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7eme critique
544 abonnés
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2,5
Publiée le 15 septembre 2017
C'est donc une quête au Trident de Poséidon qui nous attend cette fois-ci ! Toujours aussi joli visuellement, ce cinquième volet des aventures de Jack Sparrow sera avant tout marqué par l'arrivée d'un méchant charismatique aux traits bien pensés, campé par l'excellent Javier Bardem. On connaît les qualités esthétiques de cette saga, et nous ne serons donc pas surpris sur cet aspect (les réalisateurs Joachim Rønning & Espen Sandberg rempliront leur part du contrat). En revanche, c'est une tout autre histoire vis à vis de ce scénario, qui suivra une fois de plus la trame habituelle, au point d'en devenir une pâle copie des précédents épisodes, tout en rajoutant des "coïncidences" aberrantes où les liens de parenté seront de la partie, tous réunis sur un navire, avant d'approcher une histoire d'amour banale avec ces deux jeunes mannequins. "Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar" joue la facilité et l'improbabilité, et ne nous épargnera pas non plus d'un sacrifice final ridicule. La technique visuelle est aiguisée, mais la mécanique devient extrêmement redondante, de quoi nous lasser de ces aventures.
Dans cette saga au niveau globalement déclinant, ce 5e opus a simplement confirmé mes craintes: la créativité des scénaristes et réalisateurs semble malheureusement avoir sombrée dans le triangle des Bermudes, en meme temps que Johnny Depp, dont le personnage devient carrément insupportable. Bref, mal écrit, mal réalisé, plombé par des facilités à peine croyables (les requins-zombies !) et des effets-spéciaux kitchs à souhait, La vengeance de Salazar peut rester au placard.
On n'y croyait plus vraiment et ne l'attendions pas plus que ça, mais bon... Le cinquième volet de « Pirates des Caraïbes » est là ! Et bizarrement, à chaque fois j'y crois, d'autant qu'ayant déjà vu les quatre premiers au cinéma, je me dis « logiquement » : pourquoi ne pas aller voir le cinquième ? Et finalement, on ne regrette pas vraiment le déplacement tout en se disant qu'on aurait pu s'en passer... Un peu plus excitant et rythmé que la décevante « Fontaine de jouvence », « La Vengeance de Salazar » s'appuie sur une histoire honnête à défaut d'exploiter tout son potentiel, ainsi qu'évidemment des effets spéciaux de qualité, notamment dans la spectaculaire dernière partie. Pour le reste, c'est vraiment la routine, avec toujours la même recette ne se renouvelant absolument pas, à l'image de celui-ci qui était la force de la saga et en est presque devenu la faiblesse : Jack Sparrow, dont l'humour nous laisse de plus en plus de marbre, sans oublier quelques vrais loupés (la première course-poursuite est trop longue, mais que dire de la scène du "mariage forcé" de Jack, au-delà du gênant)... Le film fait le job, sans plus, à l'image de nouveaux héros mignons mais un peu fades (surtout lui), heureusement « sauvé » par la présence de Javier Bardem, méchant de bonne facture soutenu par des effets visuels bluffants... Voilà voilà. Je ne me suis pas trop ennuyé, mais pas spécialement éclaté non plus : cela aurait pu être mieux, pire aussi... Pourquoi pas, à condition de ne pas en attendre grand-chose.
A une époque où tout se franchise et se démultiplie comme des Gremlins malveillants au contact d’une flotte hyper chlorée, que dis-je une armada de gouttes amères, l’univers Pirates des Caraïbes n’échappe pas à cette triste destinée faite d’impersonnalité passée à la photocopieuse, tout en scellant les concepts originaux dans des coffres inaccessibles dans les profondeurs de l’océan hollywoodien.
Mais comment toucher le cinéphile endurci, capable d’échapper à ce jeu de dupe, quand le cœur n’y est pas ? Sûrement parce qu’il est avant tout question de renflouer l’aumônière des ventripotents producteurs, consumant l’originalité à chaque cigare pétuné. Des industriels qui au final ont tellement peu de confiance dans le renouveau de leur produit qu’ils se retrouvent à réincorporer les personnages originels pour des scènes purement futiles (fan service oblige), et à nous offrir un post-générique tentaculaire, comme pour traduire le déclin d’une saga autrefois aventureuse et sensationnelle, en faisant ici l’économie des frais de recherche et développement. Une magie qui semble donc disparue à jamais avec le départ de Gore Verbinski, une magie que Disney tente aujourd’hui de reproduire en vain à travers ses diverses adaptations live sans en insuffler une once d’émotion.
