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    Bullhead
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    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Un premier film exceptionnel, évidemment ! Il suffit de voir le pré-générique pour comprendre qu'on a affaire à un très grand metteur en scène. Et le reste du film multiplie les inventions formelles : lumière, cadrage, mouvement d'appareil : tout est parfaitement maîtrisé. On pense à Scorsese, à Jacques Audiard ; on s'évade parfois dans des petites scènes de comédie ou de sublimes paysages des plaines flamandes. Quant au comédien principal, il est lui aussi exceptionnel : l'un des corps les plus impressionnants vus ces derniers temps au cinéma. Mais il reste un petit problème : le scénario, qui ne suit pas toujours. Pourquoi faire un flashback hyper-explicatif au milieu du film (pourquoi ne pas mettre dans l'évocation du passé la même subtilité que dans la mise en images ?). Pourquoi ce dernier plan ? Et quelques détails ne collent pas toujours... Vivement le prochain film de Michael Roskam, qui aura d'ici là gommé ces petits défauts, tout en conservant sa maîtrise formelle hors du commun !
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    139 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Bullhead est mon premier vrai coup de cœur de l'année 2012. Ce film est une énorme claque dans la gueule comme j'aime en prendre quand je vais au ciné. Avec le choix d'un thème de fond qui peut paraître assez peu propice à faire un film poignant, le trafic d'hormones dans l'élevage de bovins, Roskam ré-invente, ou plutôt ré-actualise, les films de mafias. C'est un film incroyablement moderne et vrai, qui a réussi à rendre le milieu de l'agriculture, du bétail et de la chair absolument passionnant. Mais toute l'histoire de trafics n'est en fait que le prétexte (sans jamais être artificiel pour autant, attention), l'arrière-plan, au vrai sujet du film : les blessures des hommes, et ici, d'un homme en particulier. On a droit pendant 2 heures à un parallèle bouleversant entre la vie de Jacky VanMarsenille et celle de ses bêtes. On ressent intensément toute la peine, la honte, qui ont été les seules compagnes de vie d'un homme transformé en boule de souffrance. Et le choix de l'acteur est parfait. Matthias Schoenaerts est juste TRANSCENDANT. Il habite le rôle de sa gueule cassée, on ne peut tout simplement pas l'imaginer dans la vraie vie comme quelqu'un d'épanoui. Son interprétation à fleur de peau est à couper le souffle et donne au personnage toute son envergure, sa noirceur : celle d'un écorché vif qui cache derrière une virilité débordante une fêlure irréparable. Schoenaerts transpire littéralement la testostérone et réussit pourtant à nous faire sentir la fragilité de Jacky. Il incarne à lui seul toute la complexité et la dualité de l'homme. Le film est hyper naturaliste, Jacky n'est plus vraiment dans le monde des hommes et vit comme une bête enragée, et la caméra avec ses plans en plongée sur le visage fermé de Jacky rendent à la perfection le mal-être de l'homme (l'Homme ?). Les scènes de violence sont crues (comme je les aime) et terriblement prenantes. Le Parallèle entre bétail et êtres humains est total, il englobe le film : on a l'impression d'entendre beugler en permanence, même quand Jacky respire... L'histoire d'amitié fout un nœud dans la gorge au spectateur sans jamais s'engouffrer dans un espèce de pathos, j'ai retrouvé la profondeur de l'histoire d'amitié d'Il était une fois en Amérique (avec ici un schéma un peu opposé), c'est pour dire. Bizarrement ce film transpire la douleur mais je l'ai trouvé moins lourd et plus subtile que Detachment (je les compare car c'est les deux derniers films cinés que j'ai vus). Parce que tout est réellement bien manié : il y a des touches d'humour qui viennent faire sourire voir rire à des moments impromptus (notre duo de garagistes belge y est pour beaucoup). Exemple : le moment où Jacky demande à Diederik s'il est pédé, on a toute l'ironie du sort résumée dans ce très court passage, et on arrive à en rire. Une autre scène m'a aussi beaucoup marquée, celle de la boite de nuit. C'est ce genre de scènes complètement fascinantes où l'on est happé par le film, où le temps s'arrête, où l'on oublie qu'on est dans un salle de ciné et où on admire. Et la fin laisse sans voix... Bon alors si je devais donner un bémol au film ce serait peut-être cette plongée subite (à première vue) et un peu clichée dans l'ultra violence, mais je trouve qu'elle est amenée avec une finesse qui fait qu'on ne tombe en fin de compte pas dans le gratuit et que tout se tient. Non vraiment, j'ai du mal à être objective même sur les défauts du film, parce que je reste vraiment fascinée par cette baffe que je viens de me prendre devant mon écran. À voir (mais je déconseille aux gens qui n'aiment pas les films sombres) de toute urgence, on a vraiment affaire à un chef d'œuvre là.
    halou
    halou

