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    Bullhead
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    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2012
    Drôle de film, entre trafic d’hormones chez les éleveurs belges/flamands et vieux comptes, en suspend, qui restaient à régler et qui est en réalité le file conducteur de ce film. Côté trafic, là on est chez les durs, des hommes qui sont tellement embourbés dans leurs traficotages qu’ils n’ont plus rien à perdre et tout à défendre, prenant tous les risques, jusqu’à tuer. Les visages sont durs et fermés, ils reflètent parfaitement cette peur de ceux qui sont hors la loi. Les acteurs sont tous impeccables. Au début on se demande qui est qui, et petit à petit, à l’aide de flash back entre autre, la toile se met en place et tout s’imbrique à merveille. Matthias Shoenaerts, shooté aux hormones et aux amphètes et qu’un lourd passé a fait de lui ce qu’il est, est particulièrement convaincant. La chute est inéluctable. Quatre étoiles pour cet excellent film.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2012
    On sent qu'il manque un petit truc pour que le film s'envole. L'ambiance générale avec ce lourd ciel plombée, le jeu des acteurs sauve un scénario un peu tiré par les cheveux parfois
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Le cinéma de Michael R. Roskam est proche de celui de Jacques Audiard bien trop proche même,ça frise le plagiat niveau image et plan,autant que pour l'ambiance et les personnages.Seulement si Michael R. Roskam a une réelle maitrise des cadrages et de son esthétisme.Il lui manque un vrai savoir faire d’immersion,cependant l'objectif est atteins avec certaines scènes,mais repart aussi tôt qu'il est apparut.L'autre gros handicape de bullhead vient des ses acteurs.Si Matthias Schoenaerts est impeccable,les seconds rôles eux pèches vraiment jusqu’à même venir faire tache comme l’interprétation des deux garagistes.Des rôles voulant être la touche amusante du film,mais au final plus mal venu qu'autre chose dans ce film,qui lui donne un coté Dikkenek a la limite du caricatural.Les dialogues eux aussi ne sont pas extrêmement travaillés et élaborés,venant rajouter au fait de ne pas croire totalement a cette histoire.Si le film reste correct,il aurait été bien meilleur sans certains effets inutiles et superflus.Si Michael R. Roskam se démarque de J.Audiard,ça parais difficile tant celui ci semble influencer Michael R. Roskam,il pourra peut être faire du grand cinéma,c'est n'est pas encore le cas de Bullhead.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2012
    On a évidemment beaucoup parlé de The Artist dans le cadre des oscars 2012. On a aussi évoqué Une Séparation, qui a glané comme prévu la statuette du meilleur film étranger. Moins de bruit pour un autre des nominés, Bullhead de Michaël R. Roskam, qui est sorti discrètement chez nous la semaine dernière. Et pour cause, au-delà de la grande qualité de ce film belge, c’est une œuvre complexe et difficile, qui évolue dans un curieux croisement du polar, de la saga familiale et du film noir. Et cela dans un des lieux les plus improbables pour se livrer à ce type d’exercice : la Belgique, non loin de la frontière linguistique entre wallons et flamands.

    Une zone assez rurale, partagée entre des fermes et des petites villes, où a grandi Jacky, qui tient une exploitation de vaches à viande avec son frère. Utilisant sans vergogne les hormones pour doper leurs bêtes, ils vont se retrouver progressivement dans les mailles d’une toile complexe, entre mafieux peu scrupuleux, indics et flics à la poursuite du réseau.

    Ce film est une vraie curiosité. Car si l’on retrouve ici la plupart des ingrédients classiques du polar, ils sont passés ici au filtre de la Belgique, ce qui rend l’ensemble à la fois original et imprévisible. Il n’y a peut-être que chez les Dardenne que l’on a l’impression d’avoir déjà vu des images se rapprochant de ce récit dur et aride. Le pays aux deux langues est omniprésent. Sa culture, sa séparation entre wallons et flamands, son ambiance. Ses trafics d’hormones aussi. Ses petites villes, ses garages minables et ses petits trafics. Voilà pour le cadre, mais l’essentiel est ailleurs, il est incarné par une montagne de muscle qui se rapproche parfois plus de ses bêtes que d’un être humain. Au moins en apparence.

    Car derrière le polar violent et tortueux, Bullhead est avant tout la description minutieuse de la trajectoire de cette « tête de bœuf », ce Jacky renfermé, imposant, secret. Une présence fascinante, incarnée avec beaucoup de nuances par l’exceptionnel Matthias Schoenaerts, à la présence physique assez bluffante.(il a d’ailleurs décroché un rôle dans –excusez du peu- le prochain film de Jacques Audiard)
    On comprendra rapidement qu’un trauma se cache derrière ce caractère méfiant et cette carrure impressionnante. On nous le rappelle à l’écran, les images sont d’une violence et d’une cruauté insoutenable. Voyeurisme ? On se rend compte que non, car ces images mettent le film sur ses rails, en donnant un but et un corps à l’ensemble des protagonistes. Peu à peu, comme dans tout bon polar, les trajectoires se bouclent, les personnages se rejoignent, les enjeux se lient. Et comme dans toute tragédie qui se respectent, ce sont les protagonistes eux-mêmes qui semblent creuser leurs propres tombes. Une voiture que l’on devait abandonneer, des pneus neufs un peu trop faciles à acheter, des collègues décidemment peu recommandables..

