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titicaca120
384 abonnés
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3,5
Publiée le 13 octobre 2016
racontez 50 ans de passion en deux heures est très difficile. donc on survole toute l'existence de Cousteau sans jamais approfondir les sujets. c'est sur qu'a ses débuts il a commis des erreurs et il le reconnaît mais après il se rachète et devient le bon papy que tout le monde aime. le trio d'acteurs est épatant. seul petit bémol j'aurais bien aimé voir plus de fonds marins et d'animaux mais en survolant tout c'était à prévoir.
Ce long métrage est un grand film sur un personnage connu de tous... Jérôme Salle a su brillamment mettre scène cette aventure de plusieurs décennies, traversée de joies, de découvertes et de drames. Lambert Wilson campe un parfait commandant Cousteau face à Audrey Tautou excellente et à Pierre Niney impressionnant.
Un beau film construit sur une photographie naturelle sublime. C'est admirablement bien joué (Wilson, Tautou, Niney). Cela se regarde sans déplaisir mais il manque, à mon goût, un soupçon de folie, de piquant, du rythme tout simplement afin d'éveiller quelques réactions, afin de complètement capter l'attention. Après, est-ce fidèle à la réalité ? Il semblerait que oui, JYC n'était pas l'homme parfait sans aspérités (légèrement mégalo, des intérêts mercantiles certains avant de s'engager en faveur de l'environnement et de la protection des océans, sa relation père/fils jonchée de hauts et de bas) dépeint en son temps. Mais bon, c'est le lot de tout héros... Ce biopic aura eu le mérite d'aviver ma curiosité sur la vie et les inventions du Commandant Cousteau.
C'était pas mal... MAIS (car il faut le dire) : - Lambert Wilson n'est pas à la hauteur - un film où on prend parfois le temps de bailler - scénario mal ficelé - sans connaître réellement la vie de Cousteau, j'ai ressenti l'idée d'un film le présentant comme un "con", un homme égoïste obsédé par une passion dévorante, coincé par l'argent, qui (par miracle) devient défenseur de l'environnement après avoir fait 100000 fois le tour de la planète (il était temps?).
Pierre Niney s'est déjà vu plus convaincant, heureusement Audrey Tautou sauve le jeu.
Bien fadasse Scénario bien pauvre et décousu ,sans âme par contre le trio Autou,Pierre nIney et Lambert Wilson est excellent et relève la médiocrité du film .
La reconstitution très crédible de La Calypso, la qualité des grimages et costumes, la beauté des images de la séquence sur l’Antarctique sauvent cette réalisation. où l’on apprend que Couteau était un piètre époux et père, coureur de jupon égocentrique et peu soucieux des contingences comptables. Et alors ? Quel intérêt ? Le casting prometteur est au service d’un scénario très pauvre. Plus de 3 quarts d’heure de la projection semblent épouvantablement longs, n’apportent rien et pourraient être condensés en 5 minutes, laissant ainsi de la disponibilité pour plus d’images sous-marines et pour approfondir le volet « ingénierie » de la vie de Cousteau. L’ensemble est plat. Les images sous-marines ne rivalisent jamais avec celles des reportages de Couteau. Les dialogues sont à la limite de la mièvrerie . La justesse des interprétations assurées par les acteurs principaux n’arrive pas à donner du relief et du souffle à ce film.
La musique pour donner plus d'émotions aux images est malheureusement plus saoulante qu'autre chose. Sinon l'histoire de la famille Cousteau nous nous fait réaliser que JYC n'a pas toujours été blanc comme neige. Toutefois pour ceux qui ont connu les aventures du commandant au bonnet rouge, vous allez aimer revoir cette équipe au milieu de beaux paysages.
Decu par la qualite des images et la premiere partie du film bizarrement pas passionnante malgres toute l'energie debordante de cet homme. Heureusement la seconde partie avec l'engagement ecologique et l'emotion du a son fils redonne du tonus et plus d'intensite au film.
