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ArnoRuoms
20 abonnés
101 critiques
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1,0
Publiée le 22 février 2013
Grande déception que sont ces Adieux à la reine. Outre les décors, les costumes d’époque et les actrices magnifiquement mis en valeur, tout cela est boursouflé, ennuyeux et en plus de cela, on massacre l’histoire.
Ce film m'a émue et j'ai été totalement séduite par son ambiance. Ayant lu la biographie "Marie Antoinette" de Stefan Sweig, j'avais une idée de la tension dramatique qui allait être rendue dans cette partie de la vie de la reine (1789 - la prise de la Bastille) choisie par le réalisateur pour son film. Le personnage principal de ce film est Sidonie, campée magistralement par Léa Seydoux, la lectrice de la reine, jeune femme cultivée et mystérieuse, qui voue une adoration à Marie-Antoinette. Nous, spectateurs qui connaissons bien la fin tragique que connaîtra la reine, nous ne pouvons nous empêcher de sourire tristement quand Sidonie affirme qu' "il ne peut rien arriver à Versailles", se croyant protégée et à l'abri des assauts du peuple. Mais elle réalise bien rapidement que l'ordre est menacé et que sa reine adorée est en danger. Benoît Jacquot filme avec beaucoup de finesse ce moment délicat où l'histoire bascule. Les actrices principales sont parfaites dans leur rôle: Diane Kruger campe une Marie-Antoinette encore frivole parfois mais qui ne tardera pas à être transfigurée en une personne grave et sérieuse à cause des évènements qui surviennent. Léa Seydoux interprète avec beaucoup de justesse le personnage de Sidonie, à la fois ingénue et sûre d'elle. Virginie Ledoyen, qu'on ne pourrait pas qualifier de personnage principale, est convaincante dans le rôle de duchesse de Polignac précieuse et fière de l'amitié que lui porte la reine. Ce film a l'avantage de ne jamais s'embourber dans une reconstruction historique engoncé et conventionnel, les dialogues sont fluides et le décor sert l'intrigue et son déroulement. Un film à voir.
Film terribelement lent, décor simple avant la révolution donc on comprends à peine l esprit du film.. La description de la cour est trop simple quand au roi il passe pour le crétind de service... Rien de plus....
Très ennuyeux! L'histoire n'a aucun intérêt, le jeu des acteurs n'est que moyen... Heureusement, il y a la beauté des décors et des costumes. Inutile de s'attarder sur ce film (pourtant encensé par les critiques)!
La Reine, Marie-Antoinette, ici incarnée par Diane Kruger, apparait telle qu'elle a souvent été décrite par les observateurs, neutres, de l'époque. On peut enfin la découvrir sans les prismes habituelles livrés par des passionnés (pro ou anti). Attirante, presque envoûtante, mais également, comme le reste de la cour, totalement étrangère à la réalité et à la situation du Royaume, on peut, par ailleurs, apprécier que l'un de ses traits de caractère soit justement retranscrit : l'ingratitude.
Il s'agit sans doute de la meilleure reconstitution des derniers instants de la cour. Il y a quelque chose de pourri dans ce Versailles terriblement plus sombre que celui de Sofia Coppola. Dans ce petit monde hermétique qui, à deux doigts du naufrage, vit ses dernières heures ; tout apparait comme étant en voie de putréfaction. Observez les vieillards hagards qui paniquent dans la nuit du 14 au 15 juillet... Sidonie Laborde (Léa Seydoux, impeccable), lectrice de la Reine, semble être une fleur qui aurait poussé sur un tas de fumier.
À noter également que le postulat du film (un récit à Versailles à travers les yeux du "petit personnel" et non de la noblesse) est quasiment inédit.
Sidonie Laborde, liseuse de Marie-Antoinette est bisexuelle. Elle aimerait bien prendre la place de la duchesse de Polignac qui est l'amante de la Reine, cette place elle la prendra à la fin, mais pas vraiment comme elle l'aurait souhaité. Voilà un scénario prometteur. Alors, qu'en a fait le réalisateur ? C'est bien filmé, bien photographié, bien joué, Diane Kruger en Marie-Antoinette est très bien (Virginie Ledoyen aussi mais on ne la voit pas assez), mais ça ne va pas ! Peut-être à cause de Léa Seydoux (erreur de casting ?) mais surtout parce que le réalisateur n'a absolument pas su rendre cette histoire intéressante. Quant au fait que ce film ait obtenu le prix Louis Delluc 2012, cela en dit long sur la valeur de ces récompenses. Ah, j'oubliais : le film a réussi à réveiller le fan club des supporters de Marie-Antoinette (si, si ça existe) qui n'admettent pas l'idée que leur reine préférée ait eu un faible pour le gazon ! (nostalgie de la monarchie rimerait-il avec homophobie ?)
