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    Le Quatuor
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    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2013
    La musique, la vraie (pas la musiquette) s'écrit souvent dans la douleur, toujours dans l'émotion. Elle s'interprète de même, et aucune interprétation n'est similaire, car nourrie de l'émotion (voire de la douleur) des musiciens. Ce "A Late Quartet" illustre cette constatation banale d'une façon qui peut paraître également banale, avec une description par le menu de quelques semaines du travail du quatuor "La Fugue", quand reprend la saison musicale, par la préparation du concert du 25ème anniversaire, à New York, avant tournée mondiale, comme à l'accoutumée. Peter Mitchell (Christopher Walken, parfait), le violoncelliste septuagénaire, apprend qu'il est au début d'une maladie de Parkinson, qui va rapidement l'empêcher de tenir sa place dans la formation et prépare sa succession. Mais ce passage de témoin ne va pas se faire aussi facilement qu'il l'escomptait, car entre les réveils d'égo du second violon, Robert Gelbart (Philip Seymour-Hoffman, magnifique), lesquels ne s'arrêtent pas au seul plan professionnel, ce qui provoque l'ire de l'altiste, Juliette, par ailleurs son épouse (Catherine Keener, toujours aussi lumineuse) et la romance "inappropriée" de Daniel Lerner, le premier violon (Mark Ivanir - que je découvrais) avec la jeune et prometteuse Alexandra, la fille des Gelbart - 20 ans de moins que lui au compteur (Imogen Poots - la Britannique vue récemment en fille trop gâtée du "Very Englishman"), les chausse-trappes imprévues se multiplient, qui rendent le climat jusque-là serein entre les trois quadras et leur mentor (Juliette est d'ailleurs la "presque" fille de Peter et de sa défunte épouse Miriam, cantatrice pour sa part) de plus en plus lourd. La carrière de Peter s'arrête sur l'opus 131 de Beethoven (son quatuor pour cordes n°14, en ut dièse mineur), dont les répétitions chaotiques, puis l'exécution interrompue à dessein en concert servent de fil rouge dans ce psychodrame musical admirablement construit, mais souvent austère dans la progression, et volontiers bavard (mais jamais verbeux), ce qui peut en rebuter plus d'un. Accrochez-vous, car ce film de l'Israélo-américain Yaron Zilberman le mérite, belle leçon de vie, d'humanité et de musique, surtout (comment quatre individualités fortes savent trouver la dynamique d'ensemble nécessaire).
    Craoux
    Craoux

    29 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Prenant, puissant ... Les acteurs (Christopher Walken en tête) portent haut cette histoire où un petit grain de sable va défaire ce bel équilibre "métastable" qui s'était instauré en 20 ans entre des ami(e)s musiciens, contrariant les égos notamment ou anesthésiant les vrais sentiments. Beethoven est très présent mais pas envahissant (je dis ça pour les réfractaires) car c'est le délitement de l'amitié qui est au centre de ce film. L'émotion qui se dégage des dernières scènes est très forte. Vraiment, du beau et grand cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Quatre acteurs formidables, plein de talent et d'émotion nous font découvrir l'intimité artistique des membres d'un quatuor célèbre ("Fugue"), alors qu'un de ses membres, Peter (violoncelliste -- fabuleux Christopher Walken), atteint d'un début de Parkinson, réalise qu'il ne pourra plus jouer longtemps avec eux. Se réveillent alors de vieilles rancunes entre eux tous, accumulées mais enfouies et étouffées sous des années de travail ensemble. Robert, second violon voudrait alterner le rôle de 1er violon avec Daniel. Ce dernier développe une relation amoureuse avec Alex, fille (elle aussi violoniste) de Robert et Juliette (violon alto), tandis que Robert trompe son épouse avec Pilar, une danseuse de Flamenco avec qui il lui arrive de faire du jogging... Malgré l'ambiance qui dégrade singulièrement leur complicité, l'exigence artistique que ces quatre-là ont envers eux-mêmes est immense. Le quatuor donnera-t-il son concert final ? Déroulement du film passablement long et très verbeux, mais laissant beaucoup de place à la musique de Beethoven (concerto op.131). A voir, même si on n'est pas un fan inconditionnel de la musique classique...
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Film sans aucun intérêt : le scénario creux essaye d'exister en multipliant les situations mélo (rivalité et querelle d'ego, adultère, passion interdite...), le récit patauge, l'image est filmée avec une banalité affligeante, les personnages à peine esquissés. Je n'ai ressenti aucune émotion, éprouvé aucune empathie pour ces "stars" qui se chamaillent comme des gamins immatures.
    jamesgray33
    jamesgray33

    28 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Un bien beau film, posé et juste, qui tire surtout sa force de par ses comédiens. A ce titre, Philipp Seymour Hoffman est magnifique dans ce film. Quel plaisir aussi de retrouver Christopher Walken. Egalement, les scènes dramatiques sont d'une belle intensité, et puis quelle musique!!
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2013
    Quartet est à la Grande-Bretagne ce que Quatuor est aujourd'hui aux USA. Pas d'humour à la sauce british ni de sexagénaires en pension, mais des rivalités au sein d'un quatuor à cordes. Quand l'un des membres annonce aux autres qu'il est atteint de la maladie de Parkinson, de vieilles rancœurs vont ressurgir et chacun devra se remettre en question.

