C'est clair que c'est un film à petit budget donc très brouillon dans tout ce qui est technique et mise en scène. Rien de vraiment révolutionnaire mais ça à le mérite d'être divertissant. Un vrai film pour mec, a noter que l'instrumental est particulièrement bonne.
Voilà l'exemple parfait du mauvais opportunisme au cinéma. Après le superbe hommage Grindhouse du duo Tarantino-Rodriguez voilà qu'on nous sort un autre film du genre ; mais ici point d'hommage juste un tacheron qui veut surfer sur la vague de la série Z... Evidemment le style grindhouse est parfaitement rendu mais on ressent aussi le manque de moyen, financier d'abord et du talent ensuite. Le scénario est primaire occultant tout ce qui aurait pu nous intéresser au personnage, trop d'ellipse au début notamment. Ensuite il suffit de zigzaguer entre du cul et de la violence comme du papier à musique... D'ailleurs la BO est sûrement le meilleur dans ce film vite oublié.
Joseph Guzman récidive dans le cinéma déviant et cradingue, après Run! Bitch Run! (2009), un rape and revenge mettant en scène deux élèves d’une école catholique, il persiste dans le même registre et signe Nude Nuns With Big Guns (2010) où le titre à lui seul résume le potentiel du film ! Et c’est d’ailleurs la seule chose d’intéressante ici (le titre), car en ce qui concerne le scénario (on l’imagine écrit à la va vite et réalisé en un temps record), le faible budget (volontaire) correspondant au style souhaité ("Grindhouse"), avec cette qualité photo peu soignée et cette avalanche de nudité où les femmes ont le rôle de potiches (grimées en bonnes sœurs, elles finissent toutes par tomber la soutane), un véritable déluge de "sexploitation" et de "nunsploitation" comme on l’appelle dans le jargon, avis aux amateurs (nudités & gun-fights sont au programme).
Découvert par hasard ce Nude Nuns With Big Guns (pour ceux qui ne maîtriseraient pas la langue de Shakespeare ce titre signifie : Nonnes nues avec de gros flingues) est un mélange entre les films de Tarantino, Rodriguez et Russ Meyer mais avec un budget limité et des acteurs pour certains mauvais mais l'ensemble est une série Z plutôt sympa à regarder. Un film décomplexé qui raconte l'histoire d'une vengeance sauvage et expéditive et si Nude Nuns With Big Guns manque de scènes d'action vraiment percutantes ce film n'est pas avare de gunfights sanglant. Entre érotisme et violence Nude Nuns With Big Guns est une curiosité à ne pas mettre entre toutes les mains.
A éviter : mélange de sexe & violence.Cela aurait pu être bon mais ici, c'est simplement un gros navet. Vraiment un sentiment d'avoir perdu du temps en le regardant.
Ressusciter ce cinéma crasseux des années 70, celui auquel le duo Robert Rodriguez/Quentin Tarantino rend hommage assez souvent (Une nuit en enfer, Boulevard de la Mort/Planète Terreur, Machete), pourquoi pas. Car dans cette démarche, il y a une vraie cinéphilie de leur part et de bons acteurs jouant le jeu. Ici, Joseph Guzman se contente de pomper sans vergogne, de jeter ses références sur la table persuadé qu'en les empilant, ça suffirait à faire un bon film. Bah non. Les scènes de sexe ne sont pas excitantes du tout. Les nonnes ont le mérite de ne pas être vulgaires. Je m'attendais à voir des nanas gaulées comme des actrices pornos avec une soutane mais non. C'est déjà ça, vous me direz. Quant aux scènes d'action, j'ai vu suffisamment de films d'action en trente ans pour m'en faire une idée bonne ou mauvaise. C'est mal filmé et pas si violent que ça. A aucun moment je n'ai pris mon pied. Et qu'on ne me dise pas "ouais mais tu comprends pas, c'est exprès, c'est comme dans les films Grindhouse". Non. Bad Yankee avec Scott Adkins marchait aussi sur ces plates-bandes là et lui au moins proposait de vraies bonnes fusillades. Là, le réalisateur s'est contenté durant tout le film d'enchaîner une scène de sexe suivie d'un gunfight pensant que ça suffirait. Que de toute façon, on s'adresse à un public assez particulier et qu'il n'en demanderait pas plus. Désolé mais y a des limites. Le concept de la nonne tueuse a du potentiel. Encore faut-il avoir le talent derrière et la folie pour exploiter ce potentiel.
Je ne sais pas ce qui est le plus affligeant dans ce film, les acteurs, le montage, la réalisation ou les effets spéciaux, j’hésite encore, bon j’élimine les effets spéciaux, ce film n’a carrément pas de budget donc il a les effets qui vont avec. Après une longue réflexion, je choisis les acteurs qui sont vraiment mauvais. Ce film au titre bien racoleur est en faite une petite arnaque, certes on rigole deux-trois fois, certes il y a de la fesse mais le sentiment principal est surtout l’ennuie, ce n’est pas du tout inspiré et ce n’est même pas assez nul pour bien se poiler, franchement pas facile de tenir jusqu'à la fin. Finalement, la seule chose de bien dans ce film, c’est le titre …
Se voulant Grindhouse à fond, ce film fait la part belle à l'esthétique américain des années 50, 60. Le desert, les motos, les belles filles et les gangsters. Malheureusement, si l'idée était plutôt excellente, le scénario et le montage laissent à désirer. C'est assez lent, très classique et bien trop long pour ce que ça voulait dire. Au final, que les pures connaisseurs du genre pourront y tirer une quelconque substance.
Une reconstitution des bas-fonds du cinoche d’exploitation fleurissant dans les années 70 (entre nunexpoitation et vengeance de viol). Un Trentino a suffisamment de finesse dans ce genre d’exercice pour y faire passer une analyse subliminale intelligente des hantises de l’Amérique, ce qui rend ses fils passionnants. Guzman lui se contente d’exagérer les effets à la limite de la parodie. Avec un certain savoir faire de mise en scène il faut le reconnaître, mais ça devient quand même vite fatiguant et nauséeux.
Entre film erotique, navet et gore, Nude nuns with big guns est un des rare film qu'on n'oublie pas par sa nulité dans les acteurs, la mise en scène merdique et l'absence total de scénario.
Bravo, tout le scénar' du film tient dans le titre ! Par contre, difficile à meubler, et ça se voit ! Le manque de budget n'est pas une excuse suffisante. Il y a une tentative d'effort sur le style mais ça s'arrête là.