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Rik13
22 abonnés
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3,0
Publiée le 2 décembre 2013
Un mélange pas toujours bien maîtrisé entre une satire sur le cynisme et l'emballement des medias autour d'un évènement, et un drame social engendré par la crise économique. La première partie du film est plutôt réussie, montrant le désarroi d'un publicitaire au chômage dans une Espagne frappée par la crise. La seconde partie est plus laborieuse, sombrant dans la caricature brouillonne et le sentimentalisme facile. Le sujet était bon mais le traitement est assez maladroit, le scénario manquant notamment d'épaisseur dans sa seconde moitié.
comédie dramatique au ton humour noir ce film ne me laissera pas de souvenir satyre sociale de l'appât du gain des médias jusqu'ou peut on aller pour de l'argent ???
Un de la Iglesia en assez petite forme. Sur une situation qui aurait pu donner lieu à des trésors d'humour noir, on a droit à une satire plutôt convenue et déjà vue des médias et de la société du spectacle. La mise en scène parvient tout de même à captiver, avec une belle utilisation du décor de ce théâtre antique (lourd de symboles forcément). Les acteurs s'en sortent bien également, réussissant à injecter de l'émotion dans des scènes qui pourraient paraître lourdes. La sincérité et la colère du cinéaste sont indéniables sur cette Espagne en crise, mais on pouvait attendre beaucoup plus d'originalité de la part du réalisateur de Balada 'Triste. Je vais m'empresser de voir Le gouffre aux chimères, qui semble avoir inspiré ce film, mais le fait qu'une telle dénonciation existait déjà il y a 50 ans est en soit révélateur...
J'étais déçu après visionnage de "La crispa de la vida", car j'avais lu que le style d'Alex de la Iglesia se rapprochait de la farce satirique, de la comédie noire burlesque, et je me suis retrouvé devant un drame assez 1er degré. En fait, le film oscille entre 1er et 2nd degré (avec des situations et des personnages outranciers comme le maire ou la conservatrice du musée), sans trouver forcément son style. Reste que cette oeuvre mineure demeure tout à fait regardable, avec quelques piques bien envoyées vers notre société actuelle.
Alex de la Iglesia nous propose une satire de la société actuelle mais cela tourne vite en film burlesque ridicule. Les personnages caricaturaux à l'extrême ne sont pas convaincants, l'émotion ne passe pas. Un râté!
Alex de la Iglesia,en 2012,semble avoir perdu toute sa verve et ses tendances anticonformistes. Pourtant,"Un jour de chance" démarre sur de bonnes bases avec ce publicitaire au chômage,la loose chevillée au corps,qui suite à une chute sur un site rénové,se retrouve avec une barre de fer dans le crâne,tout en étant parfaitement conscient! La perspective de situations surréalistes ou tout du moins de sarcasmes incessants est alléchante. Mais le réalisateur espagnol à du mal à choisir entre satire sociale ou farce burlesque,entre premier et second degré,entre cynisme total ou mélodrame naïf. Salma Hayek,par exemple,sert clairement de caution morale et se retrouve ainsi en contradiction avec les dérives médiatiques dénoncées qui font de cet homme une attraction ponctuelle. De plus,les redondances avec l'avocat,le médecin ainsi que l'inutilité de la présence du fils gothique et de la fille coincée,achèvent de rendre le film bâtard,bien que tout à fait regardable.
Le genre de film absolument inutile, le mec a une barre de fer dans la tête et il téléphone tranquillement à sa femme pour lui expliquer la situation, c'est pathétique, Cela démontre un vide artistique trop souvent présent dans le monde du cinéma, on tente de faire tout avec n'importe quoi et on obtient ,ce genre de film . A zapper absolument...
