Avis : Pirates des Caraïbes : la Vengeance de Salazar - Page 5

Qui dit nouveau numéro dit incontestablement nouveau méchant : Javier Bardem (Skyfall) méconnaissable en Capitaine Brand, tient l’affiche avec épatement. Aussi, la présence évidente de Jack Sparrow se conjugue avec un casting générationnel qui s’adapte. Après quatre numéros valorisant la présence d’Orlando Bloom et Kera Knightley, ce nouvel opus signe une vague de renouvellement emprunt à la jeunesse avec un couple en tête d’affiche : Brenton Thwaites (Gods of Egypt) et Kaya Scodelario (Le Labyrinthe). Alors que le démarrage du film épate et la découverte de nouveaux personnages excite, le soufflet retombe peu à peu et ce, parallèlement à l’ajustement du récit. Un sentiment de déjà vu s’installe rapidement avec en arrière goût, une impression de répétition soigneusement recontextualisée. C’est ainsi que « Pirates de Caraïbes : La Vengeance de Salazar » se qualifie comme étant mieux que son prédécesseur sans être pour autant à la hauteur des trois premiers. Ceci dit, le film présente une performance esthétique sans égale et admirable, pleine de couleurs, de paysages et d’harmonie. Quelques scènes d’actions faisant preuve d’imaginations parviennent à estomaquer, comme cette attaque de requins franchement bluffante et sûrement le meilleur passage du film. Marque de fabrique de « Pirates de Caraïbes », l’humour est savamment travaillé. Les sketchs frisent le n’importe quoi, certains sont hors contexte et n’ont absolument rien à voir avec l’histoire mais peu importe, cette constituante de Jack Sparrow est sûrement la seule qui ne périme pas. Bilan : Parce qu’on ne le dit jamais assez, ce dernier « Pirates des Caraïbes » fait (encore…) partie de ces machines à succès. Un sixième opus, si il y a, frôlerait l’indigestion commerciale.
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Pirates des Caraïbes est une grosse saga cinématographique de mon enfance peut-être la plus importante avec Harry Potter et la première trilogie de Gore Verbinsky est splendide tous les films sont d'excellents divertissements, puis il y a eu le quatrième film de Rob Marshall, et je dois dire que je l'ai vu deux fois maximum et que je n'en garde pas un souvenir clair mais la première fois, j'avais aimé et la deuxième beaucoup moins Will Turner et Elizabeth Swan manquaient. Et bonne nouvelle Will Turner est de retour ! pour 3 minutes de temps d'écran, mais on a son fils, Henry qui en plus d'être moins charismatique que son père est un peu tête à claques, bon Carina Smyth est un peu la nouvelle Elizabeth et Kaya Scodelario tient plutôt bien son rôle de femme forte, Javier Bardem en méchant fonctionne bien et sa backstory est assez bien expliqué pour en avoir peur, mais on regrettera Davy Jones, Geoffrey Rush est de retour pour prendre son rôle de Capitaine Barbossa et joue magnifiquement bien c'est un vraiment un excellent acteur, et évidemment Johnny Depp revient dans son rôle culte le fameux Capitaine Jack Sparrow, film plutôt court et qui passe vite, le rythme et le montage est efficace, la musique est toujours aussi entraînante et épique, des effets spéciaux toujours de très bonne facture et une scène post générique qui raviront les fans. 15,5/20

On ne peut pas être totalement conquis par la Vengeance de Salazar, tout simplement parce qu'il y a d'énormes passerelles scénaristiques totalement affligeantes, c'est trop simpliste. Cette réalisation veut rendre hommage aux trois premiers films, pourtant il ne fait que l'en éloigner, pas autant que le quatrième avec Penelope Cruz, qui a totalement disparu de la circulation, mais il rend certaines explications incohérentes : La boussole par exemple spoiler: , ce n'est pas la première fois que Jack la quitte des mains et pourtant elle n'a jamais réveillé Salazar...
et bien d'autres incohérences que je vous laisse découvrir concernant le trident et aussi....Le hollandais volant (et son capitaine, quel qu'il soit). Le retour d'Orlando Bloom est mal introduit, spoiler: alors que dire de l'apparition fugace de Keira à la fin et pire encore de la scène après film
. Ce qui sauve réellement ce cinquième opus c'est l'humour, on ne peut pas lui enlever, mais cela ne fait pas tout. Non sérieusement, allez le voir, mais appréciez-le à sa juste valeur et vous serez nostalgique des trois premiers. Il y a tellement de choses à dire que je vais laisser chacun faire son avis... Au sixième !

