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Caine78
6 712 abonnés
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3,0
Publiée le 25 octobre 2013
Rappelant inévitablement « Quartet » sorti trois mois plus tôt, ce qui s'est d'ailleurs fortement ressenti au box-office, « Le Quatuor » (oui, les titres aussi se ressemblent pas mal !) n'a pourtant pas à rougir. C'est vrai que l'on pourrait jouer au jeu des similitudes entre les deux œuvres, mais alors que le premier est avant tout une comédie, celui-ci reste principalement un drame. Le film fonctionne d'abord grâce à ses acteurs, tous excellents (les grands Christopher Walken (pour une fois dans le rôle d'un très très gentil) et Philip Seymour Hoffman en tête), et apportant beaucoup d'authenticité et de sensibilité à des personnages auxquels nous nous attachons aisément. Mais pas uniquement : bien que l'ensemble ait un petit goût de déjà vu, l'ensemble reste constamment crédible, et a la bonne idée de nous présenter quelques sous-intrigues bien vues, notamment cette romance « breezyenne » entre Mark Ivanir et la belle Imogen Poots, véritable révélation faisant de chaque apparition un bonheur pour le spectateur. Et puis de façon plus générale, c'est une œuvre sur la vieillesse, mais jamais sinistre. Au contraire : si l'on nous montre les ravages de cette dernière sur les uns et les autres, l'espoir est loin d'être absent, à l'image d'une séquence finale sobre et émouvante. Bref, « Le Quatuor » a beau ne pas payer de mines, il propose en définitive suffisamment de pistes intéressantes et de (très) jolis moments pour nous y faire adhérer sans trop d'efforts : sans être un incontournable (la réalisation reste très sage), il n'en est pas moins appréciable.
A ne pas confondre avec Quartet, Le quatuor évoque lui aussi la musique classique avec un très beau casting réunissant Catherine Keener, Christopher Walken, Philip Seymour Hoffman, Mark Ivanir sans oublier la jeunette Imogen Poots qui vient apporter un peu de fraicheur si j’ose dire. De par son sujet, le film est forcément segmentant aussi les amateurs des œuvres de Beethoven sauront mieux apprécier les mélodies qui nous sont interprétés à travers ces instruments nobles. Pour les autres spectateurs, ça ne donnera pas forcément envie d’aller assister à un concert mais l’histoire est touchante avec un final plein d’émotions (qui laisse toutefois des questions en suspens) où, c’est logique, les violons sont de sortie !
Magnifique, sublime, un film sur un sujet exigeant, chaque acteur doit incarner valablement un musicien, et celà est crédible ; le scénario est d'une grande finesse, sur des rapports humains riches où la maladie d'un des musiciens remet progressivement l'ensemble en question.
Christopher Walken et Philipp Seymour à leur plus haut niveau.
Un bien beau film, posé et juste, qui tire surtout sa force de par ses comédiens. A ce titre, Philipp Seymour Hoffman est magnifique dans ce film. Quel plaisir aussi de retrouver Christopher Walken. Egalement, les scènes dramatiques sont d'une belle intensité, et puis quelle musique!!
Le film est peut-être un peu lent à démarrer puis il devient un peu plus dynamique quand sont révélés les problèmes psychologiques des personnages. Le métier de musicien ne fait pas bon ménage avec la vie privée et la vie de famille. La description de la relation mère-fille est émouvante. Le faux pas d'un époux est banal mais la réaction de l'épouse paraît assez vraie. J'aime bien le personnage de la jeune-fille blonde amoureuse et joyeuse. Et la musique dans tout ça ? Il faut quand même aimer la musique de chambre pour apprécier pleinement le film. La musique est finalement le personnage principal et on se prend à le trouver trop envahissant quand il rompt une histoire d'amour qui paraissait magnifique.
Quartet est à la Grande-Bretagne ce que Quatuor est aujourd'hui aux USA. Pas d'humour à la sauce british ni de sexagénaires en pension, mais des rivalités au sein d'un quatuor à cordes. Quand l'un des membres annonce aux autres qu'il est atteint de la maladie de Parkinson, de vieilles rancœurs vont ressurgir et chacun devra se remettre en question.
Il est toujours nécessaire pour un orchestre de s'échauffer avant le grand saut. Les instruments s'accordent et le « la » doit être donné. Le Quatuor lui met un peu trop de temps à se chauffer pour enfin, entrer dans le vif du sujet. Nous pouvons comprendre que le réalisateur soit passionné par la musique classique, et plus particulièrement les quatuors à corde, mais son film nous surcharge de ce genre musical, de sorte qu'il en devient indigeste.
Il y a bien certains propos intéressants à analyser ici et là, comme l'identité même d'un quatuor (quel est le rôle de tel violon, etc...), ou l'influence que la musique peut avoir sur l'existence de passionnés, mais l'ensemble est quelque peu prévisible et pesant. Beaucoup d'histoire de cœurs diminuent la puissance émotionnelle et psychologique du Quatuor. Seul Walken arrive à s'en tirer vraiment en jouant un homme de valeur au passé douloureux, désabusé en voyant ce que devient sa formation musicale.
Le casting a beau être prestigieux (Keener, Hoffman, Walken), aucune performance n'est à retenir. On conçoit aisément que l'importance ici n'est pas l'individuel mais le collectif, mais nous pouvons insister en affirmant que de tels acteurs n'avaient pas forcément leur place dans ce film très anecdotique. Tout est finalement trop propre et mathématiques pour que nous puissions apprécier cette musique et la passion de ces artistes à leur juste valeur. L'impression qu'ils se fassent plaisir sur scène ne se fait pas ressentir, l'empathie étant donc impossible.