    Il est toujours nécessaire pour un orchestre de s'échauffer avant le grand saut. Les instruments s'accordent et le « la » doit être donné. Le Quatuor lui met un peu trop de temps à se chauffer pour enfin, entrer dans le vif du sujet. Nous pouvons comprendre que le réalisateur soit passionné par la musique classique, et plus particulièrement les quatuors à corde, mais son film nous surcharge de ce genre musical, de sorte qu'il en devient indigeste.

    Il y a bien certains propos intéressants à analyser ici et là, comme l'identité même d'un quatuor (quel est le rôle de tel violon, etc...), ou l'influence que la musique peut avoir sur l'existence de passionnés, mais l'ensemble est quelque peu prévisible et pesant. Beaucoup d'histoire de cœurs diminuent la puissance émotionnelle et psychologique du Quatuor. Seul Walken arrive à s'en tirer vraiment en jouant un homme de valeur au passé douloureux, désabusé en voyant ce que devient sa formation musicale.

    Le casting a beau être prestigieux (Keener, Hoffman, Walken), aucune performance n'est à retenir. On conçoit aisément que l'importance ici n'est pas l'individuel mais le collectif, mais nous pouvons insister en affirmant que de tels acteurs n'avaient pas forcément leur place dans ce film très anecdotique. Tout est finalement trop propre et mathématiques pour que nous puissions apprécier cette musique et la passion de ces artistes à leur juste valeur. L'impression qu'ils se fassent plaisir sur scène ne se fait pas ressentir, l'empathie étant donc impossible.

    Pour couronner un ensemble moyen, le final est trop long et n'est pas abouti d'un point de vue cinématographique. Pourquoi ? Tout simplement parce que Zilberman s'entête à vouloir hacher un morceau de Beethoven durant quarante minutes avec des fondus enchainés incessants. Résultat, la magie que la scène devrait procurer n'apparait à aucun instant, mais le pathos de mauvais goût lui, ressort de manière trop flagrante. Pourvu de bonnes idées, Le Quatuor finit sur une mauvaise note.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2013
    Ce film sensible et juste présente une métaphore intéressante entre la musique et la vie. Les acteurs (et particulièrement Christopher Walken) interprètent magistralement les membres de ce quatuor malmené par la maladie, les egos, les histoires d'amour et d'amitié compliquées, ...
    vincenzobino
    vincenzobino

    114 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2013
    Même si certaines situations peuvent paraître étrange a certain(e)s, ce film n'en demeure pas moins magnifique et brillamment interprété, Walken et Seymour Hoffman en tête. Un très beau moment...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 juillet 2013
    Beaucoup de choses justes dans le discours musical des personnages, notamment pendant les cours. Mais c'est à peu près tout ce qu'il y a de positif. Pour le reste, tellement de choses irréalistes dans ce film que l'on n'y croit pas un seul instant: le choix d'un violon par les parents pour leur fille sans même lui demander son avis et duquel on n'a tiré que quelques notes avant la mise aux enchères (ben non, cela ne se passe pas comme ça, le choix d'un violon de valeur!), ou cette scène finale que presque tout le monde dans les commentaires précédents plébiscitent... Aucun quatuor n'interromprait jamais le finale du Quatuor op. 131 pour faire un changement de violoncelliste, aucun! Quelle faute de mauvais goût! Que de ridicule dans le mélodrame!
    Le scénario est assez faible, alors que le sujet était très bien choisi, car les (vraies) histoires de (vrais) quatuors sont passionnantes - et souvent mélodramatiques, sans qu'il soit besoin d'en rajouter beaucoup...
    Mais surtout, quelle torture de voir les mains gauches des acteurs sur les touches des instruments, ou leur tenue d'archet! Même s'il faut reconnaître qu'ils ont été très bien coachés et que c'est mieux que dans beaucoup d'autres films mettant en scène des musiciens, il faudrait que les réalisateurs comprennent qu'il faut absolument éviter de braquer la caméra sur les mains des musiciens: essayer de faire croire que ces débutants jouent l'op. 131 nuit gravement à la crédibilité de tout le film! Et comme ce film s'adresse tout de même à des mélomanes (qui sont souvent musiciens eux-mêmes par ailleurs), il aurait doublement fallu éviter.
    defleppard
    defleppard