A tel point qu’ils semblent nous rabâcher l’éternelle excuse du « C’était mieux avant » en axant l’intrigue sur la nostalgie d’un passé glorieux, fait de personnages charismatiques et d’un sens hors du commun pour l’épique. Un mot que Hollywood semble avoir oublié ces dernières années à force de tout passer à la moulinette des effets spéciaux inutiles et démesurément anti-spectaculaires. Cultivant l’invraisemblance visuelle et uniformisé sur le modèle commercial du blockbuster linéaire, ce cinquième opus s’enferme donc dans le carcan de la banalité, suivant les pas du naufrage de la fontaine d’incontinence.
Pourtant, jouer la carte de la nostalgie aurait pu donner quelque chose de convenable, là où l’émotion n’a lieu d’être qu’à travers les envolées de la partition originale de Hans Zimmer. Mais mes souvenirs de jeunesse n’ont resurgi que pour effectuer l’inévitable constat d’une œuvre sans ambition aucune, préférant tirer sur des ficelles narratives usées à défaut de renouveler le souffle homérique ; la platitude du récit ne faisant que renforcer l’insignifiance de l’œuvre à mon égard.
Les mimiques de Johnny Depp, épuisant une nouvelle fois des caractéristiques inhérentes à son alcoolo déluré avec une excessivité presque dérangeante, n’arrangent en rien le bourbier dans lequel Disney s’est encore foutu. Un auto-sabotage dans les grandes largeurs, préférant à la folie des grandeurs le divertissement standardisé sans aucune saveur. D’autant plus que chaque tentative aventureuse se solde par une redite insensée d’épisodes exaltés des premiers opus, sabordant le fougueux navire de son invraisemblance digne des vertigineuses aventures de Xander Cage. A l’image de ce casse de banque dénué de toute excitation ou de cet acte final biblique d’une fadeur à vous couper l’envie de saluer des poissons derrière une vitre.
Pire encore, cette étrange impression artificielle et insincère flottant sur l’œuvre, celle d’assister à une attraction où l’on dégobille son gueuleton réchauffé de la veille : faire la queue, attendre pour finalement errer sur l’eau au milieu d’automates défectueux jusqu’à la terne descente finale, espérée mais trompeuse, puis vient le haut le cœur et ne reste qu’un goût amère en bouche. La déliquescence est telle que la croisière aux caraïbes s’apparente plus à une promenade familiale imberbe dans le « It's a Small, Small World ». Et autant dire que ce n’est pas le charisme d’huître de Brenton Thwaites qui empêchera le bateau de couler.
Car, en voguant sur les flots de l’accoutumé, le récit se perd dans une niaiserie inopportune (retrouvailles familiales, humour féministe tout en lourdeur, Bardem plus inoffensif qu’un pistolet d'abattage, etc.) là où Verbinski insufflait une véritable noirceur et frénésie dans l’écriture. Au point qu’une franche amnésie vous harponnera à la sortie de cette émanation mercantile sans piquant : des âmes vagabondes au service d’une franchise condamnée, attendu qu’au cœur de l’océan, personne ne vous entendra sombrer. Et rares sont les séquences permettant à cette Vengeance de Salazar d’émerger à la surface de l’acceptable.
Tout compte fait, sous les promesses de jouvence, l’amertume ressentie face au saccage de mon enfance n’a d’égale que l’insipidité de ce Suicide Squale.
Un nouvel opus sans originalité narrative : on reprend la même recette et on recommence. Bref, notre ami Jack est encore parti pour combattre des mort-vivants. Dommage, la Fontaine de Jouvence avait au moins eu l'originalité d'innover sur ce point. Certains apprécieront peut-être le retour dans l'intrigue des personnages principaux des trois premiers films, mais il s'agit là d'une bien maigre consolation pour ce nouvel opus qui manque de rythme et d'originalité en dépit d'un jeu plus que correct de la part de ses acteurs. Les visuels impressionnants ne parviennent pas à combler l'abysse narrative du film ainsi que son manque de rebondissement et c'est bien dommage. Divertissant mais déjà vu donc. Nonobstant ces critiques, la scène post-générique laisse cependant entrevoir l'espoir d'un sursaut de la franchise dans le cadre d'un hypothétique nouvel opus.
