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    Nebraska
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    3,9
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    226 critiques spectateurs

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    Hastur64
    Hastur64

    226 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Avec ce drame, qui souvent verse dans la comédie, Alexander Payne nous ramène (c’est une habitude pour lui) dans cette Amérique des États du Nord du Midwest (Montana, Dakota, Nebraska) avec ce road movie plein de charme et d’émotion. Il suit un père et un fils partis chercher un prix imaginaire d’un million de dollars et qui va être l’occasion pour eux deux de se rapprocher et surtout pour le fils de faire connaissance avec un père qu’il ne connaît finalement pas du tout. Le réalisateur nous traîne donc dans ce paysage sans relief fait de longues pleines où ne vivent que les têtes de bétails, entre-coupées de petites villes mornes et durement touchées par la crise. Mais dans ce décor assez déprimant avec ces personnages un peu perchés, Payne nous offre un vrai moment d’humanité où perce l’amour dans les non-dits et dans les gestes les plus courants. Le film doit beaucoup à la performance de ses deux acteurs principaux : Will Forte en fils largué par sa copine et qui voit dans ce voyage un moyen de souffler dans une vie terne et surtout Bruce Dern incroyable en vieil homme bougon, renfermé et peu intéressé par ce qui se passe autour de lui hormis pour aller chercher son million. Le long-métrage peut déstabiliser au début par son parti pris de noir et blanc et la lenteur de son rythme, mais les deux mettent en exergue la force de l’humanité de ces personnages aussi ridicules parfois que touchant. Une vraie réussite qu’il ne faut pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mai 2013
    Vu à Cannes.
    Un superbe road-movie emmené par des acteurs excellents. Alexander Payne est un vrai magicien et transporte ses spectateurs avec l'histoire touchante de cette famille obligée de suivre la lubie d'un père paumé.
    A voir absolument, avec une scène finale sublime qui donnera un sourire qui ne s'estompera pas.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Le truc imparable pour être catalogué artzéessai? Tourner en noir et blanc. Ca vous pose le bonhomme. Mais il ne faudrait pas que ça devienne une mode.

    Parfois, le noir et blanc s'impose comme un évidence. Vous ne pouvez imaginer Heimat en couleurs! Dans le cas de Nebraska, il y a un peu de coquetterie d'auteur -l'emploi du noir et blanc ne sert guère qu'à accentuer l'effet désespérantesque de ces interminables plaines des Etats Unis, peuplées de petits blancs misérables et totalement abrutis.

    C'est encore une histoire de filiation, une belle histoire entre un père et un fils. David, le fils: gentil, trop gentil. Woody, le père (l'excellent Bruce Dern, eh oui, celui qui a eu une bien charmante fille.....) est un vieil alcoolo aigri, qui n'a sûrement jamais été ni un bon père, ni un bon mari. (Il faut dire que la mère, June Squibb, une grosse pipelette méchante et vulgaire, ne prête pas particulièrement à l'attendrissement..... Ses sorties déplacées désespèrent David). Et maintenant, Woody en est arrivé à un point où l'on aimerait bien que le diagnostic d'Alzheimer soit posé, pour éviter de le cataloguer juste comme quelqu'un que la sénilité rend encore plus méchant....

    Il a reçu une de ces annonces "vous êtes l'heureux gagnant d'un million de dollars", dont la diffusion en France est semble t-il, réglementée, ce qui nous empêche pas d'en trouver régulièrement dans notre courrier. Et il est persuadé d'avoir gagné. Toutes les objurgations de sa famille n'y font rien: c'est une réclame! c'est une arnaque! Il veut aller à Lincoln, Nebraska, et ramener son million. Et donc le trop gentil David va emmener son père, depuis le Montana, jusqu'à Lincoln, dans sa vieille voiture qui ne risque pas d'excès de vitesse. Pour lui faire un dernier petit plaisir, tant qu'il a un reste de conscience? Pour essayer d'avoir en quelques jours un vrai rapprochement humain qu'ils n'ont jamais connu?

    En cours de route, ils traversent le bled où Woody est né, ce qui lui donne l'occasion de revoir quelques très anciens amis (David découvre que son père a été considéré comme un héros de la guerre de Corée!) et celle d'une grande réunion de famille, avec ses nombreux frères et leur descendance -des obèses ras-du-front dont la bagnole est le seul sujet de conversation- Oh, la famille! A part David, le seul être normal est son frère ainé Ross (Bob Odenkirk) qui présente les infos sur la chaine de télévision locale, et passe donc pour un sacré intellectuel....

