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    Bullhead
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2012
    Très bon film. Avec des acteurs méconnus, et talentueux. L'intrigue est elle aussi originale. Une perle rare
    Gil C
    Gil C

    24 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2012
    La ressemblance à Tom Hardy est indéniable. Sorte de minautore émasculé, Matthias Schoenaerts donne à Bullhead une puissance phénoménale ! Rongé par sa souffrance et incapable de l'extérioriser, Jack arrive à nous transmettre son malaise pendant plus de 2h et c'est sublime. A VOIR ! 8/10
    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2012
    Voilà un film belge qui change des comédies habituels. Un vrai polar, sombre et sans concession dans les fins fonds de la campagne belge où les mafieux sont des agriculteurs ! Rien que ça ajoute une originalité qui n'est pas feinte bien au contraire. Chez les redneks belges le paysan n'est pas si con plus les coulisses des stupéfiants agricoles font parfois penser à la trilogie "Pusher" de Nicolas Windiong Refn (réalisateur de "Drive") où on suivait des mafieux loin des clichés, en marcels dans les bas-fonds de Copenhague... Le drame de l'enfance étant assez fort pour marqué les esprits (et le héro) grâce à des flash-backs habilement placés. Par contre certains paramètres auraient pu être évités, comme par hasard l'homosexualité se place là où il ne sert strictement à rien et on peut se demander si la police met vraiement autant de moyens pour un tel trafic ?! L'acteur principal a du charisme et fait penser à Tom Hardy... Un polar complexe, presque shakespearien par moment. Un très bon film donc qui déçoit juste pour l'enquête policière, les flics d"élite" qui tombe comme des bleus dans le piège de la coïncidence. En tous cas à conseiller !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mars 2012
    Great atmosphere! A real sense of what is violence in everyday life. Incredible cast -all so perfectly chosen . Bravo. For
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 février 2012
    spoiler:


    Un des grands films de l'année indéniablement, je le conseille à tous. A la fois modeste et intransigeant, 'Bullhead' marque par son absolutisme et sa brutalité bien dosée sans oublier une sensibilité simple mais profonde.

    critique plus complète sur : http://laseancedujeudi.blogspot.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2012
    Un grand film de cinéma, noir, tragique, monstrueusement séduisant, fonctionnant sur une plastique irréprochable, une violence silencieuse déracinante ou encore sur la performance animalesque d’un Matthias Schoenaerts qui scotche l’audience dès le premier plan. Michaël R. Roskam est le nom à retenir. Le cinéaste belge se place comme le nouveau Nicolas Winding Refn, son opposé comme son successeur. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2012
    Voilà un film comme on a rarement la chance d'en voir, maîtrisé visuellement et scénaristiquement, et qui m'a littéralement scotché sur mon fauteuil.
    Venant de Belgique (Flandres), cette terrible histoire de trafic de testostérone, hormones et autres vitamines est bien plus qu'un polar glacial, c'est une descente aux enfers aux accents de tragédie grecque. Jackie, éleveur musculeux et taiseux, se trouve au centre d'un gros marché de produits interdits destinés à engraisser plus rapidement les boeufs de la région. Un policier, enquêtant sur ce trafic, est froidement abattu par cette mafia locale, amenant la police à s'intéresser aux allers et venues de notre héros et des personnes en contact avec lui. Cette soudaine agitation fera resurgir de vieux fantômes dans la tête de Jackie, victime dans l'enfance d'un drame terrible.
    A partir de cette trame, Michaël R. Roskam déroule son film avec une virtuosité implacable, attrapant le spectateur par l'émotion et ne le lâchant plus jusqu'au dénouement, deux heures après! On s'enfonce dans cette campagne flamande par vraiment folichonne, peuplée d'êtres cassés, torturés, au passé lourd et au présent sans horizon. On assiste à d'opaques rencontres de mafieux, où le danger est palpable dans chaque plan. Nous pénétrons dans l'intimité de Jackie, s'injectant dans le corps les mêmes produits dont il bourre ses boeufs, devenant ainsi un quasi monstre à la violence sous-jacente et psychologiquement dévasté. L'histoire avance inexorablement, toujours plus noire, toujours plus oppressante, sans que l'on puisse jamais imaginer la direction qu'elle va prendre, la complexité des personnages ne le permettant jamais.
    Car en plus d'une mise en scène particulièrement virtuose, jouant avec finesse des gros plans et du rythme de chaque séquence, le scénario remarquablement bien fichu, ne laisse de côté aucun personnage.
    Matthias Schoenaerts, dans le rôle de Jackie, est tout simplement sidérant de présence, de violence contenue et de fragilité. Il porte le film sur ses larges épaules, entouré de comédiens épatants, inconnus dans nos contrées, mais renforçant ainsi le récit d'une véracité supplémentaire.

