Avis : Fast & Furious 6 - Page 4

Cet opus de la franchise "F&F" reste d'un très bon niveau, même si on peut le trouver moins "fun" que le numéro 5, qui lorgnait furieusement (ahahah) vers Oceans Eleven. A voir si le n°7 dépassera ses ainés ou s'il sera le signe qu'il est temps de laisser Dom et sa bande profiter de leur (bonne) fortune.

Après un épisode cinq qui était franchement réussi, et qui donnait un peu de crédibilité à une saga qui en avait grand besoin, on était clairement en droit d'attendre beaucoup de ce sixième volet de la franchise Fast and Furious, toujours dirigée par l’infatigable Justin Lin qui semblait s'être réveillé et avoir avalé une caisse de RedBull pendant chaque jour de tournage de l'épisode précédent. Seulement, on était loin d'imaginer que l'unique but de ce sixième volet serait de surpasser le précédent, s’embourbant ainsi dans la médiocrité la plus totale. Car oui, mesdames et messieurs, Fast and Furious 6 est sans aucun doute le plus gros foutage de gueule de cette année. Alors commençons par le pire, soit le scénario. Difficile de savoir ce qui s'est passé dans la tête du mec qui a pondu cette chose, mais il ressort environ toutes les lourdeurs, les facilités, les raccourcis, les incohérences et les clichés qui peuvent exister (la tentative de lier tous les films de la saga étant complètement ratée, exceptée la scène post-générique). C'est tellement tiré par les cheveux que c'est impossible de pouvoir apprécier le film sans avoir l'impression d'être pris pour le dernier des abrutis. De plus, c'est par conséquent complètement inintéressant. Alors certes on ne va pas voir ce genre de film pour être éblouis par le scénario, mais il y a un minimum à respecter, le spectateur qui paie sa place en priorité. En fait ici, Fast and Furious retrouve pleinement son côté gros beauf, ce côté machine à fric qui se sert d'une franchise pour faire de l'argent au détriment de la qualité, et en essayant seulement d'impressionner le spectateur pour lui faire oublier le reste. Et le spectacle, parlons-en. Le 5 était spectaculaire. Ici c'est tellement exagéré, improbable, que cela devient complètement grossier. On ne ris pas parce que c'est drôle, on ris parce que c'est ridicule. De plus Justin Lin semble cette fois-ci avoir choppé la maladie de Parkinson, les scènes d'action étant complètement illisibles, le pire étant les séquences de nuit durant lesquelles tous les véhicules sont de couleurs sombres. Bonjour pour se repérer. Mais pour ne pas être mauvais jusqu'au bout, on accordera à la scène de l'autoroute d'être sympa, bien qu'on y retrouve un tank capable d'atteindre les 200km/h mais incapable d'écraser les voitures des gentils, et un Vin Diesel qui...vole. Mais le summum, c'est quand même la scène finale, qui certes est impressionnante au niveau des effets spéciaux et dans la façon dont elle a été pensée, mais qui est un festival de débilités, à commencer par la piste d'atterrissage sur laquelle se déroule cette dite scène, qui doit faire environ dans les 130 kilomètres de long. Si encore le film assumait son côté nanard, on pourrait trouver ça fun, mais ça se prend tellement au sérieux que c'est juste exaspérant. En conclusion: Fast and Furious 6 est pour l'instant l'un des pires films de l'année. Mou, mal écrit (et encore le dire de cette façon c'est être indulgent) et mal filmé la plupart du temps, il s'entête à vouloir dépasser le film précédent mais s'enfonce sans s'en rendre compte dans la médiocrité la plus totale, oubliant complètement la cohérence et la crédibilité de l'univers, pour offrir un spectacle douteux et complètement grotesque. Bien évidemment on ne parlera pas des acteurs, qui certes sont là pour cogner et conduire, mais qui passent les trois quart du film à discuter, faire des blagues lourdingues, et qui, dans les scènes d"'émotion" (les guillemets sont là pour vous rappeler qu'un tel terme ne peut pas être utilisé dans son sens premier ici) en dégagent autant qu'un élevage d'huîtres mises en bourriches. Fast and Furious est un chef d'oeuvre, mais un chef d'oeuvre de connerie.

le 5 etait excellent mais ce dernier opus le surpasse dans tous les domaines...le scenario est a tombé tellement il reserve de nombreuses surprise....et que dire des cascades j en ai encore des frissons....je n ai qu une chose a rajouter vu la fin de ce film on ne peut qu etre impatient d attendre sa suite...

