AlloCiné
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Votre avis sur L'Odyssée ?
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Avis mitigé.
De très belles images, jeu d'acteurs excellent même si Pierre Niney surpasse les monstres Tautou et Wilson...l'empreinte Comédie Française?
Gros intérêt du film, le portrait sans concession de l'homme derrière le Commandant Cousteau.
Par contre de nombreux passages en anglais (sous-titrés) cassent le rythme tellement Lambert Wilson bilingue s'efforce vainement de parler un mauvais anglais alors que Pierre Niney est censé le parler couramment, mais...
Le réalisme des scènes sous-marines avec les nuages de bulles est saisissant mais invraisemblable. Dans la réalité le plongeur perd son air et fait fuir les poissons.
Enfin et surtout le côté mélo sentimental devient vite pesant.
De très belles images, jeu d'acteurs excellent même si Pierre Niney surpasse les monstres Tautou et Wilson...l'empreinte Comédie Française?
Gros intérêt du film, le portrait sans concession de l'homme derrière le Commandant Cousteau.
Par contre de nombreux passages en anglais (sous-titrés) cassent le rythme tellement Lambert Wilson bilingue s'efforce vainement de parler un mauvais anglais alors que Pierre Niney est censé le parler couramment, mais...
Le réalisme des scènes sous-marines avec les nuages de bulles est saisissant mais invraisemblable. Dans la réalité le plongeur perd son air et fait fuir les poissons.
Enfin et surtout le côté mélo sentimental devient vite pesant.
Interprétation impeccable, images superbes, bande originale géniale, tout est réuni pour rendre ce biopic très réussi. Le parti pris de raconter l'évolution du travail de l'homme au bonnet rouge au travers de sa relation tumultueuse avec son fils est totalement judicieux.
on navigue entre film et documentaire pas mal de lenteur
on regarde mais sans jamais y plonger vraiment
pas de quoi se jetter a l eau
on regarde mais sans jamais y plonger vraiment
pas de quoi se jetter a l eau
S'atteler à raconter une part de vie de l'une des plus grande figure du 20ème siècle n'est jamais chose aisée, d'autant plus si celle-ci a été mythifiée de son vivant, se voyant dès lors dotée d'une aura protectrice compliquant considérablement la moindre critique qui oserait effrité sa légende. Exercice périlleux donc, mais pourtant remarquablement réussi grâce à l'Odyssée, qui loin de glorifier le Commandant Cousteau, présente un portrait tout autant à charge que à décharge. L'homme et sont oeuvre sont présentées pour ce qu'elles sont, avec leurs forces et leurs faiblesses, car après tout c'est aussi cela l'objectif : montrer l'homme derrière le mythe. Les images sont somptueuses et la bande originale dessert correctement l'atmosphère du film. On regrettera cependant le montage qui se montre qualitativement inégalitaire au long du film. Les transissions entre les passages intenses et les parties plus lentes sont trop abruptes, ce qui casse le rythme, de même que certaines longueurs dont on se demande s'ils étaient bien nécessaire. Enfin, chapeau bas à Lambert Wilson, plus convainquant que nature sous le fameux bonnet rouge du Commandant. Un bon film qui sans être un chef d'oeuvre démontre tout de même que le cinéma français en a encore sous le coude.
Ce film est magnifique ! Un des meilleurs ! Les français sont capables de faire quelque chose de bien mieux que ces gros blockbusters américains ! Images sublimes, paysages exceptionnels, mise en scène belle, lumière sublime et acteurs époustouflants ! L'histoire est pas mal aussi, on découvre une famille qui a bien exister et que je ne connaissais que de nom vaguement ! A voir !
vidalger
Le film sur l'épopée Cousteau reste à faire. Jérôme Salle s'est contenté de sortir une vieille huître du formol et d'exposer platement sa biographie (pardon, on dit biopic aujourd'hui) sur un ton tantôt admiratif, tantôt accusateur. Où on découvre que le héros de notre enfance trompait sa femme (ouh là là, c'est pas bien) et s'engueulait parfois avec ses enfants (scoop). Quelques belles images ne suffisent pas à briser l'ennui qui tombe sur le spectateur un peu perdu dans le désordre des différentes directions prises par le réalisateur.