    Là où Bullhead est remarquable, c’est dans sa noirceur, sa radicalité qui ne ménage pas le spectateur, tout en le faisant aussi tourner autour d’une histoire d’amour, et le faisant parfois basculer dans le burlesque avec les péripéties de ces deux impayables garagistes wallons. Un pot belge à recommander chaudement…exclusivement à ceux qui ont l’estomac bien accroché

    .
    http://dh84.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 mars 2012
    [...] La caricature n'est pas seulement l'excès porté vers ses propres dépassements, elle implique une certaine dose de subtilité, de finesse inhérent à tout concept artistique, sans quoi il ne devient rien de plus qu'une vague et inutile stupidité. Ainsi l'idée même de jouer avec les lieux-communs et les clichés en tout genre doit s'insérer dans une logique réflexive et fouillée que la simple succession d'images - sensées être choquantes - et d'instants - implicitement désignés comme 'durs' - ne satisfait en aucun cas [...]
    RedMat
    RedMat

    10 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2012
    Matthias Schoenaerts, un nom à retenir pour un acteur intense au physique impressionnant. Un autre, celui de Michael Roskam, réalisateur belge auteur de ce film coup de poing sur une histoire et un drame initial hors du commun. Car si le film s'écrit sous la forme d'un thriller autour du trafic d'hormones, il s'agit bien d'un drame personnel et d'une vie brisée avant tout.
    Plusieurs scènes sont juste impressionnantes d'intensité spoiler: (lors du drame avec les enfants notamment, puis à l'hôpital, ou encore le final)
    alors que d'autres dénotent en faisant la part belle à l'humour (belge évidemment).
    Une vraie bombe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 février 2012
    La claque! Acteur hallucinant, ambiance noire et morbide, on ne sait pas ou se film va nous emmener. La tension est présente jusqu'à la fin. Tout est vraiment réussi jusqu'à la photographie qui rappelle la peinture flamande.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 356 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2012
    Auréolé d'éloges de la part de ce cher DanielOceanAndCo, nommé aux Oscar du meilleur film étranger, "Bullhead" allait pourtant me passer sous le nez tant sa sortie dans les salles passe inaperçue. Merci donc à l'ami Dany et à l'académie des Oscar... Grâce à eux j'ai redécouvert un plaisir que je ne pensais pas redécouvrir de sitôt en allant voir un film : celui de la sieste ! Non mais franchement, je pose la question à ceux qui ont vu ce film : il est où l'intérêt de ce "Bullhead" ? Je te prends de la bonne vieille misère belge (à croire que c'est un sport national), je te touille ça avec une ambiance glauque genre "La vie de Jésus", et je te laisse fermenter le tout pendant deux heures histoire de bien blaser tout le monde. A part ça ? Bah moi j'ai rien vu d'autre. Alors certes, il peut y avoir un aspect séduisant dans ce misérabilisme total, et les rares initiatives de réalisation de Michael Roskam peuvent donner une illusion de créativité (...où alors c'est juste l'ingénieur du son qui a picolé lors du mixage). Mais sinon, à part cela, je trouve que ce "Bullhead" est le film le plus basique du monde et surtout le plus démoralisant qui soit. Alors après, peut-être que je suis un extra-terrestre, mais je n'ai jamais compris où était l'art et le plaisir à faire un film juste démoralisant, sans aucun travail ni aucune originalité quelconque. Peut-être que certains se sentent plus en phase avec la réalité quand on leur présente de la misère. Peut-être qu'ils ont besoin de leur dose de misère pour se décomplexer - ou pour se rassurer ! - d'avoir de leur côté une petite vie confortable. Personnellement, moi, je ne complexe pas du tout, et je ne vais pas au cinéma par masochisme ou pour avoir l'impression de regarder un reportage de France 3 Nord-Pas-de-Calais (...et encore, pour regarder parfois France 3 Nord-Pas-de-Calais, je trouve ça bien plus gai). Alors peut-être suis-je seul sur cette planète à fonctionner comme ça, mais si ce n’est pas le cas, et que vous faîtes partie de ceux qui se reconnaissent un temps soit peu dans ce que je raconte, vous savez ce qu'il vous reste à faire, ou plutôt NE PAS faire... Après tout "Bullhead" est sorti dans l'anonymat, autant le laisser là où est sa place...
    cylon86
    cylon86