Surenchère d’invraisemblances difficilement supportables à réserver aux amateurs de divertissement dégeanté

Justin Lin et la saga "Fast and Furious" reviennent à la routine avec ce 6ème épisode faiblard,qui contentera largement les fans tout en éreintant les autres. Si l'on apprécie que la "trame" suive la continuité des épisodes précédents,et que les acteurs d'origines soient tous là( Vin Diesel,Paul Walker,Jordana Brewster,Michelle Rodriguez), ce blockbuster vitaminé aux shots d'adrénaline ne s'écarte jamais de ses côtés pile(poursuites-automobiles en tout genre: piste d'aéroports,rues citadines) et face (humour basique lorsque la "famille" se retrouve). C'est tout à fait le genre de divertissement beauf,à même draîner le plus grand nombre,qui ressortent satisfaits du spectacle attendu. En y regardant de plus près,les raccords catastrophiques s'enchaînent,les dialogues et réactions des personnages sont extrêmement limités,avec pire que tout cette amourette tuning entre Dom et Letty. Bas du front.

Deux ans après le monstrueux cinquième opus, qui arrivait par on ne sait quel miracle à devenir l'épisode le plus intéressant de la saga, revoici Dominic Toretto et son crew pour une sixième aventure. Même équipe, même acteurs, différent méchant : la recette reste classique, avec comme toujours des éléments du passé qui viennent faire leur apparition histoire d'apporter son petit lot de "nouveauté" à un scénario mince comme une aiguille. Ainsi, il faudra s'armer d'une extrême indulgence face à ces rebondissements et autres situations à peine exagérées où en fait la fille qui était morte a survécu mais souffre désormais d'amnésie, où l'on peut s'infiltrer dans une prison de haute sécurité et se barrer comme si de rien n'était et où une piste d’atterrissage mesure 5 km de long. La pilule peut être dure à avaler mais dans l'ensemble, Fast & Furious 6 continue d'oublier le style tuning bling-bling à base de courses rébarbatives pour offrir au spectateur un thriller d'action avec un vrai gros méchant, des traitres en pagailles, des combats mano a mano virulents et des courses-poursuites dantesques et explosives. Bien sûr, on reste toujours dans l'exagération et la simplicité scénaristique la plus totale mais force est d'admettre qu'on y prend goût, la saga prenant ironiquement toujours plus d'ampleur. Le casting s'amoindrit mais demeure au contraire plus efficient (moins de personnages pour des personnalités un poil plus travaillées). Ainsi, la fine équipe se compose des deux leaders (Diesel et Walker), du comique de service (Tyrese), du geek indomptable (Ludacris) et des deux sidekicks amoureux (Sung Kang et Gal Gadot) faisant face à un bad guy machiavélique (Luke Evans, en manque de thunes) accompagné de sa horde de gros bras notamment composée de Joe Taslim (The Raid) et Michelle Rodriguez, qui revient donc après le cliffhanger du précédent film. Pour épauler la bande des gentils et pour apporter de la nouveauté surprenante, Hobbs (Dwayne Johnson au top du top, l'action man par excellence) et sa nouvelle partenaire Riley (Gina Carano) vont s'allier aux ex-brigands pour empêcher que les vilains fasse du grabuge. C'est con mais ça marche et, avec ce qu'il faut de bastons bourrines, de courses-poursuites effrénées et surtout d'un sens aigu du cadrage, Fast & Furious 6 s'avère être l'un des films d'action de l'année, surpassant aisément les come-backs ratés des vieux de la vieille.

Un gros stéréotype qui enchaîne clichés sur clichés avec des acteurs peux impliqués, mal filmé, mal réalisé, scènes d'actions floues, bande son mal gérée, un vrai navet !

J'aurais du demander un pretiumdoloris avant d'entrer dans cette salle de cinéma et de voir ce film.. Et quel pauvre film. Les pauvres bougres que certaines personnes appellent "acteurs" ne sont en fait que des marionnettes. Des marionnettes non pas constitué de bois, mais de chair, et en plus sous l'effet d'une drogue assez puissante pour rendre leurs barjaquements assez compréhensibles. C'est en faite un cirque d'une nullité pitoyable, avec des blagues sur les "physiques des autres" lourdes. Il faudrait en fait un excellent réalisateur (Sam Mendes serait merveilleux) pour commencer à remonter la pente et (surtout) à abonnir le septième.