Bon film : on en apprends beaucoup sur l'homme et son génie créatif en avance sur son temps, sur ses relations avec les siens, ses zones d'ombres, et ses fils.
Les plongées sont aussi très belles.
Les plongées sont aussi très belles.
Un très bon film qui nous fait découvrir une personnalité célèbre atypique : le commandant Cousteau.
Je connaissais très peu de chose sur lui et là, j'ai pas mal appris. Plus complexe qu'il n'y paraît, cet homme était imprégné d'un rêve d'enfance qui l'avait envoûté : sa lecture de 20000 lieues sous les mers de Jules Vernes au point d'être attiré et de vouloir vivre l'exploration des fonds marins. Fort de compétences acquises dans l'armée, il s'en va courir le monde pour financer son projet. Un rêveur qui a concrétisé un désir jugé fantasque quitte à renoncer à une vie confortable avant de devenir un véritable chef d'entreprise. Plusieurs sont venus le rejoindre dans cette aventure et avaient plutôt l'air content d'y participer. Un travail, certainement plus intéressant que bcp d'autres.
Mais tout cela a un prix et Cousteau, quoique pionnier dans la découverte des fonds marins, se voit de plus en plus concurrencé et peine à trouver l'argent. Les dettes s'accumulent, la menace d'une faillite, la nécessité de licencier se font plus pressant...Au point qu'il va prendre des risques surprenants, quasiment dingues avec son vieux navire pas très reluisant et son équipe de marins chevronnés.
La dimension écologique du film est surtout vue à travers le parcours de son fils qui se révèle plus sensible et sera davantage au contact de cette réalité cruelle qu'est la surpêche industrielle et les massacres qu'elle génère. Cousteau, lui, n'intervenant publiquement sur cette question que vers la fin de sa carrière, donnant, par sa voix populaire, plus de poids au discours militant.
Car ce film, c'est aussi une histoire familiale avec ses hauts et ses bas, même si dans l'ensemble le soutien est de mise. Surtout, un père et un fils qui se cherchent, s'apprécient mais s'engueulent aussi, ce dernier reprochant à son aîné la dimension économique de ses activités et son attitude envers sa mère. Là est en effet le point noir de la personnalité de Cousteau qui, devenu célèbre, ne sait pas résister aux charmes des femmes au grand dam de son épouse qui l'a pourtant toujours soutenue dans ses projets et à qui il doit l'acquisition du Calypso, fer de lance de l'aventure...
Bref un portrait riche et intéressant avec en toile de fond des paysages maritimes tantôt inquiétants, tantôt poétiques qui nous suivent partout à l'écran.
Je connaissais très peu de chose sur lui et là, j'ai pas mal appris. Plus complexe qu'il n'y paraît, cet homme était imprégné d'un rêve d'enfance qui l'avait envoûté : sa lecture de 20000 lieues sous les mers de Jules Vernes au point d'être attiré et de vouloir vivre l'exploration des fonds marins. Fort de compétences acquises dans l'armée, il s'en va courir le monde pour financer son projet. Un rêveur qui a concrétisé un désir jugé fantasque quitte à renoncer à une vie confortable avant de devenir un véritable chef d'entreprise. Plusieurs sont venus le rejoindre dans cette aventure et avaient plutôt l'air content d'y participer. Un travail, certainement plus intéressant que bcp d'autres.
Mais tout cela a un prix et Cousteau, quoique pionnier dans la découverte des fonds marins, se voit de plus en plus concurrencé et peine à trouver l'argent. Les dettes s'accumulent, la menace d'une faillite, la nécessité de licencier se font plus pressant...Au point qu'il va prendre des risques surprenants, quasiment dingues avec son vieux navire pas très reluisant et son équipe de marins chevronnés.
La dimension écologique du film est surtout vue à travers le parcours de son fils qui se révèle plus sensible et sera davantage au contact de cette réalité cruelle qu'est la surpêche industrielle et les massacres qu'elle génère. Cousteau, lui, n'intervenant publiquement sur cette question que vers la fin de sa carrière, donnant, par sa voix populaire, plus de poids au discours militant.