J'aurais dû mal à défendre ce nouveau volet d'une saga que j'adore parce qu'il comporte trop de défauts a mon goût. Déjà que la relation entre Will et Élisabeth n'était pas incroyable mais alors là, avec Carina et Henry, on est tombé au plus bas des personnages secondaires intéressants. Heureusement que Johnny Depp est là pour largement relever le niveau, ainsi que Javier Bardem qui fait un des meilleurs mechants du cinéma, même si Bill Nighy était excellent en Davy Jones, Bardem est bien au dessus pour moi. Les costumes sont bons mais beaucoup trop propres, même quand les personnages tombent, ils ont un visage maquillé aussi propre qu'avant. Je trouve qu'il y a beaucoup de facilitées scénaristiques, et que beaucoup de choses sont forcées, a chaque fois qu'un personnage important est en danger, il se fait sauver juste avant de mourir, on dirait presque que les méchants attendent qu'on sauve leurs ennemis. Sinon on a une belle fin plaisante sous l'eau, de beaux plans, notamment avec les bateaux et de bonnes musiques. Malheureusement le film met trop de temps a se mettre en place et a introduire des personnages nuls.

Les vieux Pirates à l'abordage ?

Beaucoup moins sombre que le 2 et 3. On replonge dans un Univers digne du premier épisode de la saga.

Le contexte : 

L'univers de ce cinquième volet des Pirates des Caraibes se déroule durant les dernières heures de gloires de Jack Sparrow et de Barbossa. Nos héros ont vieillis.

Les personnages : 

Jack Sparrow est bien présent dans le film. Toujours ivre, avec ce sentiment en d'approcher de ses vieux jours. Il reste le même qu'avant, mais se pose des questions sur son avenir de Pirates.
Le capitaine Salazar a un historique très bien construit et les motifs de sa vengeance sont assez clairs.
Barbossa, lui, possède une grande armée et se retrouve être très riche.

Les personnages secondaires :

Le fils de Will Turner : Henry (adulte) spoiler: qui a juré de sauver son père en trouvant le Trident de Poséidon afin de détruire tous les sortilèges sur Terre.

Carina Smyth : une femme scientifique, qui n'a pas le droit d'exercer la science parce que c'est une femme. On l'insulte de sorcière.

La vraie sorcière, qui n'apporte pas grand chose au scénario. Elle n'apparaît que 2 fois, mais elle crève l'écran avec son crâne rasée et son maquillage sombre sur la peau.

Un capitaine de la flotte britannique. spoiler: il n'apporte rien à l'intrigue, il fait office de cadavre avec ses hommes pour montrer que Salazar est très très méchant. lol


Il y a une triste tentative de faire naître une relation amoureuse entre Turner et Smyth. Mais l'alchimie ne fonctionne pas entre les deux, on n'y croit encore moins que la relation entre Keira Knightley et Oralndo Bloom (déjà mal écrit dans les précédents opus, c'est mon opinion perso) D'ailleurs, c'est 2 personnages sont des clichés, et très peu marquant.

Les dialogues :

Jeux de mots et blagues en tout genre. Mise à part les dialogues entre Turner et Smyth, qui sont d'un cliché digne des dialogues des années 90. Les autres échanges verbaux sont le plus souvent drôle.

Les chorégraphies : 

Elles sont très bien réalisées pour la plupart, même si on peut trouver un peu longuet la scène d'introduction. spoiler: La banque qui est trainée par les chevaux, c'est un peu long.
Les scènes de combat avec les bateaux sont forcément les meilleurs (pour un film de Pirates, heureusement). La scène de fin est étrange (Salazar qui propulse Jack avec un jet d'eau ??? C'est chelou comme procédé de torture !!!

