Mon compte
    Nebraska
    Note moyenne
    3,9
    1731 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nebraska ?

    226 critiques spectateurs

    5
    20 critiques
    4
    104 critiques
    3
    75 critiques
    2
    20 critiques
    1
    6 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Olivier Bastien
    Olivier Bastien

    3 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2014
    The road movie par excellence ! Quelle belle histoire de famille... et c'est peu dire. Entre l'humour, l'amour et la pudeur tout est parfaitement dosé. Un seul regret peut être, le choix du noir et blanc qui nous prive des beaux paysages du Montana et du Nebraska.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2014
    J'aime beaucoup le cinéma de Alexander Payne, sa mélancolie tendre, son ironie douce, l'élégance des sentiments de ses films.
    Après "Sideways", "Mr Schmidt" et "The descendants", "Nebraska" est son film le plus abouti accueilli par une critique élogieuse.
    Bruce Dern n'y a pas volé son prix d'interprétation à Cannes, qui en joue le rôle principal. Un vieillard alcoolique et quasi-grabataire qui s'est mis dans la tête d'aller au Nebraska récupérer le prix qu'il croit y avoir gagné à une loterie. Après avoir tenté de l'en dissuader, son fils cadet (Will Forte) finit par l'y accompagner.

    "Nebraska" est un road-movie placé sans surprise sous le signe de la réconciliation père-fils. Il a pour cadre l'Amérique profonde des Etats méconnus du nord du Midwest : le Montana, les Dakota, le Nebraska. Des Etats sans cachet que l'on traverse sans les voir - sinon pour les sculptures monumentales du mont Rushmore où nos héros s'arrêtent un instant - filmés dans un noir et blanc crépusculaire.

    Ceci étant, on aurait tort de passer à coté de ce faux petit-film qui parvient, avec une étonnante économie de moyens, à brosser les portraits des habitants de cette Amérique profonde, de leurs vies cabossées, de leur petitesses mais aussi de leur générosité.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2014
    Nebraska déçoit sur bien des plans. La mise en scène, malgré une belle photographie bien aidée par le noir et blanc, est finalement sans grande surprise et mal soutenue par un scénario sans grande surprise. L' ennui gagne deux heures durant. Bruce Dern est bien certes quoique prévisible mais les autres personnages dont son fils ne font que de la figuration, exceptée celui de la journaliste, très émouvante et à chez elle seule émane le vrai cinéma romanesque. Nebraska en soutient pas le moins du monde la comparaison avec le magnifique Une histoire vraie. Le père et le fils traversent les régions dévastées des USA, ruinées par la crise financière. OK, les personnages sont beaux dans leur aridité mais très prévisibles. Le couple ne rencontre que des vieux débris humains tels un défilé de morts vivants, parfois drôles (les deux seuls jeunes sont les deux frères jumeaux qui renvoient aux romans de Kafka). Le film cependant n'est vraiment touchant que lors des dix dernières minutes, lors d'un twist étonnant et émouvant. Que ce film bien moyen allait il faire dans la sélection officielle à Cannes 2013 au détriment de La bataille de Solférino et L'inconnu du lac.
    A noter lors de la scène au cimetière, une pierre tombale au nom de Paynes!
    BeatJunky
    BeatJunky

    156 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Un film bien touchant et très bien mis en scène par Payne. Le Noir et Blanc me semblait inutile au début du film mais petit à petit, il tient une place importante dans l'ambiance un peu nostalgique qui se dégage de cette histoire. Beaucoup d'humour également grâce notamment à la mère qui devrait bien vous faire marrer à quelques moments.
    Le film m'est resté longtemps dans la tête, je le conseille à tous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 avril 2014
    Un film honnête. Et pas pour dire : correct. Honnête : de bout en bout, simple, à ne jamais cogner l'imagination du spectateur pour y fixer l'émotion. Un film où on parle peu, et où par une bienheureuse alchimie ce qui se dit est recueilli avec une délicate reconnaissance. Voilà : c'est un film délicat. On ne sait pas en sortant si on le doit au script, à la réalisation, aux acteurs, mais la chose est là : on sourit doucement, sur le point de rire, un peu, sur le point de pleurer, un peu, sur le point du bonheur, aussi.
    Les personnages ne se montrent pas, ne se livrent pas, ne se parlent pas : il se regardent comme un hasard agréable au coin de la rue, un détail atypique, inattendu, dans une routine qu'on croit rodée.
    Le cinéma est plein dans ce film, il raconte sans se surfaire : il montre.
    Le dosage est subtil, l'intention bienveillante : on est bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Génial, on pourrait se dire, un roadmovie père + fils de plus aux USA , mais là c'est vraiment réussi, on est captivé et on sort de là reboosté, allez y surtout.
    Jean M.
    Jean M.