Car ce film, c'est aussi une histoire familiale avec ses hauts et ses bas, même si dans l'ensemble le soutien est de mise. Surtout, un père et un fils qui se cherchent, s'apprécient mais s'engueulent aussi, ce dernier reprochant à son aîné la dimension économique de ses activités et son attitude envers sa mère. Là est en effet le point noir de la personnalité de Cousteau qui, devenu célèbre, ne sait pas résister aux charmes des femmes au grand dam de son épouse qui l'a pourtant toujours soutenue dans ses projets et à qui il doit l'acquisition du Calypso, fer de lance de l'aventure...
Bref un portrait riche et intéressant avec en toile de fond des paysages maritimes tantôt inquiétants, tantôt poétiques qui nous suivent partout à l'écran.
Ce n'est pas un grand film, mais c'est un très beau film. La vie de la famille Cousteau a été si riche (hum...) qu'il a fallut choisir quoi aborder. J'aurais bien voulu en savoir un peu plus sur Simone et le deuxième fils.... Ou alors sur ses voyages et tournages... Sa vie sous la mer.... Mais il aurait fallu 2 heures de plus, ou un film en 3 épisodes. Donc je me suis contentée de ce que le film nous raconte, et très vite j'ai été prise dedans, le temps a passé vite, je me suis réjouis et mise en colère avec eux, j'ai été émerveillée par les scènes majestueuses avec les requins et les baleines ! Sur certains plans Wilson ressemblait énormément à Cousteau, le souvenir que j'en ai (je devais avoir 8, 10 ans quand il passait à la télé le dimanche !), son bonnet rouge, son col roulé.... J'ai appris des choses sur cet homme que j'ignorais, j'ai été choquée se sa mégalomanie et son opportunisme, et bien soulagée qu'il les perde grâce à son fils et se laisse toucher par la beauté de la nature qu'il s'est mis à défendre finalement... Au final, je trouve réussi le pari de nous raconter avec simplicité une vie aussi remplie en 2 heures, et avec des images du monde animal, sous-marin et terrestre qui font rêver. Même si l'image de Cousteau a été un peu épargnée (par l'absence de sa deuxième famille, de sa double vie - il était du signe des gémeaux !), le cinéma sert à informer, éveiller, faire réfléchir, mais aussi à apporter du rêve et du beau... Le mélange des deux est réussi ! Ce film m'a fait du bien.
C'est beau, on découvre un côté méconnu de Cousteau et de son fils. Belles prises de vue, les personnages sont crédibles, je m'attendais à un énième film sur la mer, mais non, il y a une histoire, vraie qui plus est ! A voir .
L'art du biopic se décline décidément en maintes formes, plus ou moins efficaces, plus ou moins adaptées à la figure étudiée. Pour parler du célèbre Commandant Cousteau, Jérôme Salle opte pour une brillante alternative, ni exhaustivité ni centralisme empêchant la hauteur de vue, c'est autant un film sur l'entourage de Cousteau, son « monde », à la fois intime et élargi, que sur la description des changements des mœurs de notre société à travers les décennies. La mer et ses habitants est le vrai sujet du long-métrage, la façon dont on la considérait dans les années 1950 quand on voulait la conquérir puis l'évolution des mentalités vers une volonté de la préserver avant tout. En tant qu'explorateur passionné, Cousteau a grandement participé à la prise de conscience générale, non sans être tombé auparavant dans de multiples travers. La palme d'or reçue par Le monde du silence en 1956 paraîtra incongrue aux enfants des années 1980 et 1990, et le point de vue consistant à condamner les exactions de l'équipage d'alors serait à la fois réducteur et anachronique. Aussi le coup de génie du film est d'avoir réservé ce regard critique à un des fils du commandant (nouvelle performance éblouissante de Pierre Niney), écologiste d'avant-garde dont l'opposition constante avec les ambitions de son père est un des fils rouges.