Que dire d'un film où je m'endormais tous les quarts d'heure, j'essayais de rester éveiller mais en vain. Léa Seydoux n'a aucune consistance (il est vrai qu'on ne lui en demande pas dans ce rôle). Conclusion : film soporifique à éviter.
Malgré Diane qui est peu crédible en Marie-Antoinette, le film nœud plonge dans les rouages de la cour et l'insouciance des courtisans au lendemain de la prise de la Bastille.
L'idée de départ était intéressante. Mais son traitement est superficiel, donc décevant. De plus, les acteurs, à l'exception de Léa Seydoux, ne paraissent pas très impliqués.
Benoît Jacquot est vraiment amoureux de ces acteurs, cela se voit et en prime il est amoureux du Cinéma ! http://next.liberation.fr/culture/1201610-posez-vos-questions-a-benoit-jacquot... Je vais le revoir pour redécouvrir les lumières, les ambiances sonores...
Nous aimons Benoît Jacquot pour sa faculté de nous transporter dans les méandres de l'histoire. "Les Adieux à la Reine" nous subjugue totalement ; premièrement par l'histoire : la liaison que Marie-Antoinette aurait pu connaître avec la Duchesse de Polignac, qui n'avait, jusqu'à présent jamais été adaptée au cinéma. Ensuite, il y a Sidonie, une femme de la cour, liseuse de la Reine éprouvant une certaine attirance pudique à son égard. Tout ça, dans l'ambiance austère des derniers jours de la royauté française. La concupiscence-même est magnifiquement incarnée par Diane Kruger, Léa Seydoux et Virginie Ledoyen. Qu'un mot pour désigner ce film : Majestueux.
Les Adieux à la Reine est un film tout juste passable qui se laisse regarder avec de ou trois acteurs qui font l'affaire notamment celle qui interprète la Reine ou encore la très remarquable Lea Seydoux (que j'ai découvert la première fois dans Mes Copines) qui détient le premier rôle ici. A part cela, on a l'impression de mater un bon petit Téléfilm quelque peu ennuyant grâce à des scènes longues et inintéressantes. Les habitudes de la Cour de Versailles sont ici bien expliquées on découvre tout l'univers des différentes classes sociales à l'aide d'un scénario bien développé. La succession des événements est très réussie jusqu'à la prise de la Bastille à Paris, toute la précipitation qui s'en suit laisse place à un désordre impossible à Versailles. La fin nous déçoit quelque peu, mais dans l'ensemble ce long métrage reste passable.
Un des meilleurs films français de l'année : une écriture parfaite, un plaisir à l'oreille, des acteurs excellents avec une mention spéciale à Léa Seydoux, découverte pour ma part avec ce film.
La nouvelle de la prise de la Bastille, ce 14 juillet 1789, vient perturber la vie insouciante et fantasque de la Cour de Versailles. Rapidement au cours des journées du 15 et 16 juillet, la panique gagne le château et les courtisans de la Reine et son Roi.
Benoit Jacquot nous fait revivre ces évènements à travers le regard de Sidonie, la très dévouée et énamourée lectrice de la Reine. Par ce regard, on perçoit parfaitement le basculement de ce monde machiavélique entre insouciance et ignominie. On découvre aussi les conditions de vie au château, les dédales de la ruche qu'est le palais, les amitiés-amoureuses féminines de Marie-Antoinette. Léa Sédoux tient le film de bout en bout aidée par Diane Kruger plus vraie que nature en Marie-Antoinette et une série de seconds rôles tous parfaits : Noémie Lovsky, Pierre Robin, Dominique Reymond, Xavier Beauvois, Virginie Ledoyen... Le rythme est haletant, l'éclairage à la bougie amplifie l'atmosphère fantasmagorique et crépusculaire, la mise en scène vise juste. Un très beau film. Aussi sur http://zabouille.over-blog.com
Magistral!! L'agonie de Versailles sublimée comme un paquebot faisant lentement naufrage. La beauté des images, des décors et des costumes sont les écrins des mesquineries et de l'avidité régnant sur la cour.