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JUKEVOX
5 abonnés
88 critiques
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2,0
Publiée le 6 avril 2013
Moyen, très moyen, mais belle reconstitution, belles images, et quand on est comme moi nul en histoire, ce film a un intérêt malgré tout. Ca manque de rythme, mais Léa Seydoux a quelque chose qui accroche un peu malgré tout. A ne pas regarder si on a le cafard...
Ce film est une splendeur formelle et émotionnelle incroyable. La photo est divine, la lumière est une pure merveille et rappelle les plus beaux tableaux d’époque. Les plans sont rigoureux, le cadrage est intelligent... la mise en scène est juste parfaite. Au-delà de la forme impeccable du film, Jacquot parvient à retranscrire la détresse et la débâcle d’un monde qui s’écroule. Il s’écroule dans le satin et les dorures mais s’écroule inexorablement et désespérément. Là où Sofia Copola rendait une copie rock’n’roll et déjantée, ici on est dans une rigueur cinématographique exemplaire, non moins dénuée de fantaisie et d’ambition artistique et romanesque. L'héroïne, si tragiquement seule, soulève le cœur et est interprétée par une Léa Seydoux poignante. Diane Kruger et Virginie Ledoyen sont fantastiques. Quel bonheur de voir un cinéma français si audacieux et une histoire d'amour d'une telle intensité. Magnifique !!!
Décors superbes mais un scénario décevant où on attend durant tout le film le moment où l'histoire va nous entraîner ce qui n'arrive pas ... L'atout du film: les actrices bien que virginie ledoyen remarquable n'apparaît que très peu alors que son personnage devrait justement tenir un rôle important ... Dommage !
Le film vaut surtout pour son excellent casting, Diane Kruger est convaincante en Marie Antoinette et les autres protagonistes du film et l'entourage de la reine est brillant. J'aurais aimé que le film ait plus un coté historique en revanche.
Un film d'auteur superbement éclairé (César mérité de la photo) très bien interprété, mais beaucoup trop bavard et plan plan pour emporter totalement l'adhésion !
Jacquot se sert de la grande histoire pour nous raconter une petite histoire de coeur où le personnage principal est une spectatrice privilégiée de cette relation. "Les adieux à la reine" est un film lent et envoûtant qui prend le temps de nous faire passer par toute les émotions ressenties par cette lectrice (éblouissante Léa Seydoux).
Un film absolument raté, mais ce n’est pourtant la faute ni de la photographie, superbe, ni de Léa Seydoux, qui fait tout son possible, ni même de Julie-Marie Parmentier, qui aurait bien aimé en faire plus (et elle l’aurait pu, ainsi qu’on l’avait constaté dans Les blessures assassines), ni même des costumes, magnifiques. Hélas, il y a Diane Kruger, qui s’en tient au minimum syndical, Virginie Ledoyen qui n’y atteint même pas et bien sûr, Xavier Beauvois, probablement choisi en qualité de grassouillet mollasson, qui tombe dans le comique involontaire, tandis que derrière eux des marionnettes passent et repassent devant la caméra sans susciter le moindre intérêt. On est à des années-lumières de l’univers recréé par Sofia Coppola. Au total, un résultat tout plat, aussi insipide que la musique et le scénario. Une seule satisfaction : l’absence de Isild Le Besco !
Une histoire de coeur très lente, brouillonne et soporifique rattrapée de justesse par une Léa Seydoux exceptionnelle mais enfoncée un peu plus par une Diane Kruger qui a terriblement de mal à porter sur ses épaules des personnages complexes. Outre les costumes et les saveurs de l'époque, ce film n'offre qu'une parcelle de l'intimité pleurnicharde de Marie-Antoinette, dont on comprend très vite les enjeux. L'émotion ne passe pas. Difficile de s'accrocher à une minauderie qui, en plus de cela, massacre l'Histoire. A éviter!
Les premiers jours de la Révolution Française vus à travers les yeux de la lectrice de la Reine. Une chronique majestueuse et captivante mêlant drame intime et affaires publiques, portée par la rayonnante Léa Seydoux.
Un angle de vue original, et très bien maîtrisé, sur une histoire que l'on nous a racontée des centaines de fois et qui semble tout-à-coup toute neuve.
Les ténèbres à l'époque des Lumières?Très belle photo, je n'oublierai pas de sitôt l'étrange quadrille des aristocrates déboussolés dans les couloirs de Versailles, à la lueur des chandelles.
(...) En effet, Léa Seydoux, belle et vibrante comme jamais, attire, joue et séduit la caméra : une performance incroyable pour la jeune comédienne. On ne voit que ce qu’elle voit, on cavale avec elle de galeries en couloirs, et pour elle comme pour nous le macro-enjeu historique s’entrelace à un enjeu plus intime et passionnel : l’amour de cette jeune lectrice pour cette reine déboussolée, ingrate et manipulatrice (Diane Kruger, spectaculaire d’intensité), elle-même éperdument amoureuse d’une sulfureuse courtisane qu’elle entretient (Virginie Ledoyen, savoureuse en intrigante pincée). Un scénario superbe, des décors magnifiques, des actrices d’exception : « Les Adieux à la Reine » a la matière pour combler autant les historiens que les passionnés d’histoires mystérieuses.
Marie-Antoinette et les évènements du début de la Révolution Française ont maintes fois étaient traités au cinéma de façon plus ou moins fidèle à la réalité. Ce qui distingue ce film c’est l’immersion totale dans l’ambiance de Versailles durant les 4 premiers jours de ce bouleversement historique et ce au travers du regard d’une simple domestique de la reine, en l’occurrence sa lectrice. On y voit la totale déconnexion de la noblesse qui, en quelque sorte exilée à Versailles, ignore totalement le mécontentement populaire et les bouleversements qui sont en cours. On assiste en direct au crépuscule du système monarchique et ce dans une ambiance quasi eschatologique magnifiquement rendue par des « coulisses » sombres et grouillantes de monde que constitue les appartements des domestiques et de la noblesse et le vide glacial de la « scène » (les appartements royaux) où on essaie encore de sauver un navire qui prend l’eau de toutes parts. Le portrait de Marie-Antoinette est à la fois cruel, elle superficielle, égocentrique et parfois carrément sans cœur et en même temps touchant en femme isolée dans un palais au milieu de gens qui la méprisent et qui se meurt d’amour pour une duchesse qui la manipule. Diane Kruger est bluffante dans ce rôle. Laura Seydoux campe avec beaucoup d’autorité cette femme de chambre sorte de groupie de la reine qui malgré le peu de considération que cette dernière lui porte la défend sans relâche et se plie à tous ces caprices. Le film n’évite pas parfois certaines longueurs, mais il parvient quand même à maintenir cette impression d’urgence désespérée qui anime les personnages. Un film qui jettent un regard du côté coulisse d’un des basculements historiques les plus importants d’Europe et qui permet de se rendre compte de l’isolement de cette noblesse et de l’effondrement d’un système politique dont la révolution ne sera finalement que le catalyseur. Un film d’ambiance vraiment réussit qui mérite amplement les trois Césars qu’il a reçus et qui soulignent bien ces points forts. À voir pour le parti pris narratif, l’ambiance et l’interprétation féminine.