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Michael78420
45 abonnés
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2,0
Publiée le 12 février 2020
Le film qui vous dissuade d'avoir 40 ans. Pourtant ça commence bien : un couple qui semble heureux, parent de deux filles adorables, une belle maison dans un quartier pavillonnaire de banlieue. Il ne manque que le chien ou le chat. Cependant derrière ce beau tableau, la toile se craquelle, le cadre s'effondre et bientôt la vérité éclate au grand jour. Les tensions entre parents et enfants explosent sous l'impulsion de la montée d'hormones de la fille ainée, adolescente donc pénible du haut de ses certitudes et de ses exigences. Les parents des parents, profiteurs, abusent de la gentillesse de leurs enfants déjà bien affaiblis. Les ingrédients sont alors réunis pour une bonne comédie, mais ça ne prend pas. Le script est poussif. Les personnages sans relief. Sans grand intérêt.
Judd Apatow délaisse sa maison à fabrique un moment pour réaliser lui-même son quatrième long-métrage. Et il choisit une histoire quasi auto-biographique et réalise un spin-off de son "En cloque mode d'emploi" (2007) en reprenant le couple Paul Rudd-Leslie Mann (son épouse dans la vie) ; qui sont accompagnés par les propres filles des Apatow-Mann pour jouer les filles du couple Rudd-Mann, vous suivez ?!... Côté casting c'est d'ailleurs parfait, on retrouve les habitués Apatow Style, outre Paul Rudd (7 films ensemble !) on retrouve également Chris O'Dowd, Jason Segel et Melissa McCarthy. Mais on est surtout bluffé par les jeunes filles Apatow (Maude et Iris), pleine de naturel et de charme. Ajoutons à tout ce petit monde la présence pulpeuse de Megan Fox. Le scénario nous plonge dans le quotidien familial en crise avec tous les paramètres attendus mais matinés d'un truc en plu ; de l'ados en crise d'adolescence mais sans doute plus mature que le croient ses parents, la petite qui se chamaille toujours avec sa soeur, la femme qui se rajeunit, le père qui ment pour éviter les engueulades... etc... Le tout enveloppé dans un humour aussi puéril que régressif qui confirme la crise des 40 ans et qui se compare d'autant plus aisément à la crise d'ado habituelle. Il est clair et évident que l'histoire sent le vécu, ce qui ajoute un côté cinéma vérité qui n'est pas pour déplaire. Cependant quelques choix ne sont pas des plus judicieux ; les deux grand-pères jeunes papas par exemple, un aurait suffit. Et surtout le film est un peu long, 15-20 minutes en moins et ça aurait été parfait car la fin tire en longueur et crée un passage à vide qui est justement la partie la moins marrante. Très bon point pour les seconds rôles notamment l'employée asiatique droguée, désopilante... Au final ce film est très bien vu, on s'y reconnait (j'approche les 40...) même si les dialogues frôlent une grossièreté qui ne sonne pas toujours juste. Une bonne comédie qui aurait gagnée 2-3 points si la partie plus "dramatique" avait été écourtée.
Après deux comédies très drôles (40 ans toujours puceau et En cloque, mode d'emploi) et une autre beaucoup plus grave et beaucoup moins drôle (Funny people), le nouveau pape du comique américain se plante complètement avec ce 40 ans : mode d'emploi. Premier constat : 2h14 quand ce n'est pas drôle, c'est long, très long. Les deux premiers tiers du film se tirent en longueur sur la crise de la quarantaine d'un couple...
Famille et couple un peu cinglé, mais tellement vrai. J'ai adoré les petites références aux séries, surtout la comparaison Mad men et Lost. Cela n'est pas toujours drôle, mais les dialogues et les situations ne sont pas mal et réalistes. Ne négligeons pas non plus les personnages secondaires comme Jason Segal et Megan Fox, surtout lorsqu'ils se rencontrent. Un bon film !
Rien d'extraordinaire dans cette comédie si ce n'est les trentenaires approchant de la quarantaine qui trouveront pas mal de choses du quotidien, si, si, et comme j'en fais parti, j'ai trouvé ça drôle. Sinon ça ne casse quand même pas la baraque mais quelques vrais moment de rires.
