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missfanfan
93 abonnés
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2,5
Publiée le 5 mars 2012
voilà le cinéma Flamand ça change c'est original mais très trop compliqué j'ai eu du mal à rentrer dedans,je ne m'étais pas trompé de salle s'était plus la curiosité ( d'ailleur la salle archi-comble étais minuscule ras le bol de ces petites salles quand les films marchent ) bon je suis mitigée , j'ai pas aimé ni détesté mais ce film était bien trop long par rapport à l'histoire
Jacky travaille dans le bœuf, ressemble à un bœuf, se shoote comme un bœuf. Autour de lui, divers mafieux à la petite semaine combinent des coups sous l’œil méfiant de la police. Et, nous l'apprend un bizarre flashback de milieu de film, ça fait des générations que ça dure ; Jacky n'était encore qu'une petite grenouille. Donnie Brasco dans la cambrousse flamande, ça sort du lopin. Et c'est pas très joyeux. Les rares incursions humoristiques sont assurées par un duo de guignols wallons, merci pour la francophonie. L'intrigue est fouillée, on ne comprend pas tout, mais on se laisse guider facilement par l'atmosphère brumeuse et orageuse. Œil-de-bœuf est un sorcier.
"Bullhead" est indéniablement la première grosse claque de ce début d'année qui était jusque là un peu pauvre. Le film ne ressemble pas vraiment à grand chose que l'on ait pu voir récemment. Oui, c'est un film noir : un "loser" cherche à se venger, dans un milieu mafieux. C'est aussi un peu un film policier et une histoire d'amour impossible ; "Bullhead" verse même dans l'humour grotesque à plusieurs moments (toutes les scènes avec les garagistes wallons). Mais au final, le film est une pure tragédie, un drame intimiste, mais qui mélange les genres avec facilité et à chaque fois la même rigueur. L'intrigue a beau être simple et claire, le bizarre et l'étrange s'y taillent également une petite place, donnant une saveur particulière au film. Baignant dans une lumière grise et servi par une mise en scène sûre d'elle (de beaux travellings), "Bullhead" trouve aussi son meilleur argument de vente dans l'extraordinaire acteur Matthias Schoenaerts, quasiment inconnu chez nous mais qui ne devrait pas le rester longtemps (à l'affiche du prochain Audiard). Avec finalement peu d'effets, "Bullhead" convainc parfaitement et devrait marquer les esprits.
Tout simplement fascinant . Tout aussi sombre et fort qu'un film comme " le prophète " , nous sommes en haleine jusqu'un final grandiose . Du Grand Cinéma , bravo la Belgique .
Un film poignant racontant les conséquences et impacts d'un traumatisme subit pendant l'enfance sur fond de traffic d'hormones dans une région de Flandre orientale. Jacky, le personnage principal est brillamment interprété par Mathias Schoenaerts (adulte) et par Robin Valvekens (enfant). A noter aussi la prestation teintée d'humour des 2 garagistes liégeois. Le choix des lieux renforce la notion de ruralité profonde dans laquelle se déroule l'action. Bref un très bon film avec un scénario original, de bons acteurs. A noter quelques scènes parfois difficiles.
Très noir, âpre, éprouvant, habilement construit, mis en scène et filmé avec une rare puissance, porté par un acteur saisissant, Bullhead boxe, à l'instar d'un "Série Noire", dans la catégorie des tragédies inexorables qui vous mettent une claque. Avec un montage un peu plus serré, surtout dans la première moité, on avait droit à un film parfait. Réalisateur à suivre.
film fort et poignant qui nous fait découvrir un milieu assez particulier et la difficulté pour un enfant d'avoir pour seul environnement des parents frustres et âpres au gain, qui sacrifient tout à leur cupidité
Puissant, sauvage, secret ; que l'enfance est encombrante dans ces dérives d'adultes. C'est long pesant démonstratif le rythme de film soutenu tout cela un peu gênant mais tellement nécessaire pour la bonne compréhension de cette lourde histoire. Tout est interprété justement. La comédienne dans le rôle de Lucia est imprésionnante et éclatante de naturel. Ce garçon cet homme vit comme une bête et uniquement qu'avec les bêtes son histoire est terrible ni l'amitié ni l'amour des parents ni son frère dans le même désarroi personne n'aura su essuyer l'affront de la vie de cet enfant devenu Homme. Film extraordinaire ça donne pas non plus l'envie de manger de la viande en sortant !
Une histoire de trafic d'hormones qui sert subtilement de base à un scénario qui bifurque lentement sur son vrai sujet : le destin de deux hommes (et deux familles) qui se connaissent depuis leur enfance. Si on évite toutes les grosses ficelles du genre, cette relation laisse cependant un petit gout d'inachevé, le réalisateur ayant plus de facilité à peindre la rudesse du milieu que la relation entre les enfants, assez vite expédiée, et qui gâche au final la portée émotionnelle de l'histoire. Reste que l'ensemble est quand même relativement original, et que le personnage central, minotaure au pieds d'argiles, est interprété avec une justesse incroyable par Matthias Schoenaerts, qui porte le film à lui tout seul. Dur, rugueux, âpre et sans concessions.
Une claque. Surement un des meilleurs films de l'année avec un nouvel acteur excellent dans le role principal, celui qui est plongé au coeur d'un trafic d'hormones depuis des générations, c'est une affaire de familles. sauf qu'il se sert des hormones trafiquées que l'on donne aux boeufs pour se l'injecter sur lui-même et pourquoi ? surtout ne pas le reveler car le le clou de l'histoire, le pivot auquel on ne s'attend pas et qui donne sa force au film et au personnage principal. la mise en scène est excellente, bref un grand film allez-y!
Je doit dire que jusqu'à présent, la Belgique ma rarement déçu. La bière, les gens, les films. Cette admiration se conserve avec ce magnifique « BullHead » Original et puissant. Ce héro, sous cette carcasse de muscle, ça tête de Bœuf et son air glacialement implacable n’attire vraiment pas la tendresse au début du film. Mais lorsque l’on se plonge dans son enfance, et que l’on comprend les raisons du pourquoi, il en devient terriblement touchant, et cette émotion étrange qui se dégage de cet attachement en devient plus puissante. Matthias Schoenaerts est surprenant dans cette composition ou le mal être et la lutte sont présent en permanence. L’intrigue est efficace, et sur plusieurs niveaux. Le film se contente également de laisse une marque profonde sur la fin, comme un dernier coup de pinceau magnifique et horrible à la fois. Je recommande franchement.
Le réalisateur nous plonge dans la campagne belge autour d’un thème à la fois surprenant et inattendu : le trafic d’hormones de croissances pour bétail. Drôle de thème et pourtant… ! On se balade entre la Flandre et la Wallonie notamment avec Jacky, ce grand gaillard qui s’injecte ces fameux produits dopants. Le film tourne autour de sa personnalité, on découvre peu à peu son passé et la raison qui l’amène à vivre ainsi, à être ainsi : un grand gaillard célibataire saturé d’hormones, violent, irritable mais aussi sensible. Un mélange de comportements qui l’amèneront à des situations tendues concernant ce commerce d’hormones impliquant toute une brochette de bonshommes atypiques. Le film montre bien la période où tout bascule, où le héros est écartelé entre les souvenirs douloureux du passé, les complications dues à ce marché noir et aussi avec ses désirs d’avenir. L'acteur Matthias Schoenaerts permet à ce film de procurer toutes ces sensations dont une fin explosive pour un film qui a su installer une ambiance agréablement stressante sur un fond de vengeance et de règlement de compte. Vive le cinéma belge !