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    Augustine
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    Lechamoniard
    Lechamoniard

    2 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2012
    Vincent Lindon a l’art pour choisir les beaux films d’auteurs. Ce film n’est peut-être pas son meilleur mais il se défend quand même assez bien. L’histoire est intéressante et le scénario est bien écrit. Mais le film est bon notamment grâce à ses deux acteurs principaux. Vincent Lindon est un grand acteur et Soko est très convaincante. La réalisation est plutôt bien réussie.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    L’intérêt principal d’Augustine, première réalisation d’Alice Winocour, réside dans la réflexion permanente que mène cette dernière pour représenter l’hystérie : l’ouverture fait naître une crise sur plusieurs minutes, associée à un orage extérieur tout droit sorti du cinéma fantastique ; les symptômes qui surgissent mêlent la possession et l’extase sexuel ; la clausule change la jeune femme en amante passionnée puis en manipulatrice afin de recouvrer sa liberté. Le récit est entrecoupé de courtes séquences d’entretien avec des malades filmées sous forme de portraits faces caméra : ces femmes reviennent tantôt sur les premiers signes de leur dérèglement tantôt sur l’étrangeté de leurs manifestations. La réalisatrice confère ainsi à son long métrage un appui néoréaliste précieux qui l’empêche de totalement basculer du côté du cinéma de genre. Elle bénéficie également d’acteurs exceptionnels, à commencer par le duo principal que campent Vincent Lindon et Soko, et d’un soin apporté à une reconstitution historique qui brille moins par sa démesure que, justement, par son intimité : l’importance du clair-obscur et des ombres, le choix d’espaces souvent fermés et mal éclairés, l’omniprésence d’un public – symbolisé par les plans sur les yeux – font de la science une discipline articulant rigueur de l’étude et théâtre où l’on vient assister à une représentation codifiée. Le film prolonge ainsi la vision proposée par David Lynch dans Elephant Man, cultive le mystère et refuse la grandiloquence théorique.
    Si sa seconde partie, répétitive et desservie par une musique envahissante, convainc moins et semble davantage artificielle – du fait de la concrétisation de ce qui s’esquissait au début –, Augustine n’en demeure pas moins une œuvre forte et maîtrisée qui investit l’hystérie par le prisme du corps, un corps distordu par les crises et par le désir.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Voila une débutante en cinéma qui n'a pas froid aux yeux. Au lieu de nous narrer quelque marivaudage entre couples germano-pratins, Alice Winocour s'attaque au grand professeur Charcot, et aux étranges méthodes mises en oeuvre dans ses amphithéatres.

    Charcot a certainement été un grand médecin, qui a fait faire à la neurologie des pas décisifs. Il a influencé Freud, qui fut son stagiaire. Mais, en ce qui concerne l'hystérie, cette maladie qui.... a complètement disparu, ce qui est quand même un cas rare dans l'histoire des maladies, on peut se poser bien des questions. Pendant le régne de Charcot, tout le monde était hystérique, (ce dont Maupassant avait bien raison de se moquer....), un peu comme maintenant, tout le monde a une petite déprime. Les hystériques étaient en grande majorité des jeunes femmes, et on les exhibait aux cours du mardi de la Salpétrière. Les crises pouvaient être déclenchées par une simple séance d'hypnose -autre bizarrerie, et les malheureuses se convulsaient, donnant éventuellement des signes d'excitation sexuelle, pour le plus grand plaisir d'hommes du monde accompagnés de quelques élégantes enchapeautées.

    Augustine, petite bonne (Winokour l'a vieillie pour les besoins du film), pas encore réglée mais déja un corps de femme, apparait donc à Charcot, qui rêve d'ascension sociale, comme une super bête de foire. Elle déclenche à volonté des crises spectaculaires..... Hyper sensible à la souffrance animale, à la vue du sang, elle passe au gré de chocs affectifs d'une paralysie de l'oeil droit à une paralysie du bras gauche. Et surtout elle croit, de toutes ses forces que le démiurge va la guérir... Pourtant, celui çi ne l'écoute pas, ne veut pas savoir qu'elle a été violentée par le passé. Il ne pense pas les manifestations d'excitation sexuelle des malades soient à prendre particulièrement en considération. Et il fait preuve, en règle générale, d'une indifférence, d'un manque d'empathie, pour ne pas dire d'un mépris, pour toutes ses malades.

    La façon dont Winokour fait vivre ce monde de l'hopital du 19eme siècle est épatante. Par contre, on n'est pas obligé de souscrire à la licence romanesque que Winocour s'est autorisée pour expliquer la disparition bizarre d'Augustine. A vrai dire, on n'y croit même pas du tout.... Par contre, on imagine bien Augustine amoureuse de celui dont elle attend tant!

    Vincent Lindon est formidable -on se demande ce qu'il ne pourrait pas jouer! et la robuste Soko prend son rôle à bras le corps, avec une présence et une animalité tout à fait exceptionnelles. Chiara Mastroianni (qui avec l'âge ressemble de plus en plus à Papa, pas de chance quand on a une Maman qui s'appelle Deneuve) interprète l'épouse de Charcot, elle est très présente dans le film, sans que ses relations (relations polies au sein d'un couple de la bonne société?) avec le grand homme soient vraiment explicitées. Enfin, l'excellent Olivier Rabourdin joue Bourneville, le second de Charcot. Que du bon, donc....

