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Un visiteur
0,5
Publiée le 14 juin 2013
Film interminable et prétentieux qui ne suscite aucun intérêt. Mais je me posais surtout la question de savoir comment Léa Seydoux avait pu devenir une vedette du cinéma. Un petit tour sur sa biographie, j'ai tout compris, ça sert d'avoir un papa et un grand papa bourré de tunes !
Très beau film qui aborde non seulement les derniers jours de Marie-Antoinette mais surtout ses rapports avec les gens qui l'entouraient. Léa Seydoux est formidable et très touchante. Diane Kruger (que j'aime beaucoup) est froide , presque cruelle mais aussi amoureuse et totalement soumise au personnage incarné par Virginie Ledoyen. Bref trois actrices magistrales réunies dans ce très bon film, très fidèle au livre.
J'ai voulu vérifier par moi-même tout le bien que l'on a pu dire sur ce film.....Résultat très décevant, c'est long, pas d'évènements particuliers. Les actrices ne laissent passer aucune émotion, ne sont jamais attachantes.... Franchement, pas terrible...
Ça commençait pourtant bien, mais au fur et à mesure de la dégradation des personnages, mon intérêt aussi décroissait! Il devient inintéressant, long et ennuyant, les costumes étant le seul bon point à la toute fin. La bande-son (bizarrement similaire à celle de "Jaws") est plutôt stressante mais ne mène à rien. Tout le plaisir est gâché. Par contre, le sous-entendu de l'homosexualité de la reine est vraiment intéressante! Un beau soufflé qui retombe. Dommage.
Film en costumes, sentiments profonds, ou désirs incontrôlables, les thèmes chers à Jacquot se retrouvent dans son dernier film, Les Adieux à la reine. À la veille de la Révolution Française, on suit Sidonie Laborde, lectrice de la reine Marie-Antoinette à qui elle voue une profonde admiration. On aurait pu croire que le réalisateur choisisse sa muse Isild Le Besco pour interpréter cette femme mais le choix se fera sur Léa Seydoux. Qu'importe puisque le résultat est admirable. En effet, celle-ci arrive à jouer le désir contenu mais intense qui brûle à l'intérieur d'elle de manière brillante et sensuelle. Face à elle, Diane Kruger est une nouvelle fois convaincante en reine capricieuse et possessive. Il faut dire que la caméra du cinéaste semble se délecter de capter ces personnages féminins, toutes plus voluptueuses les unes que les autres (car il faut ajouter au duo Ledoyen), en laissant le montage de côté le plus possible, afin de créer de magnifiques mouvements fluides et harmonieux. Si la première demie heure (un peu lente) permet d'installer les personnages dans une très belle représentation de Versailles, ce n'est vraiment que par la suite où les personnages prennent toute leur profondeur. Il est vrai que la romance de ce trio est plus importante que le fond historique, même si la vie des domestiques et plus généralement du château est superbement retranscrite. Le dénouement, plein de symbole et de tension, arrive à donner toute la grâce à cette oeuvre, qu'elle a tenté d'approcher depuis le début.
Eh bien je partage l’ensemble des critiques presse ; ce film est original en raison de son parti pris : suivre les prémices de la Révolution Française par le verrou étroit d’une jeune femme de compagnie de la reine Marie-Antoinette. Etroit en raison aussi de l’étroitesse d’esprit de la jeune femme, dévouée à sa reine, refusant de croire à l’actualité brûlante et dévastatrice de la Révolution. Enfermée, protégée dans un Versailles symbole d’une longue tradition monarchique, loin des réalités d’un Paris révolté. Cela peut se comprendre. Contrairement à ses « collègues », qui perçoivent un espoir, ou à défaut qui sont enclines à croire se qui se déroule, Sidonie (Léa Seydoux) se réfugie inconsciemment ou volontairement dans un déni. D’où l’étroitesse de son esprit, refuse une seconde de penser que sa reine, que la monarchie puissent être bousculées. Original de percevoir cette Révolution dans les cuisines, dans les couloirs d’un Versailles fréquenté en grande majorité par le petit personnel dans des lieux sans apparât. Je suis de ceux qui ont apprécié le jeux de Léa Seydoux et de Diane Kruger, parfaitement choisie pour interpréter un personnage historique qui non seulement parle sa langue mais qui correspond à son âge. Et puis, je salue le petit supens à la toute fin du film où la reine se révèle cruelle envers sa dévouée pour sauver un amour interdit en la personne de Madame de Polignac (Virginie Ledoyen).