    123 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    Le film sort du lot grâce notamment à la performance de son acteur principal assez bluffant, son esthétisme sombre dans un milieu opaque original, et sa double histoire enquête policière/traumatisme infantile sans exagération ni sentimentalisme. Un film brut et bien fait pour tenir le spectateur en haleine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Le cinéma belge est en pleine effervescence. Autrefois cantonné au cinéma d’auteur (les frères Dardenne, Lucas Belvaux) et à quelques objets incongrus (C’est arrivé près de chez vous) ou confidentiels (Jan Bucquoy), voici que se profilent avec succès toutes sortes de cinématographies. Récemment, des films comme La Merditude des choses ou des réalisateurs comme Bouli Lanners ont su marquer les esprits. Bullhead fait, bien évidemment, partie de cette nouvelle voie. Repéré dans différents festivals, le film vaut indéniablement un coup d’œil et mérite la reconnaissance publique.

    La suite de la critique se trouve sur mon blog Critique Connection : http://critiqueconnection.wordpress.com/

    N'hésitez pas !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Un long métrage très dur et puissant, qui marque avec force l’entrée d’un réalisateur très talentueux mais aussi d’un acteur assez incroyable. La première claque de 2012.
    Thomas D.
    Thomas D.

    22 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2012
    Un film thriller belge captivant , réalisation minutieuse et surtout l'acteur principal ( Matthias Schoenaerts ). C'est le "bull head" , une brute épaisse dans les affaires et à la fois timide devant sa bien aimé. On découvre petit à petit son passé, qui resurgit, grâce a des flash backs. Petite touche d'humour avec deux garagistes dans un film très noir et très dur. Nominée aux oscar pour le meilleur film étranger , pas de prix mais il mérite sa nomination.
    Anna M.
    Anna M.

    15 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2012
    c'est brillantissime!! l'acteur principal est impressionnant !!! un vrai Bullhead!! un film qui vous retourne!! qui vous prend aux tripes!!! c'est un pur bijou!!!
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2012
    Saisissant polar d'une noirceur étonnante, original dans le cinéma belge, et de surcroit en langues flamande et belge. C'est plus qu'une réussite : un coup de maître !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2012
    Un thriller très réussi qui se déroule dans le milieu de l'élevage belge, un sujet original qui bénéficie d'un traitement dur, sans concessions : Bullhead n'est pas sans rappeler la trilogie danoise Pusher, dans la forme tout du moins. Ici aussi les personnages sont terrifiants, a la fois humains et bestiaux, dans leurs tentatives de surmonter leurs blessures et dans l'enchainement d’évènements contraires. La mise en scène remarquable permet une immersion immédiate, d'autant que les protagonistes se révèlent crédibles, travaillés et accrocheurs. S'il pâtit de quelques petites longueurs, Bullhead vaut largement le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 février 2012
    Très bon film les acteurs sont excellents et le film se regarde avec plaisir
    La musique est également très bonne
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2012
    Un personnage principal amoché physiquement dans son enfance se retrouve vingt ans plus tard à la tête d'un élevage de bovins, qu'il dope de façon illégale. Là, le film se sépare en deux. Première histoire, celle du trafic mafieux d'hormones. Qui mène à un assassinat de flic (je ne dévoile rien d'important : c'est le point de départ du film), et à une fausse piste sur un malentendu grossier. Cette histoire est traitée de façon complexe et trop molle pour être passionnante. Le réalisateur n'a pas voulu aborder le sujet de manière humoristique en tournant la chose en ridicule pour ne pas faire comme Snatch. Il n'a pas non plus voulu faire une histoire trop noire, à la manière de la trilogie Pusher. Il a voulu se mettre entre deux eaux, et faute de parti pris, on se lasse assez vite, surtout qu'il n'attise pas assez le suspense. Seconde histoire, elle passionnante, qui traite la conquête de virilité de l'anti-héros. Métamorphosé en bodybuildeur, normalement synonyme de masculinité exagérée et absolue, il fait ostensiblement preuve de faiblesse et de doute, surtout concernant la gente féminine. Réservé et semblant toujours retenir une forte envie de coups de poings, sa "force tranquille" transmet une véritable émotion qui provoque la compassion chez le spectateur. Je regrette hélas que le film n'ait pas davantage creusé ce terrain-là et se soit trop penché sur celui des hormones, beaucoup moins intéressant. La performance de Matthias Schoenaerts est sublime et mérite d'être soulignée. Son apogée vers une fin façon Scarface romantique est la force du film. Reste quand même à mon sens un problème de rythme dû au mixage des deux histoires, et par moment, d'intensité.
    Appeal
    Appeal