    La télévision mouline en permanence des matches de base ball ou du n'importe quoi, devant la famille avachie.... Mais tous sont persuadés que ce foutu Woody est vraiment devenu très riche! Et chacun de se rappeler comment il l'a aidé.... comment il lui a prêté de l'argent.... à commencer par son ancien ami et associé Ed (Stacy Keach), qui devient même menaçant.... Bref, finalement rien ne va bien se passer entre le supposé millionnaire et sa triste famille.

    Le gentil David, c'est l'excellent Will Forte, que je ne connaissais pas du tout. Et on ne peut qu'admirer le travail de Bruce Dern. Ce regard absent, ailleurs, vide; et puis, lorsque la famille va visiter la maison natale de Woody, maintenant abandonnée et délabrée, son œil qui se réveille; il reconnait tout, la place de son lit, celle du lit de ses parents.... On sait que quand la mémoire fout le camp, ce sont les souvenirs d'enfance qui restent les derniers....

    Alexander Payne a réalisé un joli film sur le naufrage de la vieillesse. Voilà un road movie qui ne ressemble en rien aux autres....
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2014
    Un film réussit, portrait à la fois touchant et déprimant d'une Amérique prolétaire qui a souffert de la crise économique et qui a du mal à se relever. Et si on prend plaisir à suivre les quelques "aventures" de ce père obstiné et de son fils, on s'ennuie aussi parfois un peu, le film méritant une bonne coupe d'au moins 15 minutes. Un film léger sur des sujets graves (la crise, la maladie), magnifié par un très beau noir et blanc vraiment lumineux. A voir.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2014
    Woody, 70 ans, persuadé d'avoir gagné 1 million de dollars à une loterie du Nebraska, multiplie les fugues. Pour calmer son père, David part avec lui en voiture.

    Alexander Payne propose un road movie grinçant et drôle. Les comédiens sont parfaits, particulièrement Bruce Dern en vieux taiseux perché et Will Forte dans le role du fils incrédule et blasé. On regrette le choix du noir et blanc un peu artificiel et le rythme du film trop lent. Mais l'ensemble reste plaisant.
    Seemleo
    Seemleo

    65 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Nebraska nous plonge dans l'atmosphère d'une famille américaine lambda du middle west. Une palette de personnages finement croquée sur un casting de gueules plus vrai que nature. Une belle tranche d'humanité avec de l'humilité et de l'amour. La réalisation est impeccable proche du cinéma réaliste italien. A voir.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Alexander Payne, réalisateur remarqué de The Descendants en 2012 notamment, revient avec un nouveau film, Nebraska. Comme son nom l'indique, le film prend place au centre des Etats-Unis, de plus en plus délaissé, où le chômage fait rage et où les gens s'accrochent aux minces espoirs de la vie. Bruce Dern incarne un retraité gâteux et obstiné qui s'accroche à un rêve fou et stupide ; il décide d'aller chercher son million de dollars promis par un courrier publicitaire mensonger que tout le monde aura identifié comme tel, sauf lui. Et, comme personne ne veut participer à son aventure insensée, il commence à parcourir les centaines de kilomètres qui le séparent de la société lui ayant promis son gain à pieds. Voilà le point de départ de l'histoire, car son fils cadet va décider d'accompagner son père, plus pour se rapprocher de lui que pour participer à son délire.L'image est belle, tout en noir et blanc, mais pas autant que ce que certaines critiques ont dit. L'avancée du film, elle, est un peu poussive, mais les quelques rires jaunes éclaircissent le récit. On passe un bon moment, mais le sentiment qui règne en sortant de la salle est que le film aurait pu être meilleur. Peut-être le film se pose-t-il trop en tant que témoin de la dure vie sociale de l'Amérique profonde white trash.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Pour ceux et celles qui ne jurent que par le rêve américain tel qu'on le montre faussement dans les médias et au ciné, une petite piqure de rappel.
    Les USA ne sont pas seulement la Californie et New York, mais principalement des coins tels que ceux qui défilent tout au long de ce road movie, avec des personnages qui n'ont rien de caricaturaux.
    L'histoire de cet homme que tout semble accabler, persuadé qu'il a gagné à une loterie par correspondance, et le moyen de revenir aux sources et de régler des comptes avec un passé familial visiblement peu glorieux.
    La photo est magnifique, le jeu des acteurs excellent, l'humour décalé et efficace.
    Une belle balade au coeur de ce que l'on appelle le "ventre mou" des Etats Unis, mais qui correspond vraiment à ce qui se passe là bas.
    gregbox51
    gregbox51

    38 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2014
    Beau et touchant ce Nebraska, si bien filmé. Ses patelins paumés, la vraie Amérique profonde qu'on dirait du bout du monde, ses habitants âgés, un monde qui semble disparaître....
    cylon86
    cylon86

