I want to die (The unforgiving ), direct to DVD tout frais sortit il y’a de cela quelque temps, réalisé en 2010 par Alaistar Orr n’est pas un film banal. En effet, ce film narre l’histoire de deux victimes d’un tueur mystérieux masqué qui sévit dans les coins paumés d’Afrique du Sud (Ah bon ? Afrique du Sud ? Le pire c’est que déjà le cadre ici, importe peu, alors quand en plus, on ne s’en rend même pas compte…Enfin bref). S’en suivra alors un interrogatoire des deux victimes, mais plusieurs questions subsistent : Pourquoi eux ? Et pourquoi diable leurs opinions divergent ? Tout d’abord concernant le scénario, celui-ci à l’air très simpliste voir trop simpliste au premier abord, jusqu'à ce que les victimes rentrent dans des explications afin d’identifier leur bourreau et de savoir pourquoi eux. Finalement, on y retrouve, dans ce long-métrage, des clins d’œil et références évidentes au chef d’œuvre qui a je pense, inspiré ce film, à savoir le film culte réalisé en 2004 par James Wan, Saw et son célèbre tueur au puzzle. Plusieurs répliques y font référence à travers l’inspecteur en charge de l’affaire, à travers quelques plans comme ces deux personnes enchaînés, tiens manque plus que la salle de bain, on s’y croirait. Enfin je ne parle pas de qualité évidemment, car ici, on ne joue pas dans la même cour je dirais puisque bien qu’il soit munis ici, de deux twists (le premier que j’ai deviner), il s’avère assez imprévisible, quoi qu’il n’y avait pas mille possibilités non plus, le problème ici, c’est qu’on attend trop les révélations, alors on n’est forcément déçu par la fin, en aucun cas qui s’est facilité la tâche, mais heureusement que quelques bons pans de l’histoire sont là pour rattraper quelques défauts évidents bien qu’ils ne sauveront aucunement le film de son manque de budget par exemple. Les acteurs ne sont quand à eux, aucunement crédible (Ryan Macquet et Claire Opperman) qui livrent des interprétations vraiment fausses et mauvaises. De plus, l’un des principaux défauts du film reste ses plans et sa caméra qui ne cesse de gigoter dans tout les sens. Diable, le caméraman aurait-il la tremblote ? Bref, ça n’enlèvera pas heureusement quelques rares beaux plans utilisant assez bien les jeux de couleurs quelquefois efficace, mais bon, on retiendra en particulier le grand nombre de fondus noir. Et combien de temps ce film ferait sans les fondus noir; sachant qu’il ne fait qu’1H13 rien qu’avec le générique de début et de fin ? Sinon, la mise en scène est assez moyenne, et l’histoire assez vite expédier, les scènes se suivent et se ressemblent, de plus els dialogues sont assez hétérogènes, autant certains sont assez pertinents, autant d’autres font grise mine par leur côté « téléfilm » bien accentuer par ce très mauvais doublage français ! Finalement, I want to die est vraiment un film très hétérogène au bilan assez mitigé. Dommage, un plus gros budget aurait moins fait pâlir le spectateur à certains moments.