    Voila un premier film prometteur, à la fois pour la richesse de son évocation historique, et pour la froideur du regard jeté sur les protagonistes. Il n'y a pas, dans le dialogue, une parole de trop. Winocour a tout compris, d'un seul coup. On l'attend au prochain.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    Un film intéressant entre un médecin et une patiente atteinte d'hystérie.
    J'ai trouvé l'actrice principale très convaincante dans ce rôle particulier.
    Vincent Lindon égale à lui même.
    Le point fort du film est la qualité des deux acteurs principaux. Malheureusement, ça ne masque pas entièrement la mise en scène qui manque de rythme. Du coup, trop de longueur.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    284 abonnés 3 113 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2019
    Biopic plutôt intéressant mais qui traine en longueur tout de même ! Heureusement que le casting est excellent ! Vincent LIndon est fidèle à lui-même c'est à dire juste et émouvant et alors que dire de la jeune Soko ? Elle est juste bluffante et impressionnante dans ce film et ces deux magnifiques acteurs sauvent le film de l'ennui mortel.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2021
    Les expériences du Docteur Charcot sur l'hystérie. Le film est intéressant et un peu lent. Les rapports complexes entre les personnages permet de retenir notre attention. Un film dispensable.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2017
    Un excellent film. Soko incarne une patiente hystérique. Vincent Lindon interprète le professeur Charcot, le spécaliste. Une relation particulière se lie entre eux. Une très belle fiction française avec de très bons acteurs.
    Celestia T.
    Celestia T.

    1 abonné 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Un film particulièrement intéressant, qui donne une vision réaliste de la psychiatrie du XIXe siècle. L'interprétation de Soko est troublante et très juste. A elle seule, elle donne vie à tout le film, qui ne gravite qu'autour des personnages d'Augustine et du médecin Charcot. Le caractère distant et en apparence insensible de ce dernier symbolise la froideur de la médecine psychiatrique avant la révolution freudienne. Charcot n'est cependant pas inhumain, malgré sa personnalité insaisissable, comme on peut le percevoir dans certaines scènes. D'un point de vue esthétique, la reconstitution de l'atmosphère de la clinique est réussie, mais certains plans de caméra ne sont pas toujours judicieusement choisis. Sans l'aura de Soko, "Augustine" n'aurait peut-être pas reçu tant d'éloges... mais ce film vaut le détour, ne serait-ce que pour la dimension médicale, historique et humaine.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Un premier film ambitieux qui raconte la relation entre le célèbre Professeur Charcot et une patiente atteinte d’hystérie dans une ambiance froide et gothique qui ferait presque penser à un film fantastique.
    Si le sujet est bien traité et la réalisation très soignée, on ne peut s’empêcher de s'ennuyer un tantinet à mi chemin à cause de la lenteur du film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 décembre 2012
    Dommage de présenter l'hystérie sous un aspect aussi réducteur. Comme si il ne s'agissait que de desirs refoulés, non conscients de femmes frustrées. Peut-être qu'à l'époque c'était vécu ainsi? Soit, mais Augustine était-elle vraiment guerie?
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 juillet 2014
    Film médiocre, très ennuyeux.
    Un film français dans toute sa splendeur !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    A la fin du film, ma conclusion a été : RIEN. Longues scènes ennuyeuses où les personnages marchent, sont de profil et regardent quelque chose, pensent, écrivent. Les décors, l'ambiance, le temps sont sinistres. Mais surtout on n'apprend rien, on ne sait rien. Rien sur la maladie, rien sur Charcot, rien sur ce que vit la "patiente", et, un détail, rien sur l'art délicat du sexe à la verticale contre un mur : a-t-elle eu du plaisir ?
    J'ai pourtant réussi à rester jusqu'à la fin car j'espérais qu'il se passerait quelque chose. J'attendais des informations sur cette maladie et sur le travail de Charcot. Mais même sans ça, il aurait pu y avoir une histoire développée : mais non. Je suis déçue.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    quel est le sens du film ?? qu a voulu montrer la realisatrice ??on en sait rien. grosse deception.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    Déçue, très déçue.
    Le sujet de l'hystérie ? Le désir ? L'oppression de la femme ? La psychiatrie ? spoiler:
    Aucun thème ne ressort clairement dans ce film avec beaucoup de longueurs, pourtant une ou deux scènes magnifiques et des images une façon de filmer esthétique très belle. Quel dommage cette déception sur un sujet aussi passionnant !
    La réalisatrice n'aurait elle pas elle même été bridée dans son projet et son expression, pourtant mûri de longue date !!!! ????
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Joli film, histoire vécue très intéressante quant à la condition féminine de l'époque. Les images et l'éclairage sont particulièrement soignés au final un film esthétique très bien joué qui mérite d'être vu.
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