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Caine78
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2,0
Publiée le 16 février 2017
Un court-métrage signé Terry Gilliam diffusé par le service public ? Voilà qui suscite la curiosité. Et d'ailleurs, on retrouve pas mal le style du cinéaste de « Brazil », n'ayant pas peur de l'excès, du grotesque, le tout sous forme de farce fantastique presque « fellinienne ». Seulement, et malgré quelques bons moments, notamment durant cet étrange cauchemar que vit le jeune héros, l'ancien Monty Python n'y va pas avec le dos de la cuillère, que ce soit dans le message qu'il essaie de faire passer ou dans la relation parents-enfants qu'il décrit, ces derniers (surtout la mère) n'étant pas loin de la caricature la plus outrancière. J'aurais toutefois été plus indulgent s'il n'y avait pas eu ce spoiler: happy end très « la famille, y a que ça de vrai » où tout le monde se transforme en bisounours de façon très contradictoire avec les images initiales. Du potentiel donc, des idées (Terry Gilliam, quoi), mais trop de morale et de bien-pensance pour réellement emporter l'adhésion.
"The Wholly Family" est une Comédie dramatique écrite et mise en scène par Terry Gilliam en 2011. Le réalisateur et dessinateur américain nous offre de belles images d'Italie, des effets visuels surprenants et de bonnes séquences surréalistes, avec une scène assez percutante à la maternité. Le pitch : Un père et une mère de famille à Naples se disputent à cause de leur petit garçon incontrôlable. Sa punition va être un cauchemar assez fantastique.
Un nouveau court-métrage de Terry Gilliam, assez personnel et reprenant des thèmes qu’il avait déjà abordés auparavant : cette famille en perdition n’est pas éloignée de celle de "Bandits, bandits" et la réconciliation par l’acceptation du rêve et l’apport de l’art fauché est un refrain commun à une bonne partie de sa carrière. Le résultat est ici sympathique, avec une séquence onirique assez aboutie, mais "The Wholly Family" semble un peu anecdotique au regard du talent du cinéaste. On se dit que beaucoup de scènes feraient merveille au sein d’un long-métrage plus ambitieux (les bébés naissant dans des œufs gigantesques, la scène de danse…), mais dans ce contexte modeste, cela paraît un peut trop détonnant.