Le Fil Rouge et les Coups de Théâtre :

Le fil rouge, c'est la quête du Trident spoiler: (aussi du Compas qui mène au Trident)
pour chacun des protagonistes qui s'imaginent l'attribution d'un nouveau pouvoir. Et comme lors des précédents opus, les protagonistes se rencontrent de manière illogique, la destinée faisant le reste.
Et le coup de théâtre apporte un coup émotionnel là où personne ne l'attendait. Il arrive assez tardivement et c'est un peu dommage, car cela aurait surement considérablement modifier l'intrigue. spoiler: Lorsque Barbossa apprend que sa fille est en fait Carina Smyth.


Le décor et les costumes :

spoiler: Le monde sous l'eau et l'île du Trident sont justes magiques. Le bateau de Salazar est effrayant !
Les costumes ont toujours eu de la gueule dans cette saga. Le petit détail qui tue, c'est le Rubis sur le livre, qui se détache comme çi on l'avait collé avec de la vieille colle UHU !! lol

La B.O :

Il n'y aurait pas de Pirates des Caraibes sans cette musique qui envoie du lourd. Elle est distillée comme il se doit, juste ce qu'il faut pour apprécier l'aventure.

Ma scène préférée :

spoiler: La révélation à propos de la fille de Barbossa.


Mon plan préférée :

spoiler: La manoeuvre du Black Pearl dans les souvenirs de Salazar


Le petit :

Le retour du Black Pearl !

Le petit - :

Les personnages Henry Turner et Carina Smyth.

Conclusion :

Un film qui semble boucler la boucle pour nos aventuriers. Très regardable. ;)