Juste super, vu en avant première au grand rex (super ambiance au passage, limite un mini match de foot ^^ )
avec une queue de 50m sous la pluie, mais aucun regret, le film est a la hauteur de mes attentes, bien dans la lignée, toujours meilleurs les uns que les autres (mis à part le 3 qui est pour moi le moins bien, mais reste bien quand même) , juste un peu prévisible ... juste faut rester jusqu'à la fin (après le générique) , espérons qu'il y est un 7 qui sera sûrement explosif avec j'espère, la dernière personne vue dans le film (pour ne pas spoiler, même si c pas vrmt si spoil) ... en bref ce film est un concentre d'action et de voitures super, a voir et a revoir

une boucherie momumentale, action et testostérone non stop....le plus spectaculaire de la série !!!!

La saga Fast & Furious a enfin effectué sa mutation, du film de tuning au heist movie avec l’excellent cinquième opus sorti il y a deux ans, qui avait attiré les bonnes grâces de la critique et un public nombreux en salles.

Tous, détracteurs comme fans, public comme critiques, étaient sceptiques quant à la capacité de Justin Lin de surpasser Fast Five, dans l’histoire comme dans le spectaculaire. Eh bien Justin Lin a encore calmé une horde de fans prête à l’assassiner sur une place publique car si son Fast Five était excellent, son Furious Six le surpasse et l’enterre en tous points. En effet, le sixième opus de la saga initiée par un article, Racer X, en 2000, est un remarquable film d’action qui possède tout ce qu’il faut pour être un grand film. Le scénario, toujours écrit par Chris Morgan, est parfaitement référentiel avec le reste de la série. Certaines pistes pas totalement expliquées dans les films précédents sont enfin fermées ou enrichies (comme celle de John Ortiz), l’évolution des personnages est constante et totalement légitime (surtout celle de The Rock, sorte de Tommy Lee Jones dans Le Fugitif en plus impulsif, plus musclé et moins miséricordieux) et les grosses ficelles passent comme une lettre à la poste. En effet, le retour de Michelle Rodriguez n’est pas forcément mal amené et c’était le plus dur, sur cet opus.

En termes de réalisation, Justin Lin met les pieds sur la table et s’impose comme le meilleur directeur de films d’action, avec des séquences exceptionnelles et des plans ahurissants, comme ces vues d’hélicoptères pendant la course à Londres, ne serait-ce que pour prouver qu’il y a un réel travail de cascadeurs et de mise en œuvre de scènes d’actions non percluses de CGI disgracieux, afin que le film ne soit pas trop vite dépassé, visuellement. Le tout est résumé pendant une séquence d’un quart d’heure, celle de l’autoroute. On retrouve tout ce qu’on aime dans la franchise : de l’action frénétique, ambitieuse et spectaculaire, quelques bonnes blagues par l’intermédiaire de Ludacris et Tyrese Gibson et une gestion du score étonnante (la bande-son est d’ailleurs particulièrement réussie). On sent même le danger pour les personnages principaux, qui s’en prenne chacun plein la tronche au moins une fois dans le film.
Les acteurs, maintenant bien accoutumés à leurs rôles respectifs sont excellents, même si l’on peut un peu regretter la baisse d’importance de Paul Walker, Vin Diesel étant devenu le véritable héros de la saga. L’excellente idée de Justin Lin est d’avoir clairement écarté Jordana Brewster, sa storyline étant terminée ou presque. Quant à Luke Evans, il est excellent dans son premier rôle de bad guy avec en point d’orgue une confrontation avec Vin Diesel où les deux parlent de codes moraux. Car la saga Fast & Furious, aussi bête que ça puisse paraître, se concentre totalement depuis le départ sur un thème : la famille. Une fois qu’on accepte ce postulat, force est de constater que Furious Six est celui qui représente le plus cet état d’esprit, ne serait-ce que dans son quart d’heure d’ouverture, où tous les membres de l’équipe répondent présents sans savoir dans quoi ils s’engagent.

Pour tout cela, Furious Six est le meilleur épisode de la saga, enterrant totalement le précédent, en allant dans le sens que les fans attendaient et que les détracteurs critiquaient : over-the-top, second degré et bien plus intelligent que ce qu’on veut bien entendre.

Fan de Paul Walker dont je gère le forum français et archive tout sur lui depuis 2 000, c’est un plaisir de retrouver la franchise FAST FURIOUS tous les deux ans ce qui permet à Walker et Vin Diesel notamment, de pouvoir rester au box-office et faire des films plus confidentiels à côté de ça.
Les films avec Paul Walker ne sortant même plus en dvd en France ! c’est la seule occasion de le voir dans les salles.

le film sortant en même temps dans le monde, il n'a pas été montré à la presse et il n'y a eu aucune critique et revue
dans la presse... heureusement qu'on a eu de la pub dans les quotidiens comme 20 MINUTES par exemple.
Ces films ne doivent leur succès qu'à leur noyau dur de fidèles.