Les suites, très peu pour Judd Apatow. Le scénariste/réalisateur est devenu l'un des papes du rire aux États-Unis, c'est d'autant plus remarquable qu'il s'est toujours refusé à céder à la facilité. Bon d'accord, avec 40 ans : Mode d'emploi le mariole triche un peu, le couple vedette étant déjà apparu dans En cloque, mode d'emploi. Après le couple mal assorti et la maternité contrariée, Apatow fait un bond dans le temps pour amener la vie à 2 face à son plus grand adversaire : le temps. Le désir qui se tempère, le petit train-train rébarbatif et les compromis qui pèsent. Bref, le couple avec toutes ses plus grandes joies. Encore une fois, l'écriture acérée du cinéaste, mêlant ton grivois et élans de maturité, fait merveille. Le plume fait mouche quand elle se saisit de la crise de la quarantaine assaillant les deux personnages. La plupart des séquences dialoguées mixe absurde et humour gras avec beaucoup de réussite. Une qualité qui permet également à certains seconds-rôles de briller, notamment Albert Brooks bidonnant en père indigne. 40 ans : mode d'emploi présente aussi la particularité de désamorcer nombre de passages obligés en évitant de traiter les protagonistes comme les rouages d'une mécanique ennuyeuse. Le petit grain de sable qui grippe un peu (très peu, en fait) la machine, c'est cette durée fleuve de 2h15. Oui, pour une comédie c'est assez peu commun. Elle a l'avantage de laisser vivre tout ce beau monde (Leslie Mann et Paul Rudd, irrésistibles), mais peine à se justifier compte tenu que la finalité est courue d'avance. Un défaut persistant après En Cloque, mode d'emploi et Funny People. Mais cela n'empêche pas ce nouvel opus de figurer dans le haut du panier.
Au début je n’ai pas accroché au film mais au fur et à mesure que l’histoire avance ça s’améliore. Pete et Debbie commence à faire le bilan de leur vie avec la prise des 40 ans. Ils se remettent en question, ignorent les remarques de l’autre, s’interrogent, se trouvent confrontés au aléas de la vie, etc… Certains passages sont drôles, d’autres lourds comme ils ont tendance à le faire désormais dans les comédies … Mais c’est un bon divertissement et ça montre vraiment comment se passe le passage des 40 ans entre le déni, le médical, le boulot et j’en passe. A voir pour ceux qui en approche !
Judd Apatow s'améliore de film en film. Sur un ton badin, il aborde ici le thème archi rebattu du couple de quadragénaires à l'époque critique du milieu de vie, à l'âge où il doit s'occuper à la fois de ses enfants qui cherchent à s'émanciper et de ses vieux parents, pas encore gâteux, et qui subissent les derniers effets d'une libido vieillissante. Sans avoir l'air d'y toucher, il appuie là où ça fait mal et nous fait rire, jaune parfois. Les répliques, pas toujours au dessus de la ceinture, certes, mais d'un humour franchement drôle, font mouche. Les caractères sont un peu caricaturaux, comme dans toute bonne comédie mais le couple vedette est plutôt bien choisi et on s'amuse, sans trop de scrupules, des malheurs de cette famille en crise. Bravo!
Judd Apatow est presque devenu une marque de fabrique tant au cinéma qu’en séries (le récent Girls). Or, malgré son succès critique et public on peut émettre des réserves sur une certaine partie de ses productions et réalisations (le dernier en date, Funny People, avait eu du mal à séduire unanimement). Car la griffe Apatow c’est surtout la marque d’un élève indiscipliné qui a su redonner une certaine couleur à la comédie US. This is 40 (40 ans : mode d’emploi), dernier film en date, ne partait pas avec les meilleures armes afin de séduire un public français parfois indifférent à l’humour Apatow. Spin off de Knocked up (En cloque, mode d’emploi) le film s’axe autour du fameux passage de la quarantaine des personnages de Pete (Paul Rudd) et Debbie (Leslie Mann). De manière assez surprenante This is 40 séduit très vite. L’écriture d’Apatow n’a pas forcément changé mais elle a comme mûri, non pas uniquement en résonnance de son sujet, même si cela y contribue, mais dans la manière même que le réalisateur a d’acheminer son histoire. Sur le fond, les presque 2h15 du film passent de manière assez fluide et prennent un accent commun aux films du réalisateur, vulgaires et provocants. Judd Apatow se permet même de flirter avec une note dramatique, souvent bienvenue et touchante, faisant de This is 40 son film le plus personnel (après Funny People probablement). Le couple Paul Rudd-Leslie Mann (madame Apatow à la ville) déploie tout le charme nécessaire pour contribuer à la crédibilité de cette histoire. La comédienne trouve d’ailleurs ici un de ses meilleurs rôles et déploie parfaitement le charme que son personnage demande. Et comme pour continuer le travail en famille, les deux enfants du couple sont également les filles du réalisateur et de l’actrice. Place toute légitime puisque Maude et Iris Apatow dégagent cette sincérité même qui crédibilise leur relation fraternelle. Malgré toutes ces qualités, This is 40 ne sera pas vraiment la comédie de l’année aux yeux de certains. Sans doute parce que le film propose finalement autre chose, une histoire où les accents dramatiques, pourtant présents, sont désamorcés par la manière dont Apatow les dépeint avec un humour acide habituellement. Le film tord les clichés du genre pour finalement en faire une histoire très personnelle ou les corps comme les pensées sont mises à mal par les années passées. Si l’ensemble fonctionne ce n’est pas seulement grâce au talent avec lequel le sujet est traité mais également par les nombreux clins d’œil geek et surtout l’étendu du discours sur la famille dans lequel chacun pourra se trouver une place. Judd Apatow livre un film plus mâture, plus construit et force est de constater qu’avec ce surplus de sincérité, il se découvre un peu plus et grandit avec la probable conquête d’un public différent tout en séduisant toujours une partie des spectateurs déjà conquis par la « marque ».