Ce film doit conclure une saga qui m'a fait rêvé avec la trilogie Verbinski et avec aussi un quatrième opus qui m'a laissé un avis très très mitigé. Alors pour commencer, après Pirates des Caraïbes 4 qui m'a bien divisé en ne proposant pas grand chose par rapport à la trilogie de Gore Verbinski, j'avais un peu d'attente pour ce cinquième opus avant sa sortie en 2017 même si je me disais d'un côté comment Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar pourra reconstruire le navire après que Rob Marshall l'a bien coulé ? Eh bien, pour ce cinquième opus, on ne va pas reprendre Rob Marshall à la réalisation en le remplaçant par le duo de réalisateurs norvégiens Espen Sandberg et Joachim Ronning, on va se séparer des deux scénaristes fétiche Ted Elliottt et Terry Rossio en les remplaçant par Jeff Nathanson, un des scénariste qui a collaboré avec Steven Spielberg (Arrête moi si tu peux, Le Terminal ou encore Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal) avec plus ou moins de succès pour ces précédents films. Du coup, quel est le résultat final ? Pour ma part, il a réussi à reconstruire le navire mais il y a tout de même quelques erreurs où Nathanson et le duo Ronning Sandberg n'ont pas eu le temps de corriger ou bien ne les avait pas constaté à temps. En terme de réalisation, on a vraiment un esthétique vraiment colorée ce qui est assez agréable à regarder même si par moment il y a des effets spéciaux pas terrible mais au moins ça propose quelque chose visuellement parlant. Bon même si cela n'atteint que la cheville de la réalisation de Gore Verbinski pour les trois premier volets. Il y a vraiment des scènes qui me rappelle la trilogie de Verbinski sans pour autant les copier collé comme le faisait Star Wars 7. Concernant le jeu d'acteur, Johnny Depp est vraiment excellent, le mec lorsqu'il joue Jack Sparrow, c'est de l'or dans les cinq films, et on regarde un Pirates des Caraïbes pour voir Jack Sparrow, pour Johnny Depp, on ne va pas le regarder pour un autre acteur, pour un autre personnage, non. On le regarde pour Johnny Depp car en soit, c'est en partie grâce à lui que cette saga a eu son lot de succès, c'est pas Orlando Bloom, Keira Knightley ou Geoffrey Rush, attention ils sont excellents dans leurs rôles, ils vivent dans leurs rôles, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais c'est Johnny Depp qui a été nominé aux Oscars de 2004 pour la catégorie du meilleur acteur, pas les autres, c'est lui qui est le moteur, le pilier de cette saga, et c'est pour ça que nous spectateurs qu'on va voir le film, bon on va le voir aussi pour l'intrigue et l'histoire bien sûr. Alors du côté de la nouvelle garde, on a Brenton Thwaites qui joue pas trop mal son rôle de Henry Turner (fils de Will et Elizabeth°, là c'est un petite pépite que Disney a bien flairé dans le coin, bon il n'a pas fait que succès cet acteur mais il a encore une carrière devant lui qui l'attend, Disney l'a vraiment mis en avant dans ce cinquième opus de Pirates des Caraïbes et cet acteur peut encore jouer dans pleins d'autres films, il n'a que 31 ans cette année, donc il a encore le temps de jouer pleins d'autres second rôles à Hollywood. On a aussi une nouvelle actrice du nom Kaya Scodelario (le Labyrinthe notamment) qui incarne bien aussi son perso fénimin Carina Smith,au moins elle propose un jeu qui s'inspire du jeu de Keira Knightley sans pour autant la calquer, elle est comme Brenton Thwaites quelqu'un qui a encore de l'avenir, une carrière qui est devant elle, et moi j'ai trouvé le duo Henry/Carina très intéressant et attachant dans le film, bon certes pas autant que Will et Elizabeth, mais moi j'avais envie de retrouver l'ambiance de la trilogie Verbinski dans les suites, moi je ne suis pas contre si on fait des suites à une franchise qui a eu un lot de succès énorme mais qui au moins propose du renouveau et reprend des éléments qui ont fait le succès des films précédents, au moins le film qui suit après trois précédents films et si ce n'est pas le cas ben au moins rattrapez vous avec le film d'après, et bien dans ce cinquième opus, on retrouve cette ambiance Verbinskienne par rapport à Pirates des Caraïbes 4 bon j'ai pas trouvé quelconque élément de la trilogie. Alors, revenons aux acteurs, Javier Bardem excelle dans le rôle du Capitaine Salazar, il est crédible en antagoniste par rapport à Ian McShane bon, j'ai Trouvé Ian McShane un peu comme l'obligé de Disney sans être un acteur qui apporte une touche personnel, alors que Bardem lui au moins, il avait son propre style de jeu d'acteur où son personnage était menaçant pour notre cher Jack en difficulté pendant tout le film, ce qui en plus n'arrangeait pas vraiment les choses pour notre cher moineau ! Le personnage du Capitaine Salazar possède une intrigue riche par rapport au personnage de Jack Sparrow et c'est pour ça que c'est vraiment un point positif du film. Geoffrey Rush, plus besoin de dire qu'en Barbossa il est excellent parce que là, c'est devenu mon Barbossa préféré, c'est cette version du perso dans ce cinquième film que je préfère le plus même si je l'aime beaucoup dans le 1 et le 3, le 2 il ne fait qu'une apparition et dans le 4 j'ai trouvé le personnage un peu victime de facilités scénaristiques. Niveau action, on retrouve là aussi l'ambiance des batailles navales verbinskienne tout en proposant en plus du renouveau, le Silent Mary (navire du capitaine Salazar dans le film) est au moins plus actif que le Queen's Anne Revenge dans le quatrième opus, et le Revenge dans ce film est un tout petit peu plus montré en avant face à d'autres navires, mais bon je ne vais rentrer dans ce petit détail là. On retrouve le Black Pearl qui répond présent encore dans cette opus après un petit séjour dans une bouteille. Niveau humour, je retrouve l'humour de la trilogie bien présent dans ce film, la musique qui cette fois ci n'est pas composée par Hans Zimmer mais par Geoff Zanelli est pas mal comme celle du 4, même si elle n'est pas non plus original. Pour conclure cette critique, c'est un film ou j'ai retrouvé l'ambiance mise en place par Verbinski dans sa trilogie, j'ai trouvé l’esthétique du film très très coloré, peut être plus coloré encore que celle des trois films Verbinski mais faut que je revois les 5 films pour voir si c'est vraiment le cas, ce film n'est pas sans défaut j'en suis conscient mais largement au dessus de la Fontaine de Jouvence, je lui mets une note de 4/5.