je me suis ennuyé dans ce film en costumes on se retrouve plongé à Versailles dans les derniers jours du règne de louis XVI et de Marie Antoinette, raconté à travers une jeune servante lectrice dévouée à sa reine film lent décousu pourtant une belle brochette d'actrices bof
Les Adieux à la Reine évoque la fin d'un règne, un monde qui s'écroule parce qu'injuste. Toute l'originalité du propos réside dans le fait de filmer la Révolution française à travers le quotidien des domestiques de Versailles. Dans ce tourbillon de l'Histoire, la caméra suit Sidonie (Léa Seydoux), jeune lectrice de la Reine, qui lui voue une fidélité sans faille, un dévouement teinté d'admiration et même de désir. L'emprise de la Reine est tel que la jeune lectrice ne se résout pas à fuir Versailles et nie l'évidence. Ce qui intéresse Benoit Jacquot, ce n'est pas le faste de Versailles, il nous montre des couloirs étroits éclairés à la lumière des torches où se croise une noblesse hagarde et désemparée. Benoit Jacquot réalise un très beau film et porte un regard différent sur la Révolution française, jamais montrée sous ce jour.
L'histoire n'est pas raconté comme si on était Marie Antoinette (heureusement) ni Louis XVI, ce qui a le don de donner une vision un tant soit peu originale à l'histoire. Les costumes sont très biens, les décors bien que assez restreints sont de bonne facture. Le jeu de rôle de Diane Kruger et Léa Seydoux n'est clairement pas des meilleurs, le personnage de Virginie Ledoyen n'est pas assez développé, dommage car c'est vraiment celui qui interpelle. Le film n'est pas trop long ce qui évite de s'ennuyer ce qui est une bonne chose.
De très bonnes actrices, de beaux costumes et un décor superbe puisque le film est tourné à Versailles. J'ajouterais aussi un point de vue intéressant puisqu'on ne nous montre pas que les dorures accompagnant traditionnellement cette époque, mais bien un univers en décomposition. Le scénario est centré sur la jeune lectrice de la reine, ce qui permet de ne pas trop s'ennuyer. Et c'est là que ça bloque. On nous pose plein de questions sur notre héroïne et aucunes réponses ne sont apportées. Je pense qu'il aurait été intéressant de creuser encore plus ce personnage qui est plutôt complexe d'apparence. De plus, la fin est très décevante, alors qu'on se demande ce qui va arriver à Sidonie, le générique apparaît. Bref, un bon film qui est sans doute l'un des meilleurs sur cette époque et ce milieu, mais qui aurait mérité un meilleur scénario.
A voir uniquement pour le charme et le talent de Léa Seydoux. Et aussi pour la reconstitution historique, décors, costumes... Mais dans l'ensemble, le 20ème long-métrage du français Benoît Jacquot suscite un ennui poli et un désintérêt constant, à l'image du triangle amoureux qu'il peine à faire vivre à l'écran, en dépit de moyens importants. Diane Kruger est insupportable, et c'est pas la première fois. Retourne sur les podiums, ma grande, et laisse le job aux vraies actrices, danke sehr!
Un film prétentieux et soporifique, encensé de façon quasi-unanime par la presse, à se demander si nous avons vu le même film. Dialogues inaudibles, (les actrices parlent souvent trop vite), sujet peu passionnant, (les amours supposées saphiques de Marie