J'ai passé deux heures devant un aquarium. C'est long, très long. C'était pourtant un bel objet. Pour 22 millions d'euros, il y avait tout ce qu'il faut comme herbes à belle allure, des décors grandioses, des poissons en veux-tu en voilà, même un orchestre de violons et quelques acteurs connus qui faisaient trempette dedans ! Mais, même dans le plus bel aquarium du monde, se passionner pour cette vie aquatique qui se résume à quelques gracieux mouvements de nageoires ou ondulations de quelques espèces colorées relève ou de la passion la plus aveugle ou d'un cerveau reptilien. "L'odyssée" nous cause de la vie du commandant Cousteau, homme que l'on a tant aimé à la télévision quand on était môme, nous enthousiasmant pour ses aventures sous-marines. Le portrait oscille entre l'hagiographie et l'envie d'écorner un peu l'image de l'homme au bonnet rouge, histoire de donner un vague intérêt au film. Seulement à l'écran, à part peut être une seule scène qui doit dépasser les trente secondes, c'est une succession de pastilles magnifiquement léchées façon carte postale. Cela aurait pu donner un joli tableau pointilliste mais, au final, on a l'impression de se retrouver devant le rayon poissonnerie kitschement mis en scène du Leclerc d'à côté. L'esthétique donnée à cet ensemble, c'est à dire ce nappage de couchers de soleil à gogo, de scène de bord de mer filmés en fin d'après-midi lorsque l'astre solaire donne de jolies couleurs orangers, d'amples mouvements grandioses de caméra, balayant, au choix, la mer ou Pierre Niney et Lambert Wilson joliment bronzés, tirent ce biopic vers l'enluminure publicitaire. La fin sur le blog
Ce film qui a du coûter très chère par les moyens mis en œuvre est censé nous raconter la vie du commandant Cousteau. Hors cette vie n'est réduite qu'à ses conquêtes amoureuses, de "faiseur" de film et d'observation des animaux marins. Ne connaissant pas bien l'œuvre de Cousteau, je pense qu'il a apporté au niveau technologique une grande évolution au scaphandre, et cela est tout juste abordé dans le film. L'ensemble est long et devient pesant: voyage incessant, maitresses multiples, description psychologique de Cousteau très superficielle. Dommage, cela aurait pu être un document passionnant sur l'histoire d'un homme qui a conté dans l'évolution des technologies modernes. Serge.G
L'art du biopic se décline décidément en maintes formes, plus ou moins efficaces, plus ou moins adaptées à la figure étudiée. Pour parler du célèbre Commandant Cousteau, Jérôme Salle opte pour une brillante alternative, ni exhaustivité ni centralisme empêchant la hauteur de vue, c'est autant un film sur l'entourage de Cousteau, son « monde », à la fois intime et élargi, que sur la description des changements des mœurs de notre société à travers les décennies. La mer et ses habitants est le vrai sujet du long-métrage, la façon dont on la considérait dans les années 1950 quand on voulait la conquérir puis l'évolution des mentalités vers une volonté de la préserver avant tout. En tant qu'explorateur passionné, Cousteau a grandement participé à la prise de conscience générale, non sans être tombé auparavant dans de multiples travers. La palme d'or reçue par Le monde du silence en 1956 paraîtra incongrue aux enfants des années 1980 et 1990, et le point de vue consistant à condamner les exactions de l'équipage d'alors serait à la fois réducteur et anachronique. Aussi le coup de génie du film est d'avoir réservé ce regard critique à un des fils du commandant (nouvelle performance éblouissante de Pierre Niney), écologiste d'avant-garde dont l'opposition constante avec les ambitions de son père est un des fils rouges. Loin de l'hagiographie, le récit se permet aussi de titiller la légende de l'homme au bonnet rouge (sans jamais l'écorner sur le fond) sur le plan privé (infidélités, choix égoïstes propres à tout passionné) et gestion (flop économique de certains de ses projets démesurés). L'homme de génie transpire tout autant à d'autres moments : visionnaire, culotté, audacieux, sans concessions. Ses traits péjoratifs semblent découler tout droit de ses qualités. En se concentrant sur sa période de navigateur, le film évite toute digression psychologique inutile sur un éventuel traumatisme d'enfance ou un choix de vie découlant de sa carrière militaire, laisse le spectateur libre d'interpréter les aspirations de Cousteau pour la mer. Lambert Wilson excelle dans ce costume d'homme aussi sobre qu'extraverti, Audrey Tautou est aussi très convaincante dans le rôle de la femme progressivement délaissée, elle donne à sa carrière des virages de plus en plus détonnants. Sur le plan de la réalisation elle-même, le pari de l'équilibre entre histoire personnelle et grand spectacle est lui aussi tenu. L'expédition finale en Antarctique est particulièrement digne d'intérêt, n'a rien à envier aux grosses productions américaines, les montages permettant la mise en avant des contrastes entre le père et le fils sont tout aussi brillants. La musique utilisée est elle aussi en adéquation avec le sujet. Si défauts il faut signaler, ce serait ces quelques séquences longuettes (le feu de camp sur la plage en premier lieu) n'étant pas indispensables à l'intrigue. Mais ne boudons pas notre plaisir, nous voici face à un des meilleurs films français de l'année, voué logiquement à concourir à quelques statuettes à la prochaine cérémonie des Césars.
Un peu longuet au début, un peu longuet à la fin, avec heureusement tout ce qu'il y a entre les deux très fréquentables. Oui, parce qu'entre le sempiternel passage sur la jeunesse du héros et un loooonnnggg message écologique façon « save the planet » (aussi sympathique soit-il!!), il y a heureusement ce qui touche directement à la figure de Cousteau et de tout ce qu'il a représenté, notamment pour ceux ne le connaissant que de nom. C'est certes classique, mais Jérôme Salle a mis le paquet pour nous offrir quelque chose de très beau visuellement spoiler: (notamment dans la dernière partie et cet océan de glace : whaou) et si le regard porté sur le Commandant reste clairement bienveillant, il n'hésite toutefois pas à appuyer parfois là où ça fait mal, notamment dans la relation complexe qu'il pouvait avoir avec son fils ou le pur « businessman » qu'il était devenu un temps, son manque d'intérêt pour l'écologie et surtout les animaux étant alors évidents. L'ensemble est cohérent, s'appuyant sur un scénario solide et faisant un tour d'horizon relativement large de « l'empire Cousteau », avec ses aspects positifs comme négatifs. Et le goût du voyage, là encore avec ce qu'il implique de préparations et de conflits, est joliment mis en évidence. Interprétation de qualité, notamment le duo Lambert Wilson - Pierre Niney, sans oublier une Audrey Tautou dans un second rôle évitant joliment la platitude. Après, pas de grandes révélations non plus, et sans doute le regard aurait-il mérité d'être encore plus aiguisé sur l'homme, mais pour une fois qu'un film français, aussi classique soit-il, se donne du mal formellement tout en proposant une vision pas trop lisse d'une gloire nationale, on ne va pas s'en plaindre. Plutôt pas mal.