J’ai enfin vu le film une semaine après sa sortie, l’Education Nationale nous ayant obligé à travailler mercredi dernier après-midi et après divers contretemps, j’ai enfin pu aller voir le film cette après-midi dans une petite salle – déjà en seconde semaine ! – à UGC Part-Dieu.

Jusqu’à présent l’opus 4 était mon préféré mais je me demande si ce volet actuel ne l’est pas maintenant ! J’ai adoré ce très bon spectacle réalisé de main de maitre avec pour la première fois vraiment de l’émotion dans le regard des comédiens avec souvent des yeux embués ! jusqu’au 4éme film inclus, il n’y avait pas de sensibilité, que de la pure action… IL y a eu quelques touches dans le 5 mais là, il y a une vraie évolution.
Le retour de Michelle Rodriguez sensuelle et sexuelle, après l’ajout génial de Dwayne Johnson, rehaussent l’interêt et procure une adrealine du tonnerre ! l’équipe est parfaite et idéale ! On ne peut plus les imaginer les uns sans les autres. C’est une aventure humaine forte qui transpire à l’écran et le public s’est attaché à eux au fil des années.

On ne voit Jordana Brewster qu’au début et à la fin car elle tournait la série DALLAS 2012

Alors bien sûr il y a des coups de massue énorme comme la scène du pont où Vin Diesel saute de sa voiture !
Les spectateurs ont crié et protesté dans la salle car on y croit pas une seconde et lors de la scène faramineuse avec l’avion sur l’aéroport qui n’en finit pas, comment peut-on gober de telles énormités ?!!
Oui mais voilà, c’est extrêmement bien mené et réalisé.
C’est tout ce que j’attends d’une belle séance de cinéma ! Et il y a un tel punch, une telle energie à l’écran qu’on marche et qu’on court !

Et que dire de la fin choquante, appelant une suite inevitable ?! mais quand on a retrouvé une aussi belle franchise et avoir touché le sommet, ça va être très ardu de rester à ce niveau vu que le réalisateur, épuisé, a abandonné la franchise…

Allez, rendez-vous dans 2 ans et dans 10ans aussi, car le public en veut encore et encore vu que la qualité augmente
et que les personnages se précisent et se bonifient d’épisode en épisode !

Et un dernier mot : « mauvaise équipe, Pétasse !!! «. J’adore cette scène ! Car les femmes se tabassent dans cette saga
et sont l'égal des hommes !

Ce spectacle formidable m’a redonné la pêche ! Pas étonnant qu’il fasse le meilleur démarrage de la saga !
J'espère qu'il va tout pulvériser.

10 / 10

Je ne suis pas fan de cette série de films. Même si je dois quand même avouer depuis que Justin Lin a pris les rênes de cette saga, Fast & Furious a réellement commencé à prendre une ampleur plus intéressante. (Or Tokyo Drift, cela va de soi). J'ai trouvé cet opus aussi cool et divertissant que le précédent. Certes c'est mal joué, cliché et revu mais bon Dieu ! C'est toujours fun et complètement illogique à un point hilarant ! C'est une des seules sagas où je m'en fiche qu'elle soit totalement surexploitée !

Critique amputée à cause de la limitation en caractères.
J'ai commencé la série avec le dernier opus en date Fast 5 et si je me souviens bien je voulais faire la sieste devant, mais j'ai finalement vraiment trouvé ça cool (à mon grand regret). J'ai fini par voir tous les autres opus sauf le 4 (je regrette de l'avoir raté hier soir sur NRJ 12, ah la TNT, toujours là pour passer des chefs d'oeuvres) et j'avoue que si le 5 est le meilleur j'ai également un petit faible pour le 3 qui n'était pas totalement nul en assumant le côté keke, virant le côté crypto gay pour livrer un film classique mais efficace.

