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ml-menke
42 abonnés
551 critiques
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5,0
Publiée le 13 mars 2012
Un vraie film avec une expression artistique dans l'image et le son, qui raconte son histoire personnel et fait trembler son public. Belles interprétations et un jeu intéressant par la barrière de la langue entre deux régions belges. A la frontière même c'est un déchirement qui a lieu.
Un film dur, puissant, prenant emmené par le magistral M.R.Roskam. "Bullhead" est tout simplement percutant et ne peut nous laisser indifférent. La mise en scène est soignée et donne de la force au film, à noter que l'intrique se détache totalement des autres films.
Un film poignant ! Roskam, pour sa première (aussi incroyable que cela puisse-t-être) signe un coup de maître. Si le synopsis ne laisse rien présager de ce qu'est Bullhead, c'est parce que son histoire est quasi indescriptible tant elle est complexe et terrible. Schoenaerts, véritable révélation de l'année y est épatant en fermier déboussolé. A ne louper sans aucun prétexte !
Je crois qu'on nous a trop vanté ce film à sa sortie et c'est pour cette raison que plusieurs sont déçus. Une histoire qui ne tient pas debout. Des gestes incompréhensibles et inutiles. Des grognements stupides, des dialogues sans queue ni tête, une fin totalement insignifiante, bref un beau navet.
Merde alors, j'ai lu tellement de bonnes critiques sur ce film q' u en sortant j' ai cru que je m'etait gourer de salle. Serieusement Bullhead est d'une cretinerie incroyable.
Premier long métrage venant de Belgique en 2011 réalisé par Michael R. Roskam qui marque les esprits !! J'avoue au départ que les trafiques d'hormones dans le milieu paysan ne m'intéressait pas trop mais l'histoire du personnage principal nommé Jacky énigmatique et mystérieux m'intriguait avec des flashbacks sur son triste passé dans son enfance ou il perd ses testicules par le frère d'une fille dont il était amoureux, ce gène lui sera pour la vie. Une fois grand, il revoit la jeune fille et son frère et casse la gueule à ce dernier par vengeance, la fille travaillant dans le commerce ne le reconnait pas tout de suite. Un long métrage dont la mise en scène est maitrisée, un scénario bien construit et un bon casting avec la révélation Matthias Schoenaerts qui le révèle au cinéma qui est là dans ses meilleurs jours. Une oeuvre complexe et efficace.
COMME DES BETES. Dans l'arène, le matador sans burne pointe ses banderilles. Quelqu'un a touché le verrou, et il a plongé vers le grand jour. Une mise à mort agressive et fascinante.
Un bon film belge. Matthias Schoenaerts excelle une fois de plus et le casting n'est pas en reste. L'histoire est intéressante et contient son lot d'émotion, d'action et de violence. Seul petit bémol, le film manque de rythme par moment avec des longueurs ce qui est quelque dommage.
Encore une fois je reste circonspect devant l'emballement critique pour un film terriblement racoleur, explorant plusieurs pistes pour mieux les abandonner, regardant avec mépris et distance affectée ses personnages rustres, brutaux et violents, qui donnent du coup une piètre et caricaturale image de la Belgique. C'est du Dumont largement inférieur sans la moindre portée métaphysique, ça lorgne du côté des réalisateurs de Drive (la scène finale) et Shame (le corps) et parfois ça ressemble à l'esrhétique toc de Delicatessen - sans doute en rapport avec la nourriture. Largement surestimé.
Si le cinéma, c'est donner à voir des territoires habituellement invisibles, alors 'Bullhead' est réussi : dans une Belgique entre deux aires linguistiques, agricole et troublée par le commerce illégal d'hormones, on croise des visages, des personnages, des situations jamais vus ailleurs. Dommage toutefois que ce portrait d'homme en bête blessée n'évite pas tout à fait l'écueil du sordide - on étouffe à force de tant de noirceur.
Premier long-métrage de la part de Michael R. Roskam, qui nous assène telle une grosse claque, une véritable performance cinématographique. Le film est un drame jouant sur deux tableaux, d’un côté, on a affaire à un polar traitant du trafic clandestin d’hormones pour bovins et d’un autre, on a un éleveur, véritable armoire Normande, une masse de muscles qui s’injecte les mêmes hormones (ou presque) qu’à son bétail. Un homme détruit, en pleine souffrance (suite à une tragédie vécue dans son enfance), au regard de bœuf et qui traîne derrière lui un lourd secret (qu’il entretien avec un ami d’enfance et dont la gêne qu’ils entretiennent est palpable mais pas compréhensible sur le début, afin de mieux préserver la suite du film). Bullhead (2011) est la nouvelle surprise du cinéma flamand, 120 minutes au cours desquelles on découvre un microcosme étouffant, où une famille d’éleveurs de bovins, un vétérinaire corrompu, un policier assassiné par la mafia et un éleveur au passé douloureux (et obnubilé par un amour impossible), nous entraîne au fin fond de la Flandre. Matthias Schoenaerts est le personnage central de ce polar, véritable performance d’acteur, son physique, sa gestuelle, sa diction et sa rage, tout transparaît sans la moindre fausse note, il intériorise et extériorise d’un claquement de doigt, très viscérale dans son jeu d’acteur, il est véritablement la révélation de ce film.
Depuis quelques années, le cinéma belge ne cesse de surprendre par sa qualité avec en première ligne des cinéastes comme Jaco van Dormael et Felix Van Groeningen. Voilà que le réalisateur Michael R. Roskam s'impose comme un élément prometteur à surveiller de près. Effectivement, son premier long métrage, "Bullhead", est une réussite. Cette réussite, il le doit essentiellement à son acteur principal, Matthias Schoenaerts, qui transcende son rôle. Toutefois, un bon casting ne fait tout le film et heureusement la mise en scène se révèle à la hauteur de même que l'intrigue. Un trés bon film.
Une succession de zones industrielles à travers la Belgique profonde. D'innombrables troupeaux de bœufs défigurés, dans le but de se livrer au trafic d'hormones. Enfin un passé aux lourds et inavouables secrets d'enfance. Avec le choc "Bullhead", Michaël R. Roskam signe un premier film qui a d'une bombe. nous invite à un nouveau jeu balançant entre homme et animal. cercle mafieux à l'univers bovin ; ce ne sont pas des hommes qu'il filme mais des bêtes, gonflées au substances les plus innommables, prêtes à exploser à la moindre étincelle. Au cœur d'une lumière éclatante, aux teintes sang et or, le cinéaste orchestre un mélange entre comédie noir et thriller impitoyable, . ralentis bercés de musique doucereuse ne servent que d'antichambre à un futur déchaînement d'adrénaline. "Bullhead" est un impressionnant coup de poing cinématographique, peut-être un brin racoleur, mais à la force de frappe sans conteste. Une épreuve qu'il faut savoir traverser, dont on sort complètement éreintés, écrasés en partie par la performance de Matthias Shoenaerts. Après avoir porté à lui tout seul l'Audiard mineur "De rouille et d'os", il confirme qu'il est un acteur de poids et de poigne. À suivre tout comme son directeur. Le cinéma belge nous réservera toujours des surprises.