    15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2014
    Très beau film qui déploie sa justesse, son humanité, sa sobriété, son regard aigu sur les hommes. Payne impose un rythme éloigné des films "efficaces" avec maîtrise. Belle mise en scène, humour fin et acerbe. Dern est remarquable de naturel et sobriété dans le rôle principal et mérite amplement son prix d'interprétation à Cannes. Décidément avec la magnifique palme d'or pour Kéchiche et ce prix pour cet acteur merveilleux, Spielberg et son jury ont vu juste ! Cela fait plaisir d'aller au cinéma pour voir un film de cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 avril 2014
    je ne suis pas rentré dans le film, ni dans les personnages. c'est trop long, ennuyeux, trop mâché. Oui l'Amérique profonde à ses bofs. Cette quête n'en reste pas moins profondément lassante!
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    91 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Si le point de départ du récit est original et laisse espérer de bonnes idées, "Nebraska" se révèle finalement assez classique. On a là un road-movie qui est l'occasion pour un père et son fils de se redécouvrir, ce qui n'a rien d'inédit. Question maîtrise, il n'y a pas grand-chose à redire : les cadres sont superbes, le noir et blanc magnifique et le montage efficace. Le choix de ne pas utiliser la couleur convient d'ailleurs parfaitement à l'identité du film et lui apporte beaucoup de charme. Néanmoins, on peut déplorer la linéarité et le peu de surprises que recèle l'intrigue. Les scènes où les deux hommes urinent au bord de la route sont révélatrices quant à ce choix : elles montrent le passage du temps d'une manière assez pauvre et font finalement plutôt office de remplissage.
    En vérité, ce qui rend le film vraiment intéressant, ce sont ses acteurs : si la performance de Bruce Dern est bien sûr éblouissante, elle vaut surtout par le contraste qu'opère avec elle le jeu pince-sans-rire de Will Forte. C'est grâce à cette relation à la fois proche et distante que l'émotion pointe parfois le bout de son nez, quand le fils découvre un pan du passé de son géniteur à la faveur d'une discussion. Le passé affleure aussi lors des différentes rencontres avec des personnages à peine esquissés mais pourtant significatifs (notamment la rédactrice du journal local, qui n'apparaît que peu mais est pourtant très marquante) ou lors de la visite de plusieurs parties oubliées de la ville, notamment l'ancienne demeure de Woody. D'autres scènes touchent par leur candeur, comme le vol larvé dans la grange, spoiler: la réception du lot de consolation – séquence assez triste dans sa façon de souligner la sénilité –, et surtout la traversée finale de la rue principale, moment de fierté très réussi qui montre aussi la nécessité pour ce film et sa cohérence de se terminer par un happy end
    . S'il contient nombre de défauts et n'est certainement pas inoubliable, "Nebraska" est néanmoins un bon film, dont la délicatesse reste la principale qualité.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Alexander Payne nous revient encore avec un road-movie après « Monsieur Schmidt » et « Sideways » mais beaucoup moins facile d’accès au sens commercial du terme : noir et blanc, inutile mais très joli, casting peu porteur, monotonie avouée, … Et pourtant on se laisse emporter par l’histoire de ce vieil homme parti chercher un gain hypothétique à une loterie qui fleure bon l’arnaque et que son fils accepte d’accompagner… Et plus encore, on adore la beauté des images mêlée à celles de sentiments filiaux surtout, mais familiaux également. Le ton doux amer qui berce les images nous vaut autant de magnifiques scènes contemplatives (Alexander Payne filme les paysages désertés du Montana et du Nebraska comme personne) que des scènes caustiques et iconoclastes qui disent beaucoup sur les liens qui unissent cette famille (les scènes du compresseur et du cimetière sont aussi drôles dans le comique de situation que dans les dialogues). On pense beaucoup au magnifique et inoubliable « Une histoire vraie » de David Lynch qui voyait le regretté Richard Farnsworth prendre sa tondeuse à gazon pour aller rejoindre son frère dans l’état voisin. Cet apaisement dans les images et les sentiments que la route fait ressortir donne à ces films des airs jumeaux. Et bien sûr Bruce Dern, éternel second couteau du cinéma américain, trouve là le rôle de sa vie. Cette histoire belle et simple d’un père et d’un fils qui se retrouvent sur les routes américaines est déjà vue mais qu’importe, on roule avec eux, et la façon dont elle est contée confine au merveilleux.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Nebraska nous plonge dans l'atmosphère d'une famille américaine lambda du middle west. Une palette de personnages finement croquée sur un casting de gueules plus vrai que nature. Une belle tranche d'humanité avec de l'humilité et de l'amour. La réalisation est impeccable proche du cinéma réaliste italien. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Un joli road movie en noir et blanc, qui ne gâche rien. De la justesse, de la pudeur, de la sensiblité, un jeu d'acteurs brillant, un humour à la Payne.
