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Un visiteur
2,0
Publiée le 14 novembre 2012
Premier film d'Alice Winocour, "Augustine" est une demie-réussite. A travers l'histoire de cette jeune hystérique et de son paternaliste médecin, le fameux Jean-Martin Charcot, Winocour parvient à installer une vraie ambiance, partagée entre le film d'époque aux allures gothiques et le conte fantastique. Entre brume et images aux blancs poussées (la photographie, toutes en ombres, s'inspire merveilleusement des peintures hollandaises), et aidé par une musique franchement typée, le spectateur est happé dans les lugubres recoins de l'hôpital de la Pitié-Salpetrière. La première demie-heure est une vraie réussite (la première scène d'hystérie est glaçante). En revanche, le reste l'est moins. Le scénario se découds malheureusement assez vite et l'accumulation de plans inutiles (qui n'apportent absolument rien au récit: Lindon monte des escaliers, Lindon ouvre une porte, Lindon regarde par la fenêtre) est le témoin d'une mise en scène qui manque de cohérence et de cran (le style bien français du caméra-épaule devient assez pénible). Résultat : un "vide" d'une bonne vingtaine de minutes dans lesquelles le spectateur s'ennuie... Cloitré dans une rigidité médicale, Vincent Lindon gagne en humanité dans le dernier tiers du film. Soko, pour ses premiers pas au cinéma, convainc. Nul doute qu'elle sera sûrement nommée au César du Meilleur Espoir Féminin pour sa performance habitée. "Augustine" est un film malade, handicapé par son manque de rigueur narratif (même le monteur a du s'ennuyer), mais qui possède de vraies qualité et révèle le potentiel d'Alice Winocour. À suivre...
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/augustine.html
Un film qui vous colle le bourdon. C'est tellement long, ennuyeux, laborieux que ça m'a fait pleurer d'ennui. Soko et Vincent Lindon sont consternants d'ennui. Je ne comprends pas où le film nous mène et en quoi il interroge notre époque. Son sujet est dépassé depuis longtemps et mal traité. La réalisatrice se croit audacieuse mais elle aurait du réfléchir davantage ou faire d'autres courts-métrages plutôt que de se lancer dans un long.
Vous pensiez vous cultiver en découvrant les travaux de Charcot sur l'hystérie? Raté, vous venez de voir un film longuet avec des scènes inutiles (qu'on m'explique l'intérêt de voir 4 secondes le boule de Lindon) qui sert une histoire d'amourette...
En lisant les critiques, je me dis que j'ai du louper quelque chose, car je me suis mortellement ennuyée. À l'image de l'acteur principal, le film est sombre et lugubre.
A DANGEROUS METHOD. Le professeur Charcot, le chef de l'hypnose et de l'hystérie dans un film soigné mais froid. On est sensé apprendre ou retenir quoi?
Nous avons les artistes que notre époque mérite : cruels et sans compassion. On veut nous faire gober que ce film est un portrait de femme -presque féministe mais c'est ignorer le lien FONDAMENTAL entre le féminisme et le spécisme ! Ce film, par le truchement de la si peu " éthique" (car on a dépassé le cadre de l'art) mise en scène de l’auteur, n'hésite pas à assassiner des animaux ! Décapitions et ébouillantages sont au programme ! La maltraitance et la torture ne seront jamais des procédés artistiques. Il sont juste la preuve du peu de noblesse des artistes engagés dans ce petit snuff movie à la sauce intello. Je déconseille ce film laudatif, aussi mauvais qu'on peut être sans coeur aucun , et prétendre dépendre une âme humaine.
Je suis peut être ;sans doute victime de mes attentes , je comptais éprouver le souffle d'une histoire qui nous embarque ;;;je suis restée aux bords comme observatrice dans l"amphi de Charcot , douteuse sur qui manipule qui; j'ai préféré "une dangereuse méthode" Reste la prestation de Soko qui a du y laisser quelques plumes personnelles...
Un peu repetitif , on tourne en rond, les personnages ne sont pas assez approfondis et la maladie peu interressante ou alors mal filmé ,au final on s'ennuie un peu
Film ennuyant ! L'hystérie et le nom de Charcot n'ont été qu'un prétexte pour réaliser un film, rien ne décrit l'hystérie et l'on n'apprend rien sur Charcot !! Je n'ai jamais été autant déçue par un film ! Je dirais presque que c'est un navet !
Pourtant du métier, je n'ai compris aucune métaphore et je me demande encore s'il y en avait...quelle déception quant à mes attentes. Le jeu de Soko est cependant à noter, c'est bien le seul point positif. Le film est très lent, pas clair dans les liens effectués, bcp de scènes sont inutiles, Lindon qui se cantonne à une émotion est mauvais. Je ne comprends pas quelle est la visée de ce film, car choisir un tel sujet ne peut pas être par pur désir de divertissement? Quelle capacité à produire du creux, de l'image vide.....
On attend qu'il se passe quelque chose dans ce film, à un niveau ou un autre (médecine, science, historique, socio, psycho, sentiments, etc.)... puis le mot fin arrive.
Nul, sans émotion ni sentiment. Le vide, ennuyeux. Un film français à deux balles, on aprend rien sur Charcot ni sur l'Hystérie. La scène d'amour vient par surprise? De mauvais acteurs avec de mauvais dialogues pour un mauvais scénario. Remboursez....
Décevant ! Si le jeu de Vincent Lindon et Chiara Mastroianni est remarquable, la prestation de Stéphanie Sokolinski et le scenario nous laisse sur notre faim. Réalisation peu pédagogique concernant la pathologie de l'hystérie.