    376 abonnés 3 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2014
    L'histoire d'un renouvellement d'une personne, au sein d'un quatuor. Bonne mise en scène. 3 étoiles.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2014
    Connu pour son film documentaire "Watermarks" (2005) qui s'intéressait au destin des nageuses juives du club de l'Hakoah de Vienne obligées de s'exiler suite à l'annexion de l'Autriche par Hitler, Yaron Zilberman s'intéresse pour son deuxième film qui est une fiction à un quatuor à cordes confronté à la démission contrainte du plus ancien (Christopher Walken), violoncelliste atteint par la maladie de Parkinson. La musique classique est une mécanique d'horlogerie ce que beaucoup d'entre nous ignorent ou oublient quand ils écoutent un concerto de Beethoven. C'est justement alors qu'ils répètent l'opus 131 de Beethoven en vue de leur prochain concert que la rupture intervient par l'annonce de la maladie de Peter. Le propos de Yaron Zilberman vise à démontrer que l'accord parfait entre quatre virtuoses est une longue construction qui reste en permanence fragile que la moindre fêlure peut venir ébranler. L'équilibre qui reposait en partie sur l'autorité du plus ancien sur les trois autres membres tous de la même génération est brutalement rompu et toutes les frustrations accumulées pendant tant d'années de sacrifices et de compromis au nom de la perfection recherchée pour l'exécution de leur art ressurgissent brutalement. Pour illustrer cette déconfiture, Zilberman n'y va pas avec le dos de la cuiller, nous servant tous les clichés du mélodrame amoureux frisant même parfois le vaudeville (la relation entre Daniel le soliste et Alexandra la fille des deux autres seconds violons complètement artificielle) . Cette facilité un peu racoleuse sans doute voulue pour tendre à une vague imitation de l'univers de Woody Allen (le film se passe à New York) n'a pas apporté que des amis à Yaron Zilberman du côté de la critique professionnelle. C'est dommage car si l'on surmonte ce substrat un peu confectionné à la guimauve on peut s'intéresser à cette plongée dans les dessous d'un monde méconnu où l'art porté à ce niveau de perfection est un vrai sacerdoce qui n'autorise pas beaucoup d'improvisation sur et en dehors de la scène. Les acteurs sont bien sûr à la hauteur et tous savent rester assez sobres pour ne pas rajouter au surplus de sentimentalisme dont n'a pas su se priver Zilberman pour des motivations que l'on devine aisément. Philip Seymour Hoffman dans une de ses dernières interprétations montre qu'il était arrivé à pleine maturité et que la mort est venue le frapper alors qu'il avait encore plein de choses à donner à son art. On est passé tout près d'un très bon film.
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Un film qui me semblait avoir un beau potentiel pour que les émotions soient en éveil, hélas seule la dernière scène m'en a procurée. Le scénario n'étant pas aussi profond et passionnant, l'ennui m'a vite emporté
    , la mise en scène paresseuse n'aidant pas. Un bilan très mitigé et peu convaincant.
    L_huitre
    L_huitre

    82 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Christopher Walken est un acteur génial. Depuis "Voyage au bout de l'enfer", il suffit qu'il apparaisse à l'écran pour donner au film une toute autre dimension. Dans "Le Quatuor", il réussit par sa prestation unique pendant les dix dernières minutes du film à renverser totalement l'ennui du spectateur. Magique ! La scène du concert est d'une très grande émotion. Mais, reconnaissons-le, avant cette fin sublime, nous avions dû souffrir le scénario poussif d'un quatuor qui se déchire, sous l'effet de la jalousie, de l'égocentrisme, de la concupiscence... Des passions humaines courantes qui sont à peine atténuées par l'amour de la musique. Eh oui, les musiciens sont des êtres ordinaires. Belle découverte !... Certes, les acteurs sont bons, avec un Seymour Hoffman toujours très puissant dans son jeu. Mais l'ennui était au rendez-vous. Surtout que contrairement au récent "Carnage" de Roman Polanski qui raconte également l'histoire d'un autre quatuor qui se dispute, il n'y a pas d'humour dans l'univers de la grande musique. Ce film vaut donc d'abord par cet acteur unique, Christopher Walken, qu'on voit hélas si peu sur nos écrans... Messieurs les réalisateurs, faites un effort, et offrez à ce joyau l'écrin qu'il mérite....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    Magnifique, sublime, un film sur un sujet exigeant, chaque acteur doit incarner valablement un musicien, et celà est crédible ; le scénario est d'une grande finesse, sur des rapports humains riches où la maladie d'un des musiciens remet progressivement l'ensemble en question.

    Christopher Walken et Philipp Seymour à leur plus haut niveau.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2014
    Le Quatuor, très belle surprise, un beau film sur l'amitié d'un quatuor de musique, une histoire réaliste et sincère, avec des personnages attachants et très réalistes encore une fois.
    Une histoire simple mais soigné, un membre du quatuor va découvrir qu'il a un début de maladie de Parkinson et un déchirement du groupe va suivre, là je résume à la va vite car ils y'aura pas mal de problème également dans ce groupe.
    Et pour incarner ces personnages un casting très bien trouvé, Christopher Walken, Catherine Keener, Philip Seymour Hoffman et Mark Ivanir, à part ça le film dispose d'une très bonne mise en scène ainsi que d'une réalisation propre et d'une bande son évidement parfaite.

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