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Parkko
162 abonnés
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2,0
Publiée le 22 février 2012
Malheureusement le film est raté, parce qu'il n y a pas d'idée de mise en scène et parce que le scénario frise trop souvent le n'importe quoi et le pathos à gogo. C'est invraissemblable, on y croit pas une seconde aux réactions des personnages. Bref. Cependant, Sam Levinson pourrait être un réalisateur intéressant à suivre. Déjà il faut savoir que c'est son premier film. Cela peut expliquer son manque d'idée en terme de mise en scène et son "too much" côté scénario. Et puis il devait faire face à un autre problème : Ellen Barkin qui est vraiment très mauvaise dans le rôle principal. Sauf que bon, étant donné que c'était la productrice du film, c'était peut-être pas facile pour le réalisateur de vraiment bien la cadrer. Parce que là elle joue vraiment mal quoi, c'est pas possible... A noter la bonne surprise du côté de Demi Moore.
Un film alléchant sur le papier, emmené par l'exceptionnel Ezra Miller qui continue de jouer magnifiquement bien le garçon gentiment perturbé (Afterschool, city island) voire carrément psychopathe (we need to talk about kevin). A l'écran c'est cependant moins probant. L'humour cynique de la bande annonce manque cruellement à l'appel, le rythme ne suit pas, on s'ennuie régulièrement et les dialogues sont décevants. Bref on ne s’amuse pas vraiment et l'histoire, relativement plate et sans surprise, ne rattrape guère l'ensemble. Bref, le film se laisse quand même regarder (les acteurs sont tous impeccables) mais ne brille ni pas son originalité ni par la qualité générale de son scénario et de sa mise en scène.
Avoir étiqueté Another Happy Day de comédie montre bien que le classement par genre au cinéma est une affaire dépassée. Le film d’un humour glacial, brûle de cruauté.
Le sujet de ce premier long métrage a été maintes fois exploité et a connu son apogée avec le prix du jury de Cannes en 1998. Effectivement après Festen de Vinteberg peut-on se risquer à filmer une réunion de famille durant près de deux heures ? Le jeune Sam Levinson approche, d’une autre manière la fête de famille et parvient à se détacher du monstre Festen, sans prétention.
Lynn (Ellen Barkin) va assister au mariage de son fils Dylan. Avec elle ses trois autres enfants : Alice (Kate Bosworth), Elliot (Ezra Miller, toujours en sombre et splendide héros) et le cadet Ben (Daniel Yelsky). Trois gamins désaxés. La première se mutile, le second se drogue et le dernier est plus ou moins un autiste. Bref le bonheur pour Lynn qui doit réunir ses rejetons pour affronter le reste de sa famille, les grands parents en tête.
Sam Levinson dans son scénario n’a pas hésité à réunir les deux principaux clichés sur l’adolescence : la mutilation et la drogue. Pourtant dans ce film la combine fonctionne car au mal des adolescents existe une origine. Avant eux c’est la mère qui souffre. Celle qui est à l’écart du reste de la famille. Une famille de ploucs absolu dans laquelle Lynn ne parvient pas à trouver sa place. Ses sœurs et ses parents l’obligent à taire une douleur que Lynn traîne depuis des années.Ce silence forcé épuise Lynn, que l’on voit-et c’est assez exaspérant il faut le dire- toujours en larmes. Les enfants ne font qu’exprimer ce qu’elle doit intérioriser. Comme eux ne peuvent ignorer le mal de leur mère il trouve grâce à l’autodestruction le moyen de l’oublier.
En vérité ils sont assassinés. Un assassinat silencieux que les enfants grâce à une caméra tente de prouver. L’alternance entre la vidéo “amateur” et le film en soi permet au spectateur d’être à la fois témoin et acteur de la tragédie. La caméra à l’épaule n’est pas sans rappeler, évidemment, Festen. S’il y a peu d’esthétique dans le film on ne peut le rejeter pour autant. Ce manque d’esthétique est justifié par le sujet. Filmer ce que des êtres sont. Non pas poétiser mais les voir poètes tels qu’ils sont.
