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leobis
64 abonnés
257 critiques
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3,5
Publiée le 14 avril 2014
Le premier quart d'heure ne laisse pas présager de la qualité du film, passé ce laps de temps on se laisse emporté par cette ambiance de road movie à l'américaine habitée par des caractères bien trempés. La musique et le noir et blanc accentuent le charme de ce film basé sur la relation père-fils.
coup de coeur Quelle film poignant avec des personnages tellement réels drôles et parfois effrayants Scénario génial Très bien écrit Je conseille vivement On ne peut pas rater ça !
que les gens sont petits devant la cupidité et l'appât du gain. la sénilité comme la patience et l'amour des uns et des autres sont filmés et rendus à la perfection.
Un road movie sur les traces de son passé d'un vieil homme un peu perturbé en quête d'un hypothétique gain miraculeux. Un très beau film avec d'excellents acteurs, le tout, sublimé par le noir et blanc.
Après le décevant mais acclamé The Descendant (2013), Alexander Payne nous revient avec une œuvre plus aboutie dans laquelle il se concentre sur la réalisation, une première pour le cinéaste qui a toujours été l’auteur de ses scénarii. Woody Grant (Bruce Dern), vieil homme têtu résident dans le Montana avec sa femme Kate (June Squibb) reçoit une lettre lui annonçant qu’il est l’heureux élu d’un tirage au sort, si il retourne la lettre, Woody pourra peut être gagner un million de dollars. L’arnaque est évidente mais le vieil homme en proie à son âge et aux tourments de ce-dernier décide de se rendre directement dans les locaux de l’entreprise organisatrice, de l’autre côté du pays, dans le Nebraska. Une longue route à parcourir avec son fils David (Will Forte).
Si le jeu et l’appât du gain semblent être la nouvelle raison de vivre de Woody, c’est son comportement qui semble déranger le plus sa famille, toujours silencieux et imprévisible, jamais émotif ni soucieux. Mais ce voyage, véritable road-movie en compagnie de son fils puis de son fils et sa femme, sera l’occasion de se dévoiler, de faire revivre le passé pour resserrer les liens fragiles du présent.
Belles images (belle musique aussi). Une histoire glauque au fond mais traitée avec beaucoup de touches d'humour. Dépaysement assuré. Seul hic à mon avis : le jeune acteur est un peu trop beau : cela rend sa quête d'amour finalement peu crédible, malgré le jeu excellent de l'acteur. Le film est long mais il n'y a rien à retirer : c'est une lente découverte du passé et de la personnalité du pèe jeu de tous les acteurs.
Ce film au rythme très lymphatique a le mérite de nous présenter une autre Amérique que celle d'Hollywood,celle des loosers magnifiques,et quelques scènes sont très drôles mais on a déjà vu ça en mieux ailleurs.
Un très gros coup de cœur ! Qu'est ce qu'il m'a fait plaisir ce vieux grincheux. Ce road-trip sur fond de misère économique aux Etats-Unis est un vrai moment bonheur (l'usage du noir et blanc est parfaitement adapté). Un casting en or avec Bruce Dern, June Squibb et Will Forte en première ligne, sans oublier Bob Odenkirk mon personnage fétiche de Breaking Bad. Tous ces personnages sont terriblement attachants. C'est beau de voir un peu de simplicité (plus que de la naïveté) et d'humanité chez un homme. Cet humour un peu décalé m'a totalement séduit aussi. Je ressors du film complètement sous le charme, il aurait bien mérité une ou deux statuettes !
Est-ce la peur de partir un jour à la retraite ou bien un amour inconsidéré pour les personnes âgées totalement barrés qui incitent le réalisateur Alexander Payne à nous raconter ces histoires de vieillesse ? Douze ans après l'amusant Mr Schmidt avec Jack Nicholson, il revient avec son nouveau long métrage Nebraska se poser la même question : "Que faire pendant sa retraite ?
Nebraska, c'est la région dans laquelle Woody Grant tient absolument à se rendre pour aller chercher le chèque d'un Million de Dollars qu'ils pensent avoir gagné. Malgré les explications de sa femme et de ses deux enfants sur l'arnaque dans laquelle il a plongé, le vieil homme reste persuadé qu'il a véritablement gagner. Tous les jours, il fugue de chez lui pour partir à pied faire les 1 200 kilomètres qui le sépare de son magot. Fatigué de lui courir après, son fils David accepte finalement de l'y conduire.
Il était temps de sortir enfin en France, ce dernier favori des Oscar 2014 qui n'a malheureusement rien remporté malgré ses six nominations. D'autant plus que le nouveau film d'Alexander Payne avait tout de même séduit le jury du dernier Festival de Cannes qui avait décerné à son acteur principal Bruce Dern, le prix d'interprétation masculine.
L'histoire de Nebraska n'est pas sans rappeler le film Une Histoire Vraie de David Lynch dans lequel un septuagénaire borné partait en tracteur retrouvé son frère à des centaines de kilomètres de chez lui. Deux Road Movie pas comme les autres qui partagent pas mal de points communs. Deux vieux bornés qui n'ont pas ou plus leur permis de conduire et une visite de l'Amérique profonde et de ses habitants.
Filmé en couleur mais transformé après coup en noir & blanc, Nebraska a tout des meilleurs films indépendante américains. Une histoire toute simple mais pleine d'humour et d'émotion qui nous fait réfléchir sur les relations familiales. Ce long métrage donne vraiment envie de se raprocher de ses parents ou grand parents pour passer plus de temps avec eux et découvrir leur histoire dont on ne connait au final que quelques bribes.
