ravir, et i nous offre quelques dialogues absolument tordants ( spoiler: "Laissez-moi faire, j'ai été négociateur dans un Julie Lescaut.", "Mais, Madame la Juge, si vous ne vous efforciez pas de faire disparaître les indices que je vous amène..."
). Une fin en apothéose modeste (moyens français obligent, pas de pyrotechnie, mais cela fait du bien parfois de voir un film sans surplus d'effets spéciaux en tous sens...) et avec une résolution qui fera agréablement sourire... Une enquête plaisante à suivre !

Ce film est très original...On se sait pas sur quel pied dansé. Est-ce un film policier, une comédie policière voire une parodie ou un film romantique? Ou tout à la fois.
Apparemment ce film comporte de nombreuses références mais je les ai pas toute vues. Cependant on y ressent un peu de Chabrol, la bourgeoisie de Megève prise dans la tourmente, renforcé par une petite musique glaçante comme dans les films de Chabrol. Un peu de Twin Peaks, avec l'ambiance montagne-chalet isolé.
L'histoire elle-même est originale je trouve. On a un acteur un peu paumé, qui tourne peu, sauf de petites pubs et qui se prend pour un grand comédien d'autant plus qu'il a obtenu le César du meilleur espoir masculin de longues années plus tôt. François Damiens, donc, se retrouve à faire le mort pour une reconstitution devant le juge de 3 meurtres commis à Megève. Son côté "je râle tout le temps" ressort dès la 1ere minute de sa rencontre avec le juge, Mme Nakache. Le couple Damiens-Nakache que tout oppose est le fil rouge de ce film. Damiens va se révéler le vrai enquêteur sur cette affaire et va réussir à faire éclater la vérité.
Bref un film pas si mal qui fonctionne avec de beaux rôles secondaires.

Plus une comédie qu'un vrai polar, ce film de Salomé déroule dans une ambiance quasi chabrolienne son intrigue assez simple mais amenée avec subtilité. François Damiens constitue le principal point d’intérêt du film, et ce n'est pas peu dire: il porte largement non seulement l'histoire mais l'ambiance sur ses larges épaules, encore que côté seconds rôles on ne soit pas si mal servi. Le résultat est assez réjouissant, même si le rythme pas très percutant finit par lasser un peu.

L idée de départ du film est géniale, faire venir un acteur d expérience à la recherche de cachet pour jouer le rôle de mort lors de reconstitution de scènes de crimes. Mais là où l idée aurait pu déboucher sur une succession de scènes de crimes toutes plus déjantées les unes que les autres grâce à l excellent François Damiens, le scénario préfère se concentrer sur une intrigue policière peu intéressante et une histoire d amour assez peu crédible. Au final, on nous livre un polar comique de province fait de beaucoup de clichés et on n exploite pas suffisant le potentiel comique du film et de l acteur principal.

"Je fais le mort" (2013) la trois (RTBF) le 10.04.2017

JP Salomé, le réalisateur-scénariste de cette horreur a au moins l'honnêteté de nous prévenir : son film est absolument mortel ! Si ça c'est un polar, moi je suis dresseur de puces savantes ! L'histoire, qui n'a ni queue ni tête, est infecte, poussive, mal ficelée, est tout ce qu'il y a de plus pénible à regarder et supporter (endurer même) jusqu'au bout ! Tout est mauvais, sauf les acteurs qui ont bien du mérite à jouer un tel navet, auquel ils n'ont probablement rien compris eux-même.
Mis à part les inconditionnels de François Damiens qui trouveront sa prestation à la hauteur de leurs espérances, et qui fait vraiment un bon numéro, tout est nul dans cette histoire Heureusement, je ne fais pas partie des 195 000 victimes qui ont payé pour voir ce nanar en salles ! De profundis...
willycopresto

Un étonnement bien senti. Une comédie, une satire qui vire à la comédie policière avec une facilité déconcertante. Une grande réussite de la part de Salomé qui dirige un duo au poil, en pleine opposition, l'évolution en accord et en discorde est nature. François Damien le joue bien et, comme toujours, rend facile le détournement de chaque scène qui basculent du drame au grotesque.