Loin de l'hagiographie, le récit se permet aussi de titiller la légende de l'homme au bonnet rouge (sans jamais l'écorner sur le fond) sur le plan privé (infidélités, choix égoïstes propres à tout passionné) et gestion (flop économique de certains de ses projets démesurés). L'homme de génie transpire tout autant à d'autres moments : visionnaire, culotté, audacieux, sans concessions. Ses traits péjoratifs semblent découler tout droit de ses qualités. En se concentrant sur sa période de navigateur, le film évite toute digression psychologique inutile sur un éventuel traumatisme d'enfance ou un choix de vie découlant de sa carrière militaire, laisse le spectateur libre d'interpréter les aspirations de Cousteau pour la mer. Lambert Wilson excelle dans ce costume d'homme aussi sobre qu'extraverti, Audrey Tautou est aussi très convaincante dans le rôle de la femme progressivement délaissée, elle donne à sa carrière des virages de plus en plus détonnants.
Sur le plan de la réalisation elle-même, le pari de l'équilibre entre histoire personnelle et grand spectacle est lui aussi tenu. L'expédition finale en Antarctique est particulièrement digne d'intérêt, n'a rien à envier aux grosses productions américaines, les montages permettant la mise en avant des contrastes entre le père et le fils sont tout aussi brillants. La musique utilisée est elle aussi en adéquation avec le sujet. Si défauts il faut signaler, ce serait ces quelques séquences longuettes (le feu de camp sur la plage en premier lieu) n'étant pas indispensables à l'intrigue. Mais ne boudons pas notre plaisir, nous voici face à un des meilleurs films français de l'année, voué logiquement à concourir à quelques statuettes à la prochaine cérémonie des Césars.
Loin de l'hagiographie, le récit se permet aussi de titiller la légende de l'homme au bonnet rouge (sans jamais l'écorner sur le fond) sur le plan privé (infidélités, choix égoïstes propres à tout passionné) et gestion (flop économique de certains de ses projets démesurés). L'homme de génie transpire tout autant à d'autres moments : visionnaire, culotté, audacieux, sans concessions. Ses traits péjoratifs semblent découler tout droit de ses qualités. En se concentrant sur sa période de navigateur, le film évite toute digression psychologique inutile sur un éventuel traumatisme d'enfance ou un choix de vie découlant de sa carrière militaire, laisse le spectateur libre d'interpréter les aspirations de Cousteau pour la mer. Lambert Wilson excelle dans ce costume d'homme aussi sobre qu'extraverti, Audrey Tautou est aussi très convaincante dans le rôle de la femme progressivement délaissée, elle donne à sa carrière des virages de plus en plus détonnants.
Sur le plan de la réalisation elle-même, le pari de l'équilibre entre histoire personnelle et grand spectacle est lui aussi tenu. L'expédition finale en Antarctique est particulièrement digne d'intérêt, n'a rien à envier aux grosses productions américaines, les montages permettant la mise en avant des contrastes entre le père et le fils sont tout aussi brillants. La musique utilisée est elle aussi en adéquation avec le sujet. Si défauts il faut signaler, ce serait ces quelques séquences longuettes (le feu de camp sur la plage en premier lieu) n'étant pas indispensables à l'intrigue. Mais ne boudons pas notre plaisir, nous voici face à un des meilleurs films français de l'année, voué logiquement à concourir à quelques statuettes à la prochaine cérémonie des Césars.
Je ne suis pas une passionnée de la vie de Cousteau mais ce film est remarquable, et passionnant. L'histoire est tout à fait intéressante. Les acteurs sont excellents. Audrey Tautou trouve enfin un rôle sa mesure, car elle est pour moi une superbe actrice. Les images sub et sous marines sont magnifiques. Et puis le sujet de l'écologie est traité sans lourdeur mais comme une nécessité et une évidence. C'est u donc un excellent film ne pas rater.
quelle vie... on en apprends plus sur ce personnage emblématique . de belles images, de beaux paysages sur fonds de saga familiale. un bon moment.
Film magnifique qui rend bien les relations délicates dans le couple et avec les fils. Beaucoup d'émotion et quelques larmes. Des images magnifiques
Un film très beau, très émouvant...sur la vie, l être humain et la mer.
Audrey Tautou, Lambert Wilson et surtout Pierre Niney sont fabuleux.
Audrey Tautou, Lambert Wilson et surtout Pierre Niney sont fabuleux.
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