Je dois dire que j'ai beaucoup aimé la façon dont le film se lance. The Rock, qui est quand même le meilleur personnage du film, se pointe demande à Diesel de venir avec lui, il dit oui et son pote (qui a enfin un peu de charisme, parce que dans les 2 premiers c'est juste pas possible, il y a des lois contre tant de laideur) qui vient d'avoir un fils avec sa soeur veut venir, et il ne se dit pas : "non, il est papa, faut qu'il arrête les conneries", idem sa femme ne se dit pas : "putain non il reste avec moi". C'est illogique au possible, mes yeux ont saigné, mais finalement c'est mieux ainsi, on évite la merde, on va direct au but. Idem dans la première scène post générique on voit Vin Diesel qui pense à son ex soit disant morte et sa copine actuelle lui dit : "vas-y". ARRRGGGGGG mais jamais une fille ne dira ça, elle deviendra hystérique !!! Elle cassera des trucs. Elle insultera. Dira qu'elle aurait dû écouter sa mère. Des trucs comme ça. Mais encore une fois, on évite les drames et les dialogues pseudos sérieux dit par un mec incapable de jouer (oui Monsieur Diesel, c'est de toi que je parle).

Le film met peut-être un peu de temps à réellement démarrer, mais je dois dire que c'est vraiment sympa tout comme le 5°, sans être une redite. On enchaîne les gags qui font mouche (oui oui), alors c'est toujours super lourds, mais j'avoue avoir bien ri lorsqu'ils s'amusent à déshabiller un vendeur de voiture (oui ça reste crypto gay) ou lorsque le noir et Han se vannent. D'ailleurs j'ai bien apprécié le fait que le perso de Han soit un peu plus développé car je l'aime bien et ça annonce le Tokyo Drift, donc c'est pas plus mal.

En gros c'est un film qui assume d'être là pour la déconne qui n'a pas peur de la surenchère, la scène avec le tank sur l'autoroute, c'est énorme. Alors oui on a mieux film l'action, mais tout de même, c'est lisible, fun, drôle, un peu lourd, mais ça se regarde. Idem pour toute la séquence finale. Sauf que la séquence finale est complètement abusée on a un avion qui roule pendant 20 minutes sur une piste d’atterrissage. On y croit tous bien fort. Mais ça fait parti du truc. On s'en fout.

D'ailleurs tous les persos sont débiles. Je pense à la décision que prend le nouveau papa au beau milieu du film et qui ne sert à rien du tout. Juste à ajouter plus de n'importe quoi. D'ailleurs cette scène donnera une révélation sur un personnage. Je ne dis rien, mais c'est prévisible au possible. Mais bon si tu ne trouves pas, il est temps de te mettre au tricot, c'est que tu es gâteux.

D'ailleurs cette pseudo révélation conduit à quelque chose d'autre, le message immonde que sous tend le film : la famille.
Le méchant bien interprété par un acteur dont je ne suis pas forcément fan : Luke Evans oppose son méthodisme à la famille de Diesel et forcément, qui c'est qui gagne ? la famille.
Et à la fin on se retrouve bien pour dire les grâces. On a ce modèle bien américain qui est à vomir. Ok le mec c'est un "bad boy", mais dans le fond c'est un vrai américain, il aime les voitures puissantes (je ne peux résister à redemander ce que dirait Freud ?), la famille et il est croyant. Que dieu bénisse l'Amérique. RI-DI-CU-LE. Le pire c'est qu'un des seuls dialogue sérieux du film est autour de ça. Affligeant.

Bon je ne peux pas résister à l'envie de vous dire à quel point ce film est débile pour justifier la scène d'action final il fallait un prétexte, là c'est un otage. Sauf que ça n'a aucun sens de céder à son chantage. Mais absolument aucun. Ils sont tous complètement débiles. S'en est à se taper la tête contre le siège. Et pourtant ça amène à une scène tout à fait cool et bien foutue. Mais c'est dire à quel point le film n'est pas pensé une seule seconde. Ils en ont rien à foutre. Si on est lobotomisé ça fera peut-être illusion et si vous avez été pris au piège je conseille à nouveau le tricot.

Je dois dire que la scène du générique est plutôt cool et ça m'a donné envie de voir la suite (plus que dans un Marvel, en même temps en comptant FF6, la franchise compte deux bons films, ce qui est plus que les films Marvel).

Donc bon en somme si on a aimé le 5, on aimera le 6, c'est tout ce qu'on veut, c'est toujours aussi con, toujours aussi fun, mais l'effet de surprise a disparu, ben oui on s'attendait cette fois ci à un truc correct.

Mais bon, ça fait du bien de voir de la merde bien foutue pour une fois.

Dans la lignée du numéro 5 au Brésil, ce 6 ème opus est rythmé, sans temps mort avec des gros bras et des belles filles.... On appelle ça du cinema pop corn ... Je trouve qu on est vraiment sorti des esprits des premiers fast