    2 530 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Il aura fallu attendre près d'un an après sa diffusion à Cannes pour enfin découvrir "Nebraska", road-movie en noir et blanc teinté d'une certaine mélancolie. Woody Grant, vieil homme persuadé d'avoir gagné un million de dollars se met en tête d'aller récupérer la somme au Nebraska. Son fils cadet décide de l'accompagner et bien évidemment le voyage va leur permettre de se rapprocher ce qui est loin d'être facile car Woody n'est pas très loquace. Alexander Payne a déjà prouvé sa valeur de cinéaste en ce qui concerne les road-movies et ici il filme l'histoire dans une superbe photographie et laisse l'histoire aller à son rythme. Et le rythme est lent, parfois un peu trop même s'il reste tout à fait justifié. Si on n'a pas le temps de s'ennuyer, touché par le parcours de vieil homme et par cette histoire finalement assez simple qui fait débouler quelques sentiments familiers, il est difficile de rentrer complètement dans le film. Mais on appréciera tout de même la saveur de quelques dialogues ainsi que la prestation de Bruce Dern, touchant en vieillard naïf et têtu. A ses côtés, Will Forte se débrouille très bien dans le rôle du fils qui cherche à mieux comprendre son père.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 376 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2016
    Cette petite perle du cinéma américain indépendant, on le doit à la performance unique de Bruce Dern. L’acteur mérite amplement le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes 2013. Nebraska est un road trip dans la même veine qu’Une Histoire Vraie de David Lynch. Filmé en noir et blanc, l’histoire n’est que prétexte pour se concentrer sur l’amour sincère qui se créer entre un père vieillissant tombé dans le désespoir et l’alcool entre son fils un peu paumé face à ses choix de la vie. Il n’existe aucune prétention car le réalisateur ne fait que montrer avec intelligence une chronique de la vie qui cherche son destin. Résultat, on est touché par toute cette justesse.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 191 abonnés 4 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Alexander Payne est devenu un des chouchous du cinéma indépendant américain au grand dam de certains de ses détracteurs qui l’accusent d’en faire recette sans une once de sincérité, allant même jusqu’à faire preuve d’une certaine condescendance pour les milieux qu’il dépeint. Il est sûr que vu sous cet angle « Nebraska » peut paraître comme une enfilade de scènes à la limite du sordide tellement la vision que donne Payne des habitants du Nebraska profond peut laisser l’impression de zombies décérébrés absorbant le flot télévisuel affalés sur leur canapé, ou déambulant comme des âmes en peine dans les rues désertifiées de petites villes devenues fantômes. On peut certes y voir un mépris hautain de la part du réalisateur pour ces pauvres bougres qui n’ont pas su tout au long de leurs misérables vies sauter dans le train de « l’american way of life » qui tend les bras à ceux qui osent mais aussi un lucide et amer constat sur un système qui laisse derrière lui ceux qui après avoir bravement servi ne sont plus jugés utiles car c’est ailleurs que chez eux désormais que se joue la partie. Le recours au noir et blanc qui n’est pas sans rappeler « les raisins de la colère » de John Ford autre film avec en toile de fond une crise économique montre que les habitants du Nebraska sont restés figés dans leur passé parce que leur pays n’a pas voulu leur offrir un avenir. On n'est décidément rien au Etats-Unis quand on n’est pas riche ou qu’on ne participe plus activement à la prospérité du capitalisme. Mais tout espoir n'est pas perdu car chez l'oncle Sam tout est possible, il suffira d’un gisement de gaz de schiste pour que la petite cité endormie retrouve tout son lustre et les affairistes de tous poils à ses portes. L’engourdissement a ici frappé toute les générations, si Woody Grant (Bruce Dern) n’a plus assez de neurones à sa disposition pour comprendre qu’un jeu publicitaire émanant d’un éditeur style Reader’s Digest ne peut lui offrir un million de dollars, son fils David (Will Forte) qui végète dans un magasin d’électronique tournant au ralenti a tout son temps pour l’accompagner dans son périple régressif jusqu'à sa ville natale. Payne montre sans fard les endroits les plus reculés de son pays et c’est sans doute ce qui peut heurter tant le message politique ou social du réalisateur ne s’appuie pas sur une dramaturgie prompte à réveiller les consciences comme autrefois les De Sica ou Rossellini, pères du néo-réalisme italien. Il s’agit tout simplement de la réalité quotidienne de ces laissés pour compte chez qui le retour au pays d’un ancien, parti jeune tenter sa chance dans le Montana, provoque une vaguelette d’admiration, un relent de souvenirs enfouis et une résurgence de vieilles dettes en souffrance. Mais "Nebraska" parle aussi de la quête d’un fils au milieu du gué qui cherche à comprendre à travers ce court voyage dans le passé paternel d’où il vient et quelle peut être sa filiation avec ce père alcoolique qu’il n’a pas presque pas connu. Le road movie est un genre cinématographique typiquement américain dont Payne se revendique mais son film qui se veut une épure, n'emprunte pas les chemins habituels n'offrant au spectateur aucune des étapes bizarres ou cocasses qui jalonnent en général l'exercice. Il faut donc faire un effort pour accepter les images à la fois abruptes et banales que nous sert Alexander Payne qui livre ici son film le plus réaliste et le plus désenchanté. Bruce Dern ne pouvait trouver meilleure récompense en fin de carrière pour corriger la malédiction qui lui est tombée dessus en début de carrière le jour où dans le western de Mark Rydell, " Les Cowboys" (1972), il devint le seul acteur à avoir tué John Wayne à l'écran. Bad guy à vie, ça vous marque un homme.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    285 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Servi par une excellente critique à Cannes en 2013 et à sa sortie en salles aux Etats-Unis début 2014, Nebraska parvenait en salles chez nous avec une belle réputation.