J'ai 2 avis différents sur ce film : en tant que fan de la saga et en tant que spectateur lambda. (suivant mon positionnement les avis peuvent se contre dire

En tant que fan :
Je l'attendais depuis des années et il est enfin sorti ! Dès les premières images on est dans l'ambiance. C'est super de revoir les personnages qui ont fait la force de Pirates Des Caraïbes comme Will Turner et Elizabeth Swan mais j'ai été à la fois déçu. Cumulé on doit voir le capitaine du Hollandais Volant 2 minutes et Mme Turner 1 minute. Il y avait quelque chose à faire avec ces deux personnages. Que devient Mme Turner, capitaine du bateau des Singaporien et Reine de la confrérie? On a plutôt l'impression qu'elle a repris sa vie de fille d'un haut placé dans la société et abandonné sa vie de pirate. Le rôle d'Orlando Bloom est tout aussi minable. C'est vraiment dommage de ne pas les avoir offert un meilleur rôle car pour ma part, j'attendais leur retour pour savoir ce qui se passe après la guerre.
Le méchant, le capitaine Salazard, est super bien fait ! J'adore ses cheveux qui flottent, sa façon de bouger etc. cela rend super bien. Le point noir c'est que ce méchant et son équipe est un mixte des 2 précédents méchants : Davy Jones et le Capitaine Barbosa. Donc déçu qu'il ne soit, finalement, pas très original. Déçu aussi de son histoire. Le flashback était super mais on reste sur notre fin concernant la malédiction du Capitaine Salazard. Il tombe dans l'eau et devient La Mort? Serious man??
L'intrigue du film se met trop vite en place, cela la rend moins crédible.
J'ai l'impression que l'on passe plus de temps sur terre que sur bateaux.
Le film a perdu le fils. On perd un peu l'idée de la piraterie.
Il y a beaucoup de clin d'oeil sur les précédents volets et cela rend prévisible des passages. La fin est magique ( et bizarre, malaisant) est plus comme un hommage aux acteurs principaux de la saga. La dernière image de Jack est fidèle aux précédentes fins et superbe.
Cet épisode est peut être le plus drôle.
Bref, ma note en tant que fan est 4/5.

En tant que spectateur lambda :
C'est un film qui semble est un film hommage aux acteurs aimés pour les fans donc si on n'est pas fan je ne pense pas que l'on ait passé un bon moment. Le soucis c'est l'intrigue. Comme dit plus haut, elle est trop vite mise en place. On a pas le temps de comprendre et de se sentir concerné.
On s'éloigne de l'univers des pirates.
La note : 2/5.

Note globale 3/5.

Ce 5ème opus de la saga est fidèle à ses prédécesseurs. On y retrouve l'humour, les cascades délirantes, les galères de Jack Sparrow (même si c'est parfois un peu loufoque). Les scènes de batailles navales sont superbes. Par contre j'aurais aimé voir plus le hollandais volant avec William Turner qui se serait par exemple immiscé dans les discussions aux cotés de Jack et Barbosa. J'ajouterais aussi que l'histoire de la malédiction m'a déçu, c'est en effet la 3ème fois que l'équipage d'un bateau est maudit (Squelettes dans le 1, coquillage dans le 2). Un meilleur épisode que le précédent mais qui manque d'audace et qui est en dessous du 2ème opus (Davy Jones !) et du premier selon moi.

Et un cinquième film pour la franchise de Pirates des Caraïbes. Franchement ce n'est pas le plus intéressant. On se lasse un peu de voir toujours les mêmes cascades ou les sottises de Jack Sparrow (quelques passages nous font doucement rire). L'introduction de deux nouveaux personnages (le fils Turner et une astrologue dont je ne me rappelle plus le nom) n'apporte rien à l'histoire même si elle tourne autour d'eux. À la limite, celui qui est le plus captivant est Salazar dans sa quête de vengeance. Toutefois on apprécie les bons combats navals et la chasse avec les requins zombies!

Franchement pas au niveau de ses prédécesseurs même si l'univers est toujours là. Ce dernier volet semble sonner la fin de la saga et ce ne serait sans doute pas un mal. On a fait le tour des océans bien plus loin que les mers des caraïbes.

Après 7 ans d'absence, Jack Sparrow revient sur nos écrans dans Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar et on peut dire que ce retour est réussi. L'ambiance de la franchise est respectée avec un Johnny Depp toujours génial dans le rôle du capitaine Jack Sparrow. Néanmoins, les nouveaux personnages introduits dans ce film, Henry Turner et Carina Smyth, ne sont pas assez marquants et passent un peu trop au second plan. Ce cinquième opus voit également le retour de Will Turner et Elizabeth Swann dans la franchise et même si on ne les voit pas très longtemps à l'écran, leur retour reste touchant et émouvant. Enfin, en ce qui concerne l'antagoniste du film, le capitaine Salazar, ce dernier ne fait pas pâle figure par rapport aux anciens méchants de la saga et son développement est intéressant, même si cela provoque quelques incohérences dans la saga. Concernant la musique, cette dernière est le plus gros défaut du film. Le compositeur Geoff Zanelli ne livre aucun thème marquant et ne fait que ressortir les anciens thèmes de la saga.
Bref, ce nouveau Pirates des Caraïbes réussit à renouer avec l'esprit de la saga et à nous divertir durant ces deux heures de visionnage et nous livre une très belle fin qui pourrait très bien terminée la série en beauté si jamais aucune suite ne voit le jour.