Bruce Dern n'a clairement pas volé son prix d’interprétation Cannois, on lui aurait aussi donné bien volontier l'Oscar du Meilleur Acteur pour ce rôle de personne âgée, ex-alcoolique qui n'a jamais vraiment décroché et qui perd peu à peu la boule. Une prestation vraiment touchante de la part de cet acteur qui de toute sa carrière n'avait jamais trouvé un aussi grand rôle. Le réalisateur Alexander Payne n'avait que lui en tête et a définitivement bien fait de batailler pour l'imposer à la Paramount.
Beaucoup de grand talents aussi dans le reste de la distribution. Il est amusant de voir June Squibb qui joue encore le rôle de la pauvre épouse après avoir déjà été celle de Mr Schmidt. L'autre rôle principal du film est tenu par Will Forte qui n'est pas non plus bien connu par chez nous. Son plus grand rôle est la tête d'affiche de MacGruber, parodie de McGyver toujours inédite en France. L'acteur le plus connu est certainement Stacy Keach, inoubliable Mike Hammer qui joue ici le rôle d'un ancien ami roublard.
Comédie dramatique drôle et émouvante, Nebraska est avant tout un très beau film sur les liens familiaux. Une belle réflexion sur le fait qu'on ne peut choisir sa famille, on peut au moins tenter de couper les branches foireuses et prendre soin de ceux qu'on aime. Une image soignée et des situations très amusantes nous font passer un véritable bon moment.
Nebraska représente tout ce que je n'aime pas dans les road trip movies. Il ne se passe rien, il n'y a pas de but, c'est cliché, sans rythme (si ce n'est la répétition) et inexpressif. Je peux comprendre que ce type de film plaise à certaines personnes mais je n'adhère pas du tout à ce côté lent. Mention spéciale aux musique qui sont vraiment magnifiques. 2/5
Nebraska est une douce tragi-comédie où la mélancolie côtoie à la fois l’ironie et l’émotion – c’est juste, et c’est fin.
Sur fond d’Amérique profonde, on suit le cheminement de ce drôle de couple formé par Woody et son fils. L’un est sénile, légèrement porté sur la boisson et tout à fait déterminé à chercher ce million de dollars imaginaire, tandis que l’autre, désabusé après une rupture, semble accueillir l’idée de ce voyage impromptu avec l’air de quelqu’un qui n’a plus grand chose à perdre…
La relation entre ces deux personnages est au cœur de ce film, et elle y est dépeinte avec beaucoup de pudeur – la façon dont ils se rapprochent, tout doucement, maladroitement même, est très touchante et tout se joue sur les regards, les gestes, les non-dits. Car Woody n’est pas extrêmement bavard, il faut bien le dire.
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Un film simple, fait d'émotions sans mélo. J'ai beaucoup aimé la réalisation en noir et blanc, qui apporte une certaine nostalgie au propos. De très bons acteurs. De bonnes répliques. Un film en décalage de ce qui est bankable, mais ça fait un bien fou!!
Des routes aussi longues que la grisaille du quotidien. Des terres aussi vastes que la morosité de ses habitants. Woody Grant, un vieillard borné, croît avoir empoché un million de dollars à un jeu concours. Pour lui faire plaisir, son fils David lui fait traverser le Mid-Ouest pour lui faire toucher ce (faux) pactole.
Nebraska est-il pour le cinéaste le film de la maturité ? Pas forcément, mais il marque malgré tout une étape dans la carrière de l'américain, né au Nebraska et voulant par cette œuvre retourner à ses origines. Les villes sans saveur qu'il dépeint, la population encroûtée qu'il représente, il la connaît bien pour mieux l'accoucher sur pellicule. Et en filmant en noir et blanc ce récit mélancolique, il créé une pure opposition avec sa précédente création plus légère et colorée, The Descendants.
À cinquante-trois ans, Payne retrouve des thèmes déjà évoqués dans son travail. Un nouveau rapport à la paternité s'installe dans sa filmographie, même s'il est aujourd'hui plus dur et pessimiste. Idem pour cette triste figure de la vieillesse, déjà travaillée avec cet attachant Jack Nicholson dans le très bon Monsieur Schmidt. Étape très difficile de l'existence, le troisième âge est filmé avec pudeur en réussissant à capter quelque chose d'ineffable : les années qui ont passé et qui ont laissé de nombreux regrets s'empiler sans que l'on ne puisse rien faire pour les effacer. Alors tandis que la vie s'écourte et que rien n'arrive, que faire ? S'imaginer être le grand gagnant d'un prix inexistant pour se sentir vivant, une dernière fois.
Avec ce sixième long-métrage et après l'émancipant Sideways, Alexander Payne prouve définitivement qu'il est le réalisateur des grands espaces. C'est par leur intermédiaire que ses personnages, souvent taiseux, peuvent s'ouvrir et sortir d'un quotidien qu'ils jugent souvent trop monotone. Prix de l'interprétation masculine à Cannes, Bruce Dern joue admirablement bien cet homme à la fois triste et naïf. Nous faisant devenir vert de rage par son mutisme et nous rendant profondément ému par sa condition d'être solitaire, son seul regard suffit à remplir le cadre. Finalement, à quoi bon réprimander les anciens alors qu'il est bien trop tard pour les faire changer ? Profitons plutôt du temps qui nous reste, il passe si vite...
Une comédie qui manque sérieusement de rythme et de punch, ce film aurait très bien pu faire 1h20, 2h c'est trop et je me suis limite ennuyé. Mais sinon hormis son côté soporifique, les acteurs jouent bien, c'est très réaliste et il y a quelques moments marrants.