Car Lynn et ses enfants sont les maudits, les poètes. Face à l’hypocrisie, la cruauté et la stupidité des autres, Lynn et ses enfants sont ceux qui vivent et surtout ressentent. Ils expriment le mal plutôt que de l’enfermer.Ils se déchirent mais sont honnêtes les uns envers les autres. Dans ses personnages principaux Levinson trouve une justesse à la vie. Ils cherchent un sens à celle-ci alors que les autres tournent en rond et ignorent l’extérieur. Il est interdit de sortir de la norme, interdit de sortir de la maison, ainsi le grand père est vulgairement attaché à une laisse pour qu’il ne puisse s’échapper. Seulement lorsqu’un homme se retrouve asphyxier il fait tout pour respirer, même s’il sait que c’est la dernière fois.
Levinson montre intelligemment que le néant nait du néant et qu’il ne peut être vaincu quand passant par le néant. Ainsi comme le dit Elliot une mort devient nécessaire pour passer à l’amour et à l’écoute dans la famille.
Pour faire entrer ce premier long métrage dans la catégorie comédie, il faudrait ainsi lui ajouter le mot humain. Another Happy Day soit une comédie humaine.
Œuvre douce-amère sur les névroses familiales, vue du côté d’une famille américaine plutôt aisée, ce qui n’empêche pas les divorces, les rancœurs tenaces et les adolescents en crise comme dommage collatéral. Film de scénario davantage que de mise en scène qui pêche lorsqu’il recherche l’émotion et la grandiloquence et séduit au contraire dans la description frontale des codes de la jeunesse (sexe, drogues et rébellion contre l’autorité parentale). Certes, rien de bien nouveau mais les réparties percutantes et le jeu convaincant des jeunes comédiens impriment à l’ensemble rythme et vitalité. On réussit même à ne pas trop s’ennuyer.
Une comédie dramatique qui avait tout pour être remplie de clichés en tous genres en vu du sujet auquel il s'attaquait. Et pourtant, Another Happy Day s'inscrit dans la catégorie des grandes surprises de ce début d'année. En effet, Sam Levinson (qui n'aura probablement bientôt plus à souffrir d'être directement associé au nom de son père) a su trouver le ton juste pour rendre cette comédie à la fois drôle et touchante, dans une ambiance assez pesante dans la majeure partie du film. Un savant mélange de Festen pour ses règlements de compte assez osé (tantôt jouissifs tantôt suscitant le malaise) et du Premier jour du reste de ta vie pour le côté comédie sur l'adolescence où l'excellent Ezra Miller n'est pas sans rappeler les prestations de Marc-André Grondin dans le Premier jour° et, par la même occasion, dans C.R.A.Z.Y. De plus, Another Happy Day dispose d'un atout peu fréquent, y compris dans d'autres excellents films : un casting parfait, du premier rôle jusqu'au plus petit. D'Ezra Miller à Ellen Burstyn. D'Ellen Barkin à Daniel Yelsky. D'autant plus que leur talent est brillamment exploité dans des rôles totalement fous où chaque personnage ne trouve pas son pareil. En conclusion, si Another Happy Day peine parfois à se détacher de l'ambiance américaine omniprésente, cela ne lui enlève en rien toutes ses qualités qui en font un premier long métrage tout à fait brillant, devant la caméra d'un Sam Levinson excellent qu'on suivra avec attention.
c'est le genre de film qui fait passer ta famille pour des bisounours. à côté de ça j'ai pas du tout aimé. pas aimé Demi Moore qui fait sa pimbèche en se croyant tout permis, j'ai pas aimé Ezra Miller qui se renouvèle pas, j'ai pas aimé Ellen Barkin qui s'en prend plein la gueule et qui arrive pas à réagir tellement elle pleure, j'ai pas aimé Thomas haden Church qui fait son gros con suffisant. bref, j'ai pas aimé
Un premier film emballant, porté par un bouche à oreille bénéfique. La salle était complète et refusait du monde, c'est un bon signe ! Ce film est une totale réussite à mon avis. Bien écrit et surtout très bien joué : on assiste à la naissance d'un immense comédien : Ezra Miller. Celui-là il ira très loin, je vous le dis. Tous les autres sont aussi excellents, je devrais presque dire "toutes" les autres, les 2 Ellen et Demi Moore, magnifique. Une famille comme les autres, avec les névroses et les blessures, peu de joies ... mais que bonheur elle nous apporte. Ma seule petite réserve est la durée un exagérée du film, mais on en ressort bouleversé, après un long chemin parcouru avec cette famille qui nous aura aussi bien fait rire par moments...