Je ne suis pas un expert de cette saga donc je ne pourrais comparer ce film aux précédents. Néanmoins je trouve cet opus séduisant. Nous retrouvons Johnny Depp dans son rôle qui lui va si bien et un scénario mêlant à la fois histoires de famille & côté aventurier. Des effets spéciaux spectaculaires. De l'humour bien dosé dans le style spécial Pirates des Caraïbes. Un film très plaisant à voir!

Il aura fallu attendre six ans pour revoir Jack Sparrow à l’écran. Cette fois-ci, le film est réalisé par Joachim Rønning et Espen Sandberg et le scénario est de Jeff Nathanson.
Cette fois-ci, le méchant est le capitaine Salazar, un ennemi que Jack a affronté il y a bien longtemps. De nouveaux personnages apparaissent également, notamment le fils de Will et Elisabeth Turner. Mais aussi de vieilles connaissances…
Si cet épisode n’est pas aussi bien que les trois premiers, il est mieux que son prédécesseur direct. Le méchant est charismatique spoiler: , et ce n’est pas un pirate à la base
. Son équipage spoiler: , bien qu’un peu déjà vu (encore des morts pas-tout-à-fait-morts)
a un design surprenant, mais qui rend bien. Le fils Turner n’a pas beaucoup de charisme, mais Carina Smyth en a, ce qui fait d’elle un personnage plus intéressant qu’Elisabeth Swann à ses débuts. Jack Sparrow en fait comme à son habitude, avec notamment des séquences un peu trop grosses pour être amusantes spoiler: (tirer tout un bâtiment et un coffre-fort de plus d’une tonne avec des chevaux…)
.
Une certaine confusion est provoquée par des éléments scénaristiques spoiler: : à la fin du quatrième film, Barbossa reprend l’équipage de Barbe Noire ; pourtant Scrum est avec Jack au début de ce film. Jack a volé sa boussole à Tia Dalma, mais d’après ce cinquième film, cette boussole lui fut léguée par un capitaine. Ladite boussole a une contrepartie en lâchant la chose que son propriétaire redoute le plus sur lui s’il s’en sépare, mais Jack l’a prêtée à plusieurs personnes dans le passé sans que cela ne se produise. Le nain Marty, supposé être mort entre le 3e et le 4e film, tout comme Mullroy et Murtogg réapparaît sans explication.
Bref, une foule de détails qui nuisent à la cohérence de la saga.
spoiler: De plus, et c’est une tendance fâcheuse dans les blockbusters, à chaque fois qu’un personnage évoque sa mort, où tire le bilan de sa vie… il meurt à la fin. C’est trop prévisible.

A noter la présence d’une scène d’après générique spoiler: , qui annonce le retour éventuel d’un personnage important
. Le caméo de Paul McCartney est un des bons moments du film.
Un film pas mauvais, mais pas exceptionnel non plus.

Certains le considèrent comme le film de trop, je n'irais pas jusque là , le film est toujours satisfaisant dans les acteurs et les personnages. spoiler: La mort de Barbossa est probablement trop romancée.