Pour avoir beaucoup vu les films de Judd Apatow que se soit en tant que réalisateur ou comme producteur j'avais coché ce long-métrage-ci depuis un bail maintenant. Pour autant j'ai toujours fait marche arrière ...
D'une certaine manière j'ai eu tort mais j'arrive à comprendre pourquoi. D’ailleurs je pense que le moment fut le bon. Que je m'explique, disons que le fait d'avoir vu il y'a un mois The King of Staten Island au cinéma me fait un peu voir ce film différemment. This is 40 est clairement une synthèse du cinéma de son créateur, j'aime bien ce dernier et j'apprécie aussi les Best-Of en règle général. Le problème ici c'est que l'on ronronne un peu, voir carrément ! J'en reviens au dernier long-métrage en date d'Apatow, il innove et change ses habitudes et en cela passe un cap. Voilà pourquoi d'une certaine manière si j'avais vu This is 40 avant je me serais surement égaré, le geste sonne en fin de compte plus comme une question posé à soit-même que comme une bis repetita signée par un artiste nombriliste. Non, c'est bien le manque d'inspiration ou plutôt la sensation de blocage qui est le centre du film et notamment l'impact qui en réside sur la famille. L'Argent est souvent mentionnés, son manque est vu comme un problème sérieux, c'est une première dans les films réalisé par Apatow. Il y'a a la fois de la modestie et de l'aventure dans cette recherche du bonheur, on ne s'ennuie pas d'ailleurs !
J'ai pour habitude de préféré les second voir troisième visionnage des films de Judd Apatow donc je pense que les prochaines visites seront sans doutes plus cool. Il me manque toujours Crazy Amy ou plutôt Trainweck, cette manie de renomé les films m’énerve fortement !
Ah oui, j'oubliais les comédiens et comédiennes du film. Leslie Mann est clairement le pion essentiel. Je crois qu'elle n'a jamais été aussi stupéfiante que dans ce long-métrage, pour moi sa prestation la plus réussit. Paul Rudd que j'adore lui tire un peu la tronche, sa lui va bien, il à quelques séquences mémorables mais lui aussi souffre du mal de ce film. Les seconds rôles sont dans touts leurs états et parviennent à s'introduire dans l'entreprise.
Clairement This is 40 n'est pas le film le plus éblouissant du cinéaste mais il possède dans ses rangs quelques accroches et parvient à maintenir son aspect fracassé sans que cela ne deviennent insupportable. Si je dois dire on rigole même plutôt franchement. Une comédie sympa quoi ...
Après l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte, Judd Apatow poursuit ses études de mœurs sous couvert de comédie trash. Il pousse ici la mise en abîme au point de faire jouer sa propre femme et ses deux filles. Au-delà des blagues scatos et sexuelles, ce portrait de famille middle class en pleine crise et plutôt bien vu, ils s’engueulent beaucoup, ils ont des problèmes d’argent, de famille, de boulot, beaucoup de doutes… Derrière l’humour se cache donc une vraie amertume, que vient à peine contrebalancer un faux happy end. Dans le genre c’est en tout cas bien moins chiant qu’un film de Claude Sautet.
L'histoire de ce couple quadra en plein questionnement est finalement très classique par le scénario. Evidemment, si sur le fond on pourrait même parfois se croire chez Woody Allen, sur la forme on est dans du Apatow, donc dans une comédie à l'humour grossier ou situé en dessous de la ceinture. Si on rigole quand même, les moments marrants n'ont rien de fulgurants et sont noyés dans un ensemble plutôt long.
Une comédie qui consiste en une succession de scènettes de qualité variable, tantôt drôles, tantôt lourdes, et le plus souvent caricaturales: l'ensemble est très orienté en-dessous de la ceinture et ne vole pas haut. Cela n'aurait pas forcément été gênant sans une forme de célébration primaire du mode de vie américain (l'ultra-consommation) qui, personnellement, m'a un peu incommodé. Je n'ai pas passé un mauvais moment, mais les esprits critiques sur le point évoqué risquent l'indigestion.
Que le film est long. L'histoire est interessante bien déjà traité dans d'autres films. Le casting est pas mal, là non plus. Mais trop de longueurs, rythme totalement décousu ce qui amène un décrochage au niveau du film. C'est dommage car le potentiel était là mais mal exploité au final...