J'avais vu la bande annonce et j'étais vraiment pressée de le voir au cinéma et là un peu déçue... On ne retrouve pas vraiment l'univers de Pirates des caraïbes, l'humour est vraiment très lourd par moment, l'histoire est mal faite on devine tout de suite et c'est beaucoup trop gros! C'est dommage il y avait un vrai potentiel avec de nouveaux acteurs qui sont plutôt bien dans leur rôle, le retour des anciens et un vrai méchant... Bon divertissement sans plus.
Un pirates des caraïbes parmi tant d'autres. Toujours la même chose j'ai l'impression. Cependant, j'ai passé un bon moment. Les images sont magnifiques en IMAX. Mais je ne vois pas trop quoi dire à par le fait que se soit un pirates des caraïbes... Ca ressemble aux précédents, c'est sa propre catégorie de films.
Un scénario qui laisse à désirer. La saga perd de son charme, les trois premiers films étaient biens et se suivaient sans problème avec un méchant très convaincant et sérieux. Depuis Jusqu'au bout du monde, on sent bien que l'unique but est de faire de l'argent sur le rôle de Jonny Depp. Malgré de bons effets spéciaux et une belle réalisation, l'histoire n'est pas convaincante et les nouveaux personnages à peine introduits. Dommage pour une saga qui a autant de succès de perdre peut à peut ses atouts...
Après un quatrième opus détonnant, la saga revient aux origines : un équipage maudit face à Jack Sparrow et un nouveau couple légèrement plus attachant. Le scénario ne fait pas dans l’originalité, et c’aurait été égal si on avait eu notre de dose de scènes époustouflantes et de gags mémorables. Mais les premières se comptent d’une main, et certaines blagues sont d’une lourdeur jamais vue dans les caraïbes, si elles ne sont pas même recyclées. Pas désagréable, mais on était habitué à plus de richesse.
Dommage que cette saga creuse encore le sillon du film apocalyptique : trop de scènes plongées dans la pénombre où les images de synthèse, souvent laides, nous plongent dans un univers de jeu vidéo où la vitesse prime avant le rythme du récit.
Je ne regrette pas de l'avoir vu mais vraiment ce n est pas mon genre de films :/ Après il faut reconnaître que les images sont juste magnifiques. dommage je n aime pas le rôle de Jack. J'imagine que seul les fans se rendent à ce genre de séance moi ce n'etait pas lon cas et du coup je n'ai vu Pirates des Caraïbes avant et ce n'est pas près d'être le cas. mdr
Film trop niais trop peu crédible et trop fantastique on ne ressent même plus le coté flibustier en herbe mais plus que une course contre des démons. De beau effets spéciaux certe même un peu trop pour un scenariau devant ce dérouler au 17 eme
Le premier opus était une excellente surprise malheureusement la magie n'opère plus et on a l'impression de voir un remake mais avec de moins bons comédiens et surtout moins charismatiques pour ne pas dire insipides. Le numéro de Depp reflète bien le problème du film cest du vu du revu du réchauffé et on est vraiment lassé à force.
Moins mauvais que le 4ème même temps, difficile de faire pire), mais c'est quand même très poussif. On sent Johnny Depp à bout et qui se sert de se film pour essayer de refaire surface, mais rien n'y fait. Lui qui était le point fort des premiers films devient le boulet de celui là. Il est dans la caricature de son personnage du début à la fin. Côté scénario, c'est également assez bancal. spoiler: Quel est le lien entre la boussole et Salazar ? Aucune idée . On devine tout de suite spoiler: le rapprochement qu'il va y avoir entre Henry (Will) Turner et Carina (Elizabeth). La première scène spoiler: avec le braquage de la banque a été copié sur Fast and Furious 5 sans le moindre scrupule . Même Geoffrey Rush qui était excellent dans tous les autres films semble lui aussi à bout. Les seuls points positifs de ce film sont à attribuer à Javier Bardem, excellent dans le rôle du méchant, et aux effets spéciaux.