    2 549 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2012
    Le cinéma belge sait parfois nous surprendre avec des films improbables que seuls eux savent faire (on pense notamment à Bouli Lanners, réalisateur de trois superbes films). "Bullhead" nous plonge dans le milieu du trafic d'hormones où les gangsters sont des fermiers qui marchent avec leurs grosses bottes aux pieds. Le plus impressionnant d'entre eux c'est Jacky interprété par l'impressionnant Matthias Schoenaerts, tout en muscle et en virilité et pour cause : il se dope à la testostérone depuis l'adolescence car le fils d'un autre fermier lui a écrasé les testicules avec un caillou. Intense, âpre et jamais agréable, le film met en parallèle Jacky et les bovins à qui il injecte des hormones. La mise en scène est très cadrée, souvent proche de Jacky, un peu lente mais atteignant des sommets notamment dans la scène finale, géniale. Nous ne sommes pas face à un chef-d’œuvre mais nous assistons à la naissance d'un cinéaste et d'un acteur qui monteront en puissance, c'est certain.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 février 2012
    Roskam veut nous faire part de sa vision pessimiste de la Belgique à travers une dualité permanente dans les thèmes de son film : Bullhead.
    Le réalisateur prétexte tout d'abord un polar sur fond de drame social dans les fins fonds de la Belgique. Ce prétexte amène alors le personnage sur lequel Michael R. Roskam va s'intéresser. Il s'agit de Jacky Vanmarsenille, interprété par le brillant Matthias Schoenaerts, un éleveur de vaches dans la propriété de ses parents. Jacky a subi un drame pendant son enfance qui le force aujourd'hui à s'injecter différentes substances chimiques à base de testostérone. Jacky se retrouve au beau milieu d'un trafic d'hormone de la mafia belge que Roskam s'efforce à filmer tels des rednecks.
    C'est dans ce contexte extrêmement tendu que ce réalisateur va faire évoluer son personnage et critiquer en même temps une Belgique qui va mal. La dualité commence par l'opposition entre les deux régions grandes régions de Belgique : La Wallonie et la Flandres. La barrière linguistique entre les différents personnages et leurs milieux sociaux est la première critique que Roskam fait de la Belgique. Il déplore alors un pays non unifié qui pourrait réunir la population de la Belgique autour d'un but commun : celui de s'accomplir en tant qu'Homme (avec un grand H évidemment...). Ce thème est le deuxième que traite Michael R. Roskam et celui qui est le plus évident à l'écran. En effet, Jacky Vanmarsenille qui, suite au drame de son enfance ne pourra plus jamais prétendre avoir tous les atouts pour être un homme, emploi tous les moyens pour montrer un semblant de virilité. Une virilité en fait disparue, secret qu'il tente de cacher coûte que coûte en se réfugiant derrière la violence et la testostérone en seringue. Car derrière cet homme bête, cette masse, se cache un homme au coeur très sensible qui n'a jamais su comment s'y prendre avec les femmes. Son complexe d'infériorité intérieur prend le dessus sur son apparence extérieur. Son manque de sociabilité le perturbe grandement. Roskam tente de montrer par l'intermédiaire de cet homme aux deux personnalités et par des secrets inavouables qui se retrouvent exposés au grand jour, une Belgique qui tente de faire bonne figure auprès de ses confrères (ses voisins européens), mais qui va mal dans sa peau tant sur le plan social que politique.

    CBTR : http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/02/critique-bullhead-michael-r-roskam.html
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 février 2012
    Un film qui ne mérite pas une pellicule de 2h, le scénario me semblant vraiment léger et absolument pas passionnant. Il me tardait que tout se termine, car pour moi rien n'a jamais commencé. Assez affligeant et sans grand intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2012
    L'histoire est originale et même un peu étrange, mais filmée avec une virtuosité qu'on ne voit que trop rarement au cinéma. La lumière, le montage, le cadrage, le jeu d'acteur, tout est parfait et parfaitement maitrisé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 février 2012
    J'ai pris un pain dans ma viande devant "Bullhead", boucherie flamande aux hormones.
    Qu'est ce qui est le plus exaltant dans ce film ? La beauté froide, mais pas glacée, de l'image ? Le mélange des genres parfaitement maîtrisé (polar crasseux, docu agricole à charge, portait d'un homme déchu, chronique d'enfance brisée, histoire d'amour, burlesque Wallon...) ? Ou est-ce la façon dont le réalisateur film plus qu'amoureusement son acteur principal, totalement incroyable en brute-enfant, homme et bête blessé, amoureux transi et seringué. Le psychopathe conducteur Ryan Gosling peut se ranger des voitures, la relève, brutale et énorme, viendra de Belgique...
    Damien D
    Damien D

    14 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Le personnage de Jacky Vanmarsenille est incroyable, on croirait voir une bête blessée. Un film sombre sur fond de trafic d'hormones bovines, pas toujours très clair, mais porté par le drame du personnage principal. Une espèce de Drive belge.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2012
    Sûrement l'un des meilleurs film 2012, un film très émouvant, une surprise, des acteurs inconnus mais de talents, un scénarios réfléchis. On ne s'attend pas au début comme à la fin ! Un espèce de puzzle qui se met en place, on comprends les choses petit à petit et la finalité, à voir en VO évidemment.
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