    162 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Un vrai bon film. J'étais pourtant sceptique, sur les premieres minutes, n'étant pas pris au jeu. Mais une fois le film terminé, je me suis pris une sorte de mini claque. En réalité Bullhead fait partie de ces mixes de genres que j'aime particulier. Se côtoie à la fois film policier, mafia, drame et film social. Il m'a rappelé un peu (sur le style - pas du tout sur le thème, qui n'a rien a voir) Un Prophète d'Audiard, à savoir ce genre de film parfaitement ancré dans la réalité, capable de dénoncer des problèmes sociaux tout à fait réels, et surtout de montrer toute la violence à l'état brut, si vous me permettez l'expression, car réaliste, sans effet, juste humaine et non hollywoodienne. Un film coup de poing interprété avec brio par Matthias Schoenaerts. Je ne l'avais vu que dans un film d'Audiard (tient, d'ailleurs...) le fameux De Rouilles et d'Os, dans lequel il était déjà fabuleux. C'est ce film, Bullhead, qui a révélé l'acteur, et je comprend maintenant pourquoi Audiard l'a choisit. Schoenaerts est vraiment habité par son personnage, on ne voit pas du tout le jeu, et est toujours juste pour interpréter ce bourrin boucher simplet mais extremement touchant de par son attitude, son côté paysan agressif, et son histoire horrible bien évidemment. Le côté thriller du film est bien mené, on sent une tension monté, mais on est loin des codes américains du genre, ici tout est simple, mené non par des mafieux en costards mais des parieurs pmu du coin, qui montent un petit business parallèle assez précaire. Mais c'est surtout le côté social qui est determinant, le monde de la ruralité, des difficultés qu'il rencontre et parfaitement amené, tout comme la présentation de ces jeunes enfants culturellement très peu développés, qui amènent à des actes d'horreurs souvent pires qu'en ville, ce qui est une réalité souvent ignoré. Voila le genre de film social que j'aime, je l'opposerai à d'autres belges, notamment les fameux Dardenne, qui proposent finalement un film social trop académique et littéraire, finalement assez éloigné des réalités de notre temps. Bullhead percute, sauf peut-être dans les passages de retour à l'enfance, peut-êtres trop simplement filmée. Qu'importe, malgré des défauts de rythme, BullHead est un film qui m'a marqué, et je n'exclu pas de remonter sa note par la suite si il reste dans mes souvenirs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 février 2012
    "Bullhead" a beau être un premier film, il s'en dégage un sentiment de maîtrise totale. Maîtrise du scénario, l'intrigue et les personnages se mettant en place lumineusement après le flou des premières scènes, maîtrise de l'image, le réalisateur faisant preuve d'un sens de l'espace et du cadre aiguisé et le chef-op nous offrant quelques jolies photos... En plus d'aborder un sujet original (le trafic d'hormones dans la filière bovine en Flandres) et de présenter un personnage principal assez peu courant au cinéma, le film baigne dans une ambiance d'une grande noirceur malgré quelques passages comiques, la part de comédie étant assurée par les deux cousins garagistes wallons. Car on appréciera aussi le ping-pong linguistique qui nous est proposé, l'action se déroulant au Limbourg, région flamande limitrophe de la province wallonne de Liège. Comme quoi on peut évoquer les problèmes de la Belgique ailleurs que dans des reportages de JT ou dans des comédies neuneus où tout le monde se réconcilie à la fin. On résume : un très bon scénar, une très belle photo, une réalisation inspirée et, surtout, un acteur principal exceptionnel. En éleveur shooté aux hormones, plus chargé que son bétail qui est lui-même plus dopé qu'un peloton cycliste, Matthias Schoenaerts livre une prestation impeccable. Outre son jeu sobre et parfaitement adapté au rôle, c'est surtout sa présence physique, impressionnante naturellement et magnifiée par la mise en scène, qui irradie la pellicule. "Bullhead", une très bonne histoire belge.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 février 2012
    Merde alors, j'ai lu tellement de bonnes critiques sur ce film q' u en sortant j' ai cru que je m'etait gourer de salle. Serieusement Bullhead est d'une cretinerie incroyable.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2012
    à l'image de ces bovidés poussés aux hormones , le héros de cette tragédie est aussi un boeuf , puissant et boosté aux produits mais pour d'autres raisons que faire du muscle ....un film belge sombre plutôt bien cadré très près des personnages , une lumière réfléchie , un montage intéressant ... toutefois si vous êtes dépressif , évitez
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