Pour couronner un ensemble moyen, le final est trop long et n'est pas abouti d'un point de vue cinématographique. Pourquoi ? Tout simplement parce que Zilberman s'entête à vouloir hacher un morceau de Beethoven durant quarante minutes avec des fondus enchainés incessants. Résultat, la magie que la scène devrait procurer n'apparait à aucun instant, mais le pathos de mauvais goût lui, ressort de manière trop flagrante. Pourvu de bonnes idées, Le Quatuor finit sur une mauvaise note.
Le Quatuor" est un film tantôt touchant, tantôt trop sombre pour émouvoir. Les quatre comédiens principaux sont bons et justes, l'histoire d'un violoncelliste découvrant sa maladie et réfléchissant aux incidences qu'elle aura sur la survie du quatuor est touchante, mais l'émotion disparaît souvent au détour d'un dialogue qui cherche sans arrêt la petite bête. On se sent exactement comme les personnages qui au lieu de s'émouvoir ou de se rapprocher du personnage malade de Chritopher Walken en profitent pour laver leur linge sale en famille. Tout le monde en prend pour son grade et si le principe est intéressant et crédible (l'approche de la mort engendre souvent un sentiment de réglage de compte "avant qu'il soit trop tard"), le rendu est plutôt sombre et glacial : peu d'émotion émerge. Certains moments de grâce sont atteints lorsque les musiciens se taisent et jouent ensemble, les personnages parlant alors par regards, respirations et mouvements. C'est ici que l'émotion arrive, alors que l'on prend silencieusement conscience de tout : les rapports conflictuels entre les personnages, les non-dits qui blessent, le fait que la maladie de Parkinson commence à
Nous étions 2 pour voir 'le Quatuor', ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Même r Hoffman ne sauve pas ce film de la fadeur. On ne s'intéresse ni au quatuor, ni à ce fameux (??) morceau de Beethoven, ni aux histoires des uns et des autres. Tout est prévisible et manque cruellement de finesse.
Ce film sensible et juste présente une métaphore intéressante entre la musique et la vie. Les acteurs (et particulièrement Christopher Walken) interprètent magistralement les membres de ce quatuor malmené par la maladie, les egos, les histoires d'amour et d'amitié compliquées, ...
un excellent film, plein d'émotion, très puissant. Inutile d'être un passionné de musique classique, pour aller le voir, même si bien sur elle ne fait qu'augmenter la force des sentiments exprimés. Les acteurs sont grandioses, magnifiques. c'est une histoire entre 4 personnages qui ne font qu'un lorsqu'ils sont ensemble dans la musique et qui vont découvrir malgré eux que l'équilibre de leur quartet était fragile.
Beaucoup de choses justes dans le discours musical des personnages, notamment pendant les cours. Mais c'est à peu près tout ce qu'il y a de positif. Pour le reste, tellement de choses irréalistes dans ce film que l'on n'y croit pas un seul instant: le choix d'un violon par les parents pour leur fille sans même lui demander son avis et duquel on n'a tiré que quelques notes avant la mise aux enchères (ben non, cela ne se passe pas comme ça, le choix d'un violon de valeur!), ou cette scène finale que presque tout le monde dans les commentaires précédents plébiscitent... Aucun quatuor n'interromprait jamais le finale du Quatuor op. 131 pour faire un changement de violoncelliste, aucun! Quelle faute de mauvais goût! Que de ridicule dans le mélodrame! Le scénario est assez faible, alors que le sujet était très bien choisi, car les (vraies) histoires de (vrais) quatuors sont passionnantes - et souvent mélodramatiques, sans qu'il soit besoin d'en rajouter beaucoup... Mais surtout, quelle torture de voir les mains gauches des acteurs sur les touches des instruments, ou leur tenue d'archet! Même s'il faut reconnaître qu'ils ont été très bien coachés et que c'est mieux que dans beaucoup d'autres films mettant en scène des musiciens, il faudrait que les réalisateurs comprennent qu'il faut absolument éviter de braquer la caméra sur les mains des musiciens: essayer de faire croire que ces débutants jouent l'op. 131 nuit gravement à la crédibilité de tout le film! Et comme ce film s'adresse tout de même à des mélomanes (qui sont souvent musiciens eux-mêmes par ailleurs), il aurait doublement fallu éviter.
Excellent. La critique de Télérama est nulle et non avenue, nous ne sommes pas dans une salle de concert mais au cinéma avec de VRAIS Acteurs qui joutent !!! Vost qui donne du rythme, plein d'émotions. Non sensible à l'univers de la musique et aux émotions, s'abstenir.
Christopher Walken est un acteur génial. Depuis "Voyage au bout de l'enfer", il suffit qu'il apparaisse à l'écran pour donner au film une toute autre dimension. Dans "Le Quatuor", il réussit par sa prestation unique pendant les dix dernières minutes du film à renverser totalement l'ennui du spectateur. Magique ! La scène du concert est d'une très grande émotion. Mais, reconnaissons-le, avant cette fin sublime, nous avions dû souffrir le scénario poussif d'un quatuor qui se déchire, sous l'effet de la jalousie, de l'égocentrisme, de la concupiscence... Des passions humaines courantes qui sont à peine atténuées par l'amour de la musique. Eh oui, les musiciens sont des êtres ordinaires. Belle découverte !... Certes, les acteurs sont bons, avec un Seymour Hoffman toujours très puissant dans son jeu. Mais l'ennui était au rendez-vous. Surtout que contrairement au récent "Carnage" de Roman Polanski qui raconte également l'histoire d'un autre quatuor qui se dispute, il n'y a pas d'humour dans l'univers de la grande musique. Ce film vaut donc d'abord par cet acteur unique, Christopher Walken, qu'on voit hélas si peu sur nos écrans... Messieurs les réalisateurs, faites un effort, et offrez à ce joyau l'écrin qu'il mérite....