Film beaucoup trop mou, le début laisse présager un bon film mais au bout de 5-10 minutes c'est plat, monotone, l'histoire ne progresse pas du tout, cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyé devant un film, j'écris d'ailleurs cette critique alors que le film n'est même pas fini... je mets une étoile pour la liaison touchante entre le mari et sa femme
Une choquante comédie satirique, un portrait sombre et grinçant des des médias modernes et de la société de l'image. José Mota et Salma Hayek magistraux dans ce récit morbide. Le titre français est nul et mal choisit par contre
Après le relativement décevant « Balada Trista » où De La Iglisia avait voulu s’essayer à un lyrisme qui ne lui sied guère, il nous revient ici au meilleur de sa forme dans ce qu’il sait le mieux exploiter, les petites bassesses de l’âme humaine qu’il n’a pas son pareil pour moquer férocement. La société est devenue une immense scène où chacun tente d’avoir sa minute de célébrité comme l’avait prédit Andy Warhol. Les avancées technologiques du net et de la téléphonie mobile ont donné un vrai coup d’accélérateur à cet envahissement de nos vies par l’espace médiatique. La dérive avait déjà été annoncée par les films coup de poing de Lumet (« Network » 1976) et de Tavernier (La mort en direct » 1980). Mais c’est encore plus en amont qu’il faut remonter pour trouver le pendant du film de De La Iglesia. C’est Billy Wilder en 1951 avec « Le gouffre aux chimères » qui avait dénoncé l’exploitation morbide du fait divers pour abreuver le peuple de sa dose de sang qu’il ne peut plus aller chercher dans les arênes comme au temps de l’empire romain. C’est d’ailleurs dans un cirque romain exhumé par des fouilles que Iglesia choisit de placer son récit. Cette métaphore ne tient en rien du hasard. C’est là que le pauvre Roberto publiciste à la dérive est venu se planter un pic de chantier à l’arrière du crâne après un concours de circonstances plus que malheureux alors qu’il était venu revoir l’hôtel où il avait passé sa lune de miel avec sa ravissante femme (Salma Hayek). Il ne faut pas longtemps pour que la meute rapplique permettant à Iglesia de faire émerger toutes les dérives comportementales de l’homme face à la mort qui rôde. Du gardien qui filme avec son portable en passant par les visiteurs du musée qui trébuchent sur les marches des arênes pour mieux voir jusqu'aux journalistes qui intriguent avec leur direction en coulisses pour obtenir l’interview du supplicié. De la Iglesia est visiblement à son affaire et rien n’échappe à sa caméra intrusive qui débusque chaque regard qui cherche désespérément à voir s’il est lui aussi sur l’écran. Le miroir que nous tend le réalisateur est certes cruel mais Wilder avait déjà tout montré de notre morbidité consubstantielle soixante ans plus tôt. Rien n’a donc changé si ce n’est la technologie qui permet au cirque de se mettre plus vite en place et la participation désormais active de la victime qui tente au passage de tirer les marrons du feu en monneyant son « droit à l’image » comme on dit aujourd’hui. Devant un tel désastre Iglesia n’a pas eu le coeur de pousser jusqu’au bout l’infamie et a permis à Salma Hayek de siffler la fin de la partie en refusant le voyeurisme dans lequel s’était laissé aller son mari.
Nul mais nul mais nul ce film. Aucun intérêt. Il ne se passe rien pendant les 45 premières minutes et après et bien c'est pas mieux. C'est plat, très mal; trop mal joué. Bref passez votre chemin....
Une satire amusante mais sans nuances sur les confusions morales d'un monde de marketing et comment negocier sa dignite pour l'avenir de sa famille. Convaincante mis en place, le sort de Roberto soulève soigneusement les questions éthiques ,explore via une série de clichés amusants mais paresseux, un magnat des médias , les paparrazzi et le public autour de ces evenements. les messages de l'auteur sur les dangers et les absurdités du capitalisme hors de contrôle passent bien.
Après le pénible Ballada Trista, Alex De La Iglesia retrouve un peu de sa verve pertinente et nous pond ce film qui se veut une satyre de la superficialité et l'individualisme ambiant. C'est pas mal ! Le ton des fois trop didactique et caricatural m'empêche de partager un enthousiasme total pour ce film, mais le film touche souvent juste et le dispositif est intéressant (un homme, comme "crucifié" aux ruines d'une civilisation entre dans un délire politico-médiatique pour rentabiliser son accident).