13/20

On croyait la saga morte et enterrée, tout du moins d’un point de vue artistique, après 15 ans d’existence et un quatrième épisode très moyen. Elle s’offre, avec "La vengeance de Salazar", une jolie et inattendue renaissance. Les scénaristes ont visiblement compris ce qui ne fonctionnait pas dans l’opus précédent (à commencer par l’omniprésence de Sparrow, devenu la seule et unique attraction) et qu’ils aient rectifié le tir. On retrouve, ainsi, le ton de la trilogie d’origine et ce mélange ce comédie et d’aventure, saupoudré d’une pointe horrifique. On retrouve, également, de véritables enjeux dramatiques spoiler: (la quête du fils de Will pour faire revenir son père, Barbosa qui se découvre une fille et s’offre une réhabilitation…)
, des trahisons et autre combats navales en pagaille et nous en apprend un peu plus sur le passé de Sparrow (via un flash-back et un rajeunissement plutôt réussis). Le film joue, d’ailleurs, à fond la carte de la nostalgie, comme le confirme spoiler: les caméos de certains personnages emblématiques (Will Turner joué par Orlando Bloom, Elizabeth Swan jouée par Kiera Knightley et l’ombre de Davy Jones en menace finale)
. On retrouve une BO (signée Geoff Zanelli, qui reprend en partie les partitions cultes de Hans Zimmer) qui prend toute sa place et transcende le film... même si je n’aurai pas été contre un nouveau thème original, comme avaient su le faire les deuxième et troisième épisodes. Enfin, et surtout, on retrouve la dynamique qui avait fait le succès de la saga, avec un Jack Sparrow servant d’élément perturbateur (et, donc, de voleur de scène) à un couple atypique qui fait avancer l’intrigue. Pour la peine, on en serait presque revenu à une formule trop classique… mais le souvenir encore douloureux de l’opus précédent rend indulgent. Et puis, "La vengeance de Salazar" dispose d’un certain nombre d’atouts non négligeables qui lui permette de se distinguer gentiment. Son méchant (campé par un Javier Bardem, comme toujours, habité), tout d’abord, s’avère assez original dans son obsession contre Sparrow et, surtout, dans ses limites physiques qui le rendent intéressant (contrairement aux méchants tout puissants et increvables, qui ne sont jamais très passionnants). Son look (ainsi que son bateau et son équipage) en fait, du reste, un vrai personnage de conte d’horreur et donne une indéniable force visuelle au film. Le couple vedette est, également, une satisfaction puisqu’il a bénéficié d’une écriture dont n’avait pas bénéficié le jeune marin et la sirène de "La Fontaine de jouvence". Ici, Henry Turner (Brendon Twaithes, un peu trop beau gosse pour être totalement convaincant mais qui fait le boulot) est un fils qui a grandi sans son père et qui entend tout faire pour le délivrer de sa malédiction. Quant à Carina Smyth (Kaya Scoledario, excellente), elle épate par sa volonté de transcender son statut de femme auquel la société veut la cantonner. Leur relation fait, du reste des étincelles et ne correspond pas forcément aux canons habituels. Et puis, il y a, bien sûr, Jack Sparrow (Johnny Depp, en meilleur forme ici que dans les tabloïds) sans qui la saga ne serait rien et qui retrouve de sa superbe (et de son intérêt !), à coups de dialogues percutants, d’état d’ivresse quasi-permanent et de coups tordus en tout genre. Quant à Barbosa (Geoffrey Rush, toujours aussi cabotin mais avec une pointe d’humanité complémentaire), il retrouve son rang d’ancien rival devenu allié mais pas trop, qui fait tout son sel. On pourra toujours reprocher à l’intrigue de tirer un peu trop sur la corde niveau "rencontres fortuites" mais bien opportunes spoiler: (Salazar qui tombe sur le fils de Will Turner, Henry qui tombe sur Sparrow, Barbosa qui tombe sur sa fille…)
. Le film met, du reste, un peu de temps à trouver sa vitesse de croisière. Mais ces défauts sont acceptables dans ce genre de production (qui plus est quand on n’en attend pas forcément grand-chose) et sont gommés par la qualité des dialogues, souvent très drôles spoiler: (je ne me suis pas encore remis de la scène de la blague de l’Oncle de Sparrow, campé par Sir Paul McCartney en personne !)
et la mise en scène bien foutue de Joachim Rønning et Espen Sandberg, qui laisse à penser que le budget alloué est bien supérieur au film précédent (ce qui n’est pourtant pas le cas !). Ainsi, sans atteindre la qualité et l’originalité de la trilogie originale, "La Vengeance de Salazar" reste un épisode qui a rendu tout son souffle à une saga moribonde et qui remplit pleinement son rôle de divertissement spectaculaire. On en attendrait presque la suite… spoiler: ne serait-ce que pour voir ce que les scénaristes comptent faite de la forte intrigante scène post-générique.