    Nouveau film d’Alexander Payne, qui l’avait dans les tuyaux depuis Sideways mais qui ne voulait pas faire un autre road movie tout de suite après, Nebraska est une comédie dramatique parfois furieusement drôle (dès que June Squibb apparaît, sans aucun doute la pierre précieuse du film) et parfois extrêmement triste. De plus, le film est porté par l’interprétation de deux excellents acteurs, Bruce Dern (est-ce vraiment une surprise) et Will Forte (bien plus surprenant, par contre). Malheureusement, Nebraska est aussi un film particulièrement ennuyeux en son sein. En effet, Alexander Payne y filme le vide de l’Amérique rurale, avec ses tracteurs, ses villes de vieux, ses bars paumés et ses radios locales. Il le fait bien, par moments, mais il le fait beaucoup trop et on s’ennuie bien vite devant cette peinture assez contemplative du Montana. De plus, la musique de Mark Orton n’aide pas le spectateur à se réveiller ou à raccrocher (car on décroche très vite devant ce film).

    Nebraska est un film à critique, le genre d’œuvre que la plupart des mortels trouveront ennuyeuses mais où les auto-proclamés guides du bon goût loueront pour des qualités trop éparses.
    framboise32
    framboise32

    151 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2014
    Le sujet n'est pas nouveau mais ... filmé et admirablement mise en scène par Alexander Payne !

    Pour raconter ce road movie, Alexander Payne a choisi le noir et blanc, su-bli-me. La magnifique photographie est signée par Phedon Papapamichael. Le film est lent, peut être trop pour certains, surtout que le début est un peu longuet. Mais on se laisse aller à l'atmosphère tranquille du long métrage. Le réalisateur nous offre des images sublimes de paysages entre les scènes. Le naturel du noir et blanc mélangé au regard du réalisateur posé sur ses personnages apporte une profondeur et met en avant leur côté humain.
    Le film raconte la misère, la crise (cette ville avec ses boutiques fermées...), la classe moyenne, la jalousie, la convoitise, l'intimité d'une famille...l'incroyable mère, les cousins improbables (même caricaturaux on les aime

    Le récit est cruel, drôle, très drôle, tendre, et raconté avec beaucoup d'émotions. Le tout accompagné par une musique qui colle parfaitement.

    Le casting est emmené par Bruce Dern par-fait dans son interprétation de Woody Grant. Il est à la fois tendre, et donne au personnage une humanité et une détresse mélancolique. June Squibb, la mère est parfaite, caractérielle et drôle. Will Forte, le fils éffacé david, a un côté lunaire, limite à coté, mais son personnage évolue et prend toute sa place

    Authentique et naturel, ce film est touchant, entre drame et comédie. inratable
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Sous un abord austère, le périple d'un vieillard déphasé et de son fils résigné au cœur de l'Amérique profonde, se cache une perle d'humour noir et de finesse, un de ces films qui en appellent à l’intelligence sans jamais céder à la facilité, en restant toutefois parfaitement accessible et humainement remarquable. Le choix du noir et blanc se révèle judicieux, car il permet de mettre en valeur les nombreuses trognes inénarrables qui jalonnent le récit, et des séquences surréalistes à la fois glauques et hilarantes. Ce contraste permanent constitue la moelle et la force de Nebraska, aux ressorts plus comiques que dramatiques, bien joué, bien pensé, bien filmé et par conséquent, fort recommandable !
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