Tendre, hilarant, cocasse, tellement vrai, tellement de vie! Noémie la magicienne m'a enchantée, fait rire et pleurer, dommage que ce ne soit qu'un rêve!
J'ai adoré Peggy Sue s'est mariée, en son temps (c'est un film qui a déjà un certain âge) j'avais moi`même l'âge de l'héroïne lycéenne, ou à peu près. Je suis allée voir Camille Redouble sans a priori particulier. . Eh bien je trouve que c'est un excellent film, qui n'a, malgré les apparences, rien à voir avec le précédent. Le traitement du thème est différent, le style d'écriture et l'esthétique aussi, il y a un humour bien personnel teinté d'auto dérision chez Lvovsky, qui se risque à interpréter le rôle titre aux deux époques sans maquillage ni trucage particulier. Parce que c'est ça qui fait toute la différence entre ces deux (très bons ) films: l'interprétation. C'est à dire la façon de ressentir montrer les choses, les idées, les situations. Si on suit votre logique, cher Bigger than Life, tout a déjà été dit et redit depuis longtemps… On se demande alors pourquoi aller voir un nième film sur la Bible,ou les univers parallèles,ou la fuite du temps et la perte irrémédiable des êtres chers…autant de thèmes récurrents au cinéma. Il y a de la place pour tous au soleil du 7ème art, et la french touch a plutôt tendance à inspirer les américains, alors, pour une fois, inversons les rôles, les spectateurs n'y perdent rien, au contraire.
C'est un film très touchant. Les acteurs sont épatants. C'est vraiment sur eux que le film tient. La mise en scène n'est pas de folie, mais un charme certain se dégage du film. On rit, on pleure. On est au cinéma, quoi...
Noémie Lvovsky, ou la pépite quadragénaire française, étincelante lors de chacune de ses apparitions, souvent sous forme de second rôle, est ici devant et derrière la caméra en plus d'avoir assuré l'écriture du scénario en partie. Toujours pétillante et dégageant une énergie follement entrainante, elle réussit un coup que Donzelli a complètement loupé cette année : celle de l'élément perturbateur métaphysique inexplicable. Du jour au lendemain, Camille se retrouve plongée dans sa vie 25 ans auparavant, juste avant ses 16 ans. La vraie bonne idée du film est de faire jouer les personnages à l'âge et avec l'apparence dont Camille se souvient. Elle garde donc son apparence à 40 ans, tout comme son mari. Le film nous envoûte grâce à une intensité de chaque instant qui nous ballade tour à tour entre humour et émotion. On évolue dans le souvenir éveillé de cette femme au parcours chaotique et on s'émerveille avec elle, à travers ses yeux, de ce tour de magie fantastique qui lui met la larme à l’œil à chaque redécouverte de la période de son adolescence. Comme ce film est réjouissant, dynamisant ; on en ressort avec la pêche ! L'équipe du film est la même que pour l'excellent Les Beaux Gosses (que tout le monde doit regarder !) mais dans le désordre.
Film sympa, rien d'exceptionnel... On ne comprend pas tout à fait le flashback qui est pourtant le thème principal du film ! Laissez vous faire et ne cherchez rien de rationnel la dedans... Divertissant, sans plus...
Je regrette son esthétique très lisse et ses décors un peu carton-pâte, mais la sincérité de ce film et sa beauté sont sidérants. Noémie Lvovsky nous touche et nous coule.
C'était rigolo et m'a fait voyager dans une époque rétro-fort sympathique ! Je ne voudrais pas le voir une deuxième fois mais je ne regrette vraiment pas de l'avoir vu, c'était sympas.
Mon coup de coeur ciné 2012! Inventif, le scénario nous offre des dialogues parfaitement ciselés, Camille redouble nous explose au visage, on se laisse alors bercer par cette douce nostalgie dont il est impossible de ne pas s'identifier. http://cinemilie.blogspot.fr/2012/09/camille-redouble.html
À première vue, ce film n'a rien d'extraordinaire. Pourtant, malgré plusieurs défauts, dont des moments parfois longs ou excessifs, Noémie Lvovsky s'en sort plutôt bien. Une comédie sympatique.
En 1986, Coppola avait sorti un film : « Peggy Sue s’est mariée » dont le résumé (que j’abrège encore) de Wikipédia est le suivant :
Peggy Sue Bodell part pour une réunion d’anciens élèves du lycée qui fêtent les 25 ans de leur sortie. Elle vient de se séparer de Charlie, son ancien amour de lycée devenu aujourd’hui son mari : ils s’étaient mariés parce qu’elle était tombée enceinte à la fin du lycée.
Peggy Sue est heureuse de renouer avec ses vieux amis et au cours de la soirée elle s’évanouit. Quand elle se réveille, elle est revenue au printemps de 1960, sa dernière année de lycée Elle croit au début qu’elle est morte mais en vient enfin à accepter l’idée qu’elle est retournée dans le temps. Elle est bouleversée de voir des membres âgés de sa famille redevenus si jeune et de parler à certains qui sont morts depuis. Elle assiste à des classes de lycée et retrouve de vieilles camarades ainsi que leurs petits amis. Peggy est toute troublée dans ce monde à la fois nouveau et ancien, mais elle est excitée par cette possibilité de revivre le lycée et de dire des choses qu’elle avait toujours refoulées Ce qui lui déplaît, c’est qu’elle est encore liée à Charlie. Elle rompt avec lui et a une passade avec Michael, le garçon de l’école, avec lequel elle avait toujours regretté de n’avoir pas couché, etc, etc.
Et bien Camille redouble, sans l’avouer franchement, n’est ni plus ni moins qu’une adaptation française de ce film, si ce n’est que l’histoire commence le 31 décembre 2008 ; que le bon vieux passé c’est 1985, et que si Camille tombe dans les vapes au cours du réveillon c’est parce qu’elle s’est sifflé une bouteille de Whisky et de nombreux verres de Champagne pour oublier ses déboires amoureux.Les critiques était dithyrambiques et le fait de me replonger dans mes années lycées, ça me disait bien…
Et bien au final je suis sorti de la salle un peu mitigé, loin de l’enthousiasme quasi général qu’il a suscité.
Le début est accrocheur et on retrouve avec nostalgie le look bariolé des ados (dont j’étais) aux jeans serrés, pulls jacquard hauts en couleurs, coiffure improbable, grandes écharpes autour du cou et Walkman scotché aux oreilles à défaut de portable.
Originale aussi l’idée de faire camper le rôle d’une teen-ager et de son fiancé par deux quadras pas si ridicules que ça, perdus au milieu de tous ces ados, mais une fois le charme de la découverte passé, j’ai trouvé que la mayonnaise retombe vite et le film tourne en rond et en longueur sur la question philosophique de savoir si c’est le passé que l’on peut changer ou le regard que l’on porte sur lui… Restent cependant de très bons seconds rôles, avec notamment une Yolande Moreau émouvante en maman douce poursuivie par le microphone de sa fille qui veut immortaliser une voix qu’elle croit avoir oubliée…