    Un manque de rythme à certains moments mais encore un joli portrait d'hommes.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 366 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Mouirf… Bon, on va dire qu’en fin de compte ça reste gentil et que c’est bien là l’essentiel... OK, Bruce Dern incarne un papy grincheux fort sympathique… OK aussi, je suis sûr qu’Alexander Payne y a mis toute sa sincérité, ce qui fait qu’au final ça passe plutôt bien (parce que oui, Alexander Payne ça reste un mec qui sait mener sa barque)… Mais bon, ce film j’ai l’impression de l’avoir un peu déjà vu ailleurs. Il y a un peu (beaucoup) de « l’Histoire vraie » de Lynch ; de la même manière que j’ai cru reconnaître des personnages d’un peu partout ailleurs mais sans savoir vraiment lesquels. Au fond il n’y a rien d’original là-dedans. Même le noir et blanc semble un cache-misère tant il est injustifié et finalement assez mal foutu (peu de contrastes d’où une atténuation des lignes et de la profondeur : bref, je ne suis vraiment pas fan…) C’est la banale histoire du papa et de son fiston ; du sens de l’héritage ; du crépuscule de la vie… Alors du coup – je ne m’en cache pas – je me suis un peu langui face à ce film. Mais bon, malgré tout je lui attribue quand même la note de « 3 étoiles » parce qu’il y a toujours un petit sourire tiré ça et là ; toujours une petite dimension sympathique à cette affaire pour que je reste posé et que je me laisse prendre par cette gentille atmosphère. Rien de révolutionnaire donc, mais comme quoi, la sympathie rend tendre…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2014
    L’art de passer d’un état d’aigreur avancé à celui d’une insensée espérance. Le rêve de Woody a beau être perdu d’avance, il doit en avoir le cœur net et ira dans le mur si nécessaire. Jamais point de départ de scénario ne se sera appuyé sur prétexte aussi succinct. On pense éventuellement au challenge fou du vieux voyageant sur une tondeuse à gazon dans Une histoire vraie (David Lynch, 1999), oeuvre munie d’intentions sensiblement proches. À savoir le récit d’une tranche de vie à travers laquelle se soldent des comptes laissés trop longtemps en suspens. Alexander Payne creuse un peu plus le sillon (le filon ?) de ses films précédents, double la chronique sociale d’une comédie exquise, évoque l’incommunicabilité dans la sphère familiale, le poids d’une existence minée par un entourage parasite, le tout sous la forme d’un faux road movie en noir et blanc lumineux. Cela aurait pu donner un parfait petit exercice de style dans la mouvance du cinéma indépendant cher à Sundance, et ça l’est en partie. Heureusement, le propos, servi magistralement par ses deux acteurs principaux, surpasse la forme. Ce film est doté de ce petit supplément d’âme, cet ingrédient mystérieux qui distille une joie de vivre à son récepteur. Et ceci sans céder un seul instant au pathos, sans trouver la moindre excuse aux aspects détestables de ses protagonistes, sans appuyer sur les fêlures supposées. Payne contribue à nous réapprendre qu’en matière de cinéma lenteur n’équivaut pas à ennui. Quant aux cris d’orfraies qui n’ont pas manqué de surgir à propos de la façon de dépeindre les ruraux habitants d’Hawthorne en ploucs étroits d’esprit, intolérants, incultes, oui il s’agit de stéréotypes assumés, mais de ceux qui s’inscrivent dans une réalité palpable. Hostilité et fausse bonhomie confondues ne sont pas l’apanage des bourgs américains, pas plus que condescendance et ironie à l’égard de quêtes vouées à l’échec.
    mem94mem
    mem94mem

    121 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2014
    La linéarité du scenario est affligeante. Les personnages n'évoluent pas. C'est juste un tableau statique et nostalgique du troisième age. A peine vu, le film est déjà oublié. Le Noir et Blanc est sans relief.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top