Quel film ! Quelle gifle ! Quelle maitrise !… Un bonheur. Le casting est blouissant de vérité, une vérité qui dérange, c'est sur… La technique est en adequation totale avec le sujet… Génial. Robert Altman a trouvé son successeur. Et dire que c'est un premier film ! (bon, c'est le fils de Barry Levinson, d'accord, mais quand même…)
Un bon ensemble. Un week-end assez spécial. Ezra Miller sait mettre mal à l'aise. Ellen Barkin (toute refaite) est assez touchante dans son rôle de mère/fille incomprise. Qu'est-ce que le reste de sa famille est insensible ou juste bête. En tous cas, casting excellent, manque un peu de musique, mais jamais vulgaire, jamais exagéré tout en subtilité. Kate Bosworth n'apparait qu'à la moitié du film mais on en parle tout le temps, ça c'est exagéré x').
Le fils de Barry Levinson nous concocte un premier film sur fond de comédie dramatique familiale assez honorable mais qui n'est pas exempt de défaut. Ce joli film choral se porte bien dans sa première moitié avec sa multitude de personnages névrosés et agaçants qui se confrontent sans cesse. Là où ça pêche, c'est quand Levinson pousse la caricature trop loin et se vautre dans un mélo libidineux qui finit sérieusement par lasser, Ellen Barkin et Kate Bosworth pleurent plus des 50% de leur temps d'écran. La légèreté finit par être étouffer par une hystérie ambiante qui plombe le film et qui s'avère redondante. Heureusement, on ne décroche jamais grâce au prestigieux casting, avec une Ellen Burstyn touchante comme toujours et la révélation qui se confirme de plus en plus, le jeune Ezra Miller.
"...j'ai arrété les drogues, je ne prends plus que de la came normale pour ados". Avec des punchlines de cet acabit, ce film de réunion familiale se montre insolite et grincant avec des personnages pleins de charmes et tous un peu barré. Mention en particuliers aux jeunes, Ezra Miller en tête. Certes, le film a du mal à trouver son point d'équilibre entre la comédie et le drame, il y a un peu trop de tentative de rapprochements entre tous ces membres, on passe du secret enfoui à la révélation qui éclabousse un peu sytématiquement. En fait le film souffre d'un trop plein mais Sam Levinson a des choses à a raconter et fait preuve d'une belle sensibilité, notamment pour filmer les scènes de silence au cours de ce film un peu trop bavard. Un brin artificiel mais plein de charmes.
"Another Happy Day" fait l'effet d'une sacrée douche froide !!! C'est sûr que la comédie attendue est vite laissée de côté... Au lieu de cela, à partir d'un simple mariage, cette étude sociologique d'une famille où la grande majorité des membres est atteinte pour le moins, de sérieuses névroses, est assez terrible en soi ! Le rapport des uns avec les autres est tout à fait remarquable et très bien étudié, par un très bon jeu d'acteur bien sûr, en particulier le jeune Ezra Miller vraiment époustouflant, mais aussi par une mise en situation des personnages très juste ! En effet, chacun d'entre eux, a son portrait bien brossé et révèle vite sa personnalité profonde, sa position et son implication dans ce chaos familial. De plus, les dialogues font preuve d'une cruauté féroce et les règlements de compte font froid dans le dos... Un film qui transcrit très bien le malaise de cette famille américaine au fond bien torturée !
Je croyais rire. Il y a eu tromperie sur la marchandise. De beaux personnaged. Mais parfois c est too much. Le jeu et l histoire sont un tantinet exageres. Mais ca reste un bon film.