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ptitmayo
37 abonnés
969 critiques
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1,0
Publiée le 10 décembre 2016
Je me demande encore ce que la presse intello-bobo a pu trouver de si bien dans ce film profondément ennuyeux et au postulat de base mille fois traité (en mieux) à la télé et au cinéma. Camille Redouble ne raconte au final pas grand-chose, cédant à la nostalgie non constructive, au symbolisme basique (la pièce de théâtre, la lumière des astres) et à une exploitation très partielle et faiblarde du voyage dans le temps (et quid de l'aveugle???). J'ai d'ailleurs eu l'impression que le film mettait bien une bonne heure avant que son héroïne se questionne vraiment sur les voyages dans le passé, le scénario préférant se focaliser sur l'adolescence des années 80 ou bien la maladie de la mère, n'accouchant à l'arrivée de rien sur ces 2 niveaux. Sinon, quand le film s'intéresse à l'amour entre Camille et Eric, on bascule dans une platitude extrême, avec des dialogues médiocres, des scènes lentes et soporifiques où les acteurs principaux cabotinent ou bien jouent très mal. Noemie Lovsky, en plus d'être une mauvaise réalisatrice, n'est pas une bonne actrice, et son partenaire Samir Guesmi est bien pire. Le coup de faire jouer à Noémie Lovsky à la fois la Camille du présent et celle du passé est un exemple typique de la prétention et du narcissisme total de cette oeuvre. Visuellement, tout est moche dans le film, les vêtements sont immondes, les décors sont laids et la photographie est dégueulasse. Enfin, dans le registre du positif, quelques musiques entêtantes, Gaetan Roussel pour la musique de fin, Denis Podalydès et 30 secondes réussies de Mathieu Amalric.... c'est tout ce qu'il y a à retenir d'un film prétentieux, vide, narcissique, moche, mal joué et ennuyeux.
J'avoue que pour moi, « Camille redouble » était un peu le rendez-vous de la dernière chance, comme lorsque vous revoyez une fille avec qui le précédent rencart s'est mal passé : ça passe ou ça casse. En effet très peu convaincu par « Faut que ça danse ! », j'ai quand même fait le choix d'aller voir le dernier film de Noémie Lvovsky, séduit par un postulat ambitieux et fantastique que le cinéma français nous offre plus que rarement. Bonne nouvelle : je ne le regrette pas ! Alors bien sûr la réalisatrice nous ressort son rythme un peu lent et on se serait bien passé de quelques caricatures et excès, mais globalement l'expérience est rafraîchissante. En effet, la réalisatrice ne se sert pas de ce point de départ captivant pour nous offrir ensuite des poses d'auteur interminables et n'allant souvent nulle part (qui a cité Michael Haneke ?), exploitant au contraire souvent à fond cette savoureuse idée, sans jamais sacrifier pour autant l'univers du lycée, des copines et des parents. On est même assez étonné que Lvovsky aie réussi en un laps de temps si court à ressusciter de manière aussi convaincante l'univers de notre jeunesse, l'idéalisant probablement un peu, sans pour autant que le plaisir s'en ressente. De plus, l'œuvre se double d'une réflexion passionnante : alors que Camille « subit » ce voyage dans le temps en pleine instance de divorce, va t-elle faire les mêmes choix ou au contraire renoncer à « l'amour de sa vie » pour ne plus souffrir autant par la suite ? La question est là encore traitée avec beaucoup de pertinence, et si l'on regrette une morale assez conventionnelle voire banale, on ne peut que saluer l'intelligence et la sensibilité d'une réalisatrice faisant un tant soit peu honneur au cinéma hexagonal, capable à la fois de nous faire rire et de nous émouvoir... De quoi ressortir le sourire aux lèvres et le cœur léger : c'est déjà beaucoup.
Plus qu’un simple remake franchouillard du "Peggy Sue s’est mariée" de Coppola, cette comédie fantastique que nous offre Noémie Lvovski (qui a du mal a être aussi crédible en ado qu’en quarantenaire…) est une vision pleine de mélancolie des années 80 accompagnée d’une interrogation sur la place du destin à travers les pérégrinations de cette Camille dans laquelle chacun se reconnaitra. Après la jubilation due à la découverte de la reconstitution de l’univers vintage eighties, principalement dans le moindre détail de la chambre de la jeune fille, la trame va jongler habilement entre une bluette et la vie de lycéennes traitées avec légèreté et le drame lié à l’imminence de la mort de la mère. Le casting nous fait preuve d’une imprégnation parfaite de leurs rôles, aussi bien les personnages principaux que secondaires, dont une Yolande Moreau plus émouvante que jamais ou un caméo hilarant de Mathieu Amalric. Or c’est justement le survol lointain de la place de ses personnages secondaires –à commencer par les copines- dans ce voyage temporel qui donne une fâcheuse impression d’inachevé à l’écriture du scénario.
L'idée est sympa, la réalisation est bonne (mention particulière au très chouette générique) mais au bout d'un moment on n'en peut plus de l'omniprésence narcissique de Noémie Lvovsky. On voudrait que les autres personnages, les autres acteurs, respirent. Mais non ! Mademoiselle Lvovsky se filme, s'admire, se flatte, minaude, pleure, sourit. Elle 47 ans ? ! Fi donc ! Elle en a 16 ! Ca me dépasse qu'on soit épris de soi-même au point d'occuper tout le cadre, tout le champ, tout le film. Mais c'est ainsi. Les autres ne sont que des faire-valoir de l'ego hypertrophié de la réalisatrice-scénariste-actrice. Je n'espère qu'une chose c'est que tout ceci ne lui vaudra pas de Cesar car ce narcissisme gâche un film qui aurait pu être vraiment original et séduisant.
Une petite bouffée d'oxygène, un film avec ce côté féerique qui enchante et charme le spectateur. Les protagonistes sont tous excellents et l'histoire à priori loufoque fait part à de belles réflexions.
Il y a de l'idée, des passages sympas et de la fraicheur mais ça manque un peu de folie et on finit par s'ennuyer. Hum 13 nominations aux césars il y a de la misère tout de même.
Un film d'une grande finesse, poignant et terriblement mélancolique. Noémie Lvovsky signe ici une ode à la famille, à la vie et à l'amour avec une grande sensibilité. Savoir profiter de l'instant, ne pas commettre les erreurs qu'on a déjà commises... autant de thèmes si souvent traités au cinéma. Et pourtant ici, il s'agit d'un véritable ovni dans le paysage cinématographique français. Incroyablement moderne et fin, le film ne tombe jamais dans une lourdeur larmoyante ou dans les pièges tendus par un scénario un brin "science-fictionnesque", à l'image par exemple de l'excellent "Un jour sans fin". C'est bien filmé, charmant, élégant (un peu trop peut-être), jamais hilarant mais toujours touchant. Excellent.
Pauvre cinéma français : une multitude de critiques presses élogieuses et une dizaine de nominations aux césars pour un tel navet ? vraiment ? Une idée de départ alléchante totalement desservie par un casting médiocre, des dialogues niais et parfois inaudibles et une réalisation digne d'un téléfilm. Si encore cette comédie était drôle on lui aurait peut être pardonné ses nombreuses faiblesses, mais je n'ai même pas du lâcher un sourire lors de son visionnage. Encore une fois les "professionnels" du cinéma français érigent la médiocrité pour modèle. Insipide, creux et hautement dispensable.
Je ne comprends pas les bonnes critiques car ce film sans surprise et ennuyeux ... Une fois passé la première demi heure le film n'a plus aucun intérêt ...
Sur un thème que l'on avait déjà pu voir dans le "Peggy Sue s'est mariée" de Coppola, Noémi Lvovsky brode un sympathique conte fantastique où Camille se voit revenir dans les années 80, l'année de ses seize ans. Elle y voit alors une opportunité de changer sa vie, de tenter de sauver sa mère qui va bientôt mourir d'une rupture d'anévrisme et d'éviter de tomber amoureuse d’Éric, l'amour de sa vie mais qui le quittera pour une plus jeune qu'elle bien des années plus tard. Camille profite alors de cette jeunesse retrouvée, de ces éclats de folie et de passion mais finalement quoiqu'on fasse on ne change ni sa vie ni son passé et l'amour et les erreurs restent les mêmes, magnifiques et douloureuses à la fois. Le film est traité avec légèreté sans jamais être moralisateur et Noémie Lvovsky a l'énergie nécessaire pour jouer cette femme qui se redécouvre une jeunesse avec ses hésitations. Et malgré quelques longueurs et maladresses, "Camille redouble" nous fait tomber sous le charme et nous fait réfléchir et revenir avec tendresse ou regrets sur notre vie, le tout avec nostalgie et une pléiade de seconds rôles savoureux (Denis Podalydès, Mathieu Amalric, Yolande Moreau ou même encore Jean-Pierre Léaud).
Bonne idée (encore semble-t-il "pompée" sur "Peggy Sue s'est mariée" - pas vu pour ma part), 5 premières minutes alertes, et puis plus grand chose, hélas ! Noémie Lvosvsky nombrilise dans le fond et "boboïse" dans la forme, en alcoolique quadragénaire en session de rattrapage nostalgico-ado. A noter : un quasi caméo pour Léaud, plus cireux et affligeant que jamais en horloger-maître du temps !
Pour les admirateurs inconditionnels de Lvovsky uniquement. Qui a comme chacun sait tous les talents de la terre puisqu'elle réalise, scénarise et joue (mal) dans ce film sans aucune originalité. Le coup du "j'reviens au temps de mon ado", on nous l'a déjà servi mais avec une bien meilleure qualité. La réalisation est poussive, neu-neu et les 105 mn de ce navet semblent aussi éternelles que les neiges du même nom. Le scénario est archi-usé , quant au jeu de Lvovsky, on a envie d'en pleurer ! Imaginer que la nana de 48 ans (à l'époque du tournage) est une ado relève du prodige que je n'ai pas réussi à accomplir ! Ce monument de bêtises ne m'a aucunement inspiré de romantisme, mais plutôt de la répulsion tellement c'est bête ! Bon, ce n'est pas tout ça, c'est l'heure de mon biberon ! willycopresto
En 2012, Noémie Lvovsky réalise son cinquième long-métrage dans lequel elle interprète elle-même le rôle principal, celui d’une femme d’âge mur renvoyée mystérieusement dans sa propre jeunesse. Sans être originale (il faudrait notamment demander à Francis Ford Coppola et son « Peggy Sue s'est mariée »), cette idée scénaristique présente un certain charme. En effet, les péripéties de cette nouvelle adolescente, ayant conservé l’apparence physique d’une personne de quarante ans bien tassés, qui souhaite changer le cours de sa vie donnent lieu à quelques cocasseries. Si le caractère mélancolique est bien présent, le film tourne en rond sans jamais vraiment décoller. Bref, une petite comédie du dimanche soir.