    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.com/2012/02/bullhead-de-michael-r-roskam.html
    ylegris
    ylegris

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2012
    Vu en avant première au festival Travelling Bruxelles de Rennes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2012
    chef d' oeuvre la dramaturgie à le contenue d'une tragédie grec le rythme est parfait et l'image no comment
    pour un premier film c'est la perfection
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2012
    Après quelques courts-métrages à la qualité variée, Michael R. Roskam passe à la vitesse supérieure avec son poids lourd de sens et de forme ; Bullhead (Rundskop), au titre déjà rugueux, toutes langues confondues. Le réalisateur donne une vraie leçon de mise en scène. Une percussion frontale dans un cinéma flamand qu’on pensait au ralenti depuis la pause effectuée par Fabrice du Welz. Comme un électrochoc visuel, Bullhead assène en une seule frappe l’émergence d’un cinéaste et la mise en « lumière » du talent de Matthias Schoenaerts. Plus qu’une claque, un crash test !
    Après une entrée en matière presque onirique, Roskam installe immédiatement une ambiance marquée. On comprend très vite que le réalisateur désire et va réussir à laisser une marque, tracée au fer rouge, dans le paysage cinématographique. Rien de bien nouveau dans l’intention mais la manière inspire le respect. Nous sommes face à un metteur en scène qui maîtrise son objet pour donner du sens, sens de la métaphore et de la narration.
    Il réussit en très peu de temps à rendre comme inconnu et presque énigmatique ce monde agricole qu’on pensait tutoyer d’images et de clichés. Sous une résonance mafieuse, un climat est installé et donne au spectateur une sensation de vertige dans l’inconnu ; on ne comprend pas tout de suite, qui est qui et qui fait quoi, pour vite se rendre compte que c’est une volonté de Roskam. Volonté qui donnera des accents immersifs au film. Dans un même temps on veut en savoir plus et se laisser porter par cet opéra visuel.
    Sous l’égide du genre policier, le film se dirige avec l’ambivalence de force et de douceur vers une note dramatique très puissante ; entre certaines envolées de Michel Audiard ou bien du récent Animal Kingdom de David Michôd. Nous sommes bien sûr loin de toutes copies ou identifications mais proche d’un cinéma viscéral, indirect de lecture et foudroyant de sensations avant tout.
    Là est sans doute la force principale de Roskam, mêler simplicité du propos dans une mise en scène visuelle poussée, non par effets de style, mais par le ton métronomique du montage et un sens du cadre parfait ; on sent un intérêt appuyé pour donner du sens à tous ses plans, à ce titre la scénographie des comédiens est parfaite. S’ajoute le délicat exercice du flashback, amené ici avec délicatesse et toujours justifié. Tout juste s’appuie t’il un peu trop sur les ralentis.
    Pièce parfaite du film, la dernière séquence, métaphore même d’une bête qui n’est plus maître de son devenir. Même si évident, brillant !
    Cet ensemble apporte un vrai sens à la réalisation, de moins en moins mise en valeur à ce degré dans le cinéma moderne nous rappelant la mise en scène d’un cinéma US des années 70.
    Le tout n’aurait qu’un sens minime si le casting, Matthias Schoenaerts en tête de convoi (et même plus), n’était pas là de présence et de jeu pour rendre le film majestueux.
    Inconnu (ou presque) Matthias Schoenaerts va marquer les années à venir, longtemps, on ne peut l’affirmer, mais un impact lourd sera donné en 2012 ; on le retrouvera en effet dans « De rouille et d’os » (prochain Audiard), harsard !? pas si sûr !
    Dès les premières secondes du film il imprègne l’écran de sa présence, corpulence et charisme au diapason. Apparaissant comme par surprise, bien qu’amené en douceur (parfaite mise en scène à l’appui), Roskam décide de faire de son personnage la pièce centrale de son œuvre. Fort de jeu, immense et bestial de corps, la première séquence dont il occupe l’espace est un travail précis de réalisation. En quelques minutes, une séquence suffit à montrer l’essentiel et donner le ton d’une oeuvre Shakespearienne. Tel un héro/ héraut, Jacky (Matthias Schoenaerts) parsème le film de son aura, chapitrant ainsi cette tragédie familiale et personnelle. Les rôles télescopés autour de lui sont d’une saveur semblable ; du ridicule, les deux garagistes nous rappellent le jeu des comédies flamandes proche de la parodie, pourtant rien ne fait tâche ici, tout est acté. De l’émouvant, le cercle familial du héros, des « seconds couteaux » et « tronches », viennent envahir et s’imprégner de chaque personnage. La douceur contre cette rutilance mâle sera incarnée par Jeanne Dandoy, magnifique dans sa façon si personnelle de donner deux visages au personnage de Lucia, entre douce innocence et ingénue candide.
    La somme parfaite qui donne à Bullhead ce mouvement imperceptible des films à la force visuelle et sous-jacente qui ne vous lâche que de longues heures après.
    En passant au long métrage Michael R.Roskam par l’essence même de sa mise en scène, son propos, son intelligence du récit prouvent que Bullhead n’est pas le film parfait, heureusement, mais un coup de maître qui nous rappelle encore ce que cinéma et sensations veulent dire.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    reymi586
    reymi586

    479 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2013
    Avant tout je dois admettre qu'après j'avais entendu sur ce film, je m'attendais à mieux. Il n'y a pas à dire c'est très intéressant mais le film est surtout l'occasion de mettre en avant un futur très grand acteur : Matthias Schoenaerts. Sans lui le film n'aurait pas eu la même force. En tout cas, je ne peux pas non plus dire que ce film est un chef d'oeuvre, je reste sur ma faim et je ne garderai pas ce film en mémoire bien longtemps.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2012
    Grosse surprise. Film dont on ne soupçonne pas toute l'étendue durant son visionnement mais une fois le générique de fin, il ne nous laisse pas indifférent. Tout ce qu'on demande à un film ! Rien de révolutionnaire mais on y retrouve tous les bons ingrédients (Humour/Drame, Policier/Mafia) avec un côté décalé inexprimable qui le rend unique. A voir.
    WardStradlater
    WardStradlater

    57 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2012
    Un thriller belge jouissif à souhait. Dans un milieu rural, grisâtre et bovin ; dans le traffic d'hormones et la mafia. Ce décors réaliste, voir parfois naturaliste, n'est qu'un prétexte pour mettre en scène, non seulement la séparation Flandre Wallonie et une réalité sociologique, mais surtout pour nous dépeindre l'histoire d'un homme en quête de masculinité et d'Amour. L’interprétation de Matthias Schoenaerts crève l'écran; et il faut rajouter à tout ça les longs plans-séquences et une réelle immersion dans l'ambiance. Une réalisation soignée, de vrais acteurs et un scénario mature et complexe font de ce film un thriller original, cohérent - en définitif, une œuvre cinématographique (comme on en voit de moins en moins).
    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    39 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2013
    Bullhead est un très grand film noir, l'un des meilleurs que l'on est vu depuis longtemps, un thriller noir sale, intense et dur qui nous vient tout droit des Flandres, Michael R. Roskam sait de quoi il parle et ça se voit!, il nous offre un film terrifiant et au pouvoir hypnotique incroyable. D'une puissance, d'une intensité, d'une noirceur extraordinaire le premier film de Michael R. Roskam est un film complet et ultra-maîtrisé, mais qui souffre parfois de longueurs pesantes et d'une fin un peu trop poussive, mais Bullhead accroche et ébloui de bout en bout. Le scénario est très bon, épais, rythmé et accrocheur (il fut récompensé du Magritte du meilleur scénario), les personnages sont d'une profondeur jamais vu, attachant, terrifiant et d'une grande humanité, les acteurs sont très bons, Matthias Schoenaerts est parfait (il reçu logiquement le Magritte du meilleur acteur), Jeroen Perceval est très bon, Jeanne Dandoy est toujours juste, Sam Louwyck est bon, les dialogues sont malins et formidablement bien construit, la mise en scène est magistrale, ultra-maîtrisé et tout simplement parfaite, la photographie de Nicolas Karakatsanis est sublime, elle est d'une beauté ahurissante, Raf Keunen signe une superbe B.O., ultra-efficace. Bullhead est une grand film belge, un grand film noir, comme on en a pas vu depuis bien longtemps et c'est logiquement qu'il remporta le Magritte du meilleur film flamand en co-production et qu'il fut nominé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère et au César du meilleur film étranger. Michael R. Roskam est un réalisateur qui est désormais à suivre de très près, après ce coup de maître d'une totale maîtrise et d'une noirceur incroyable. Bullhead c'est beau, prenant, puissant, épais, rythmé, maîtrisé, accrocheur, profond, terrifiant, hypnotique, efficace et surtout noir. À voir de toutes urgences.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2012
    Grosse claque, un polar bestial et une atmosphère malsaine. Tout les personnages donnent le malaise au spectateur (Matthias Schoenaerts est incroyable une des meilleures performance d'acteur de l'année) certains pourtant sont un peu étrange pour ne pas dire ridicule (les garagistes wallons). Une histoire qui possède plusieurs niveau de lecture, complexe et réaliste. Une oeuvre à la réalisation virtuose en plus mais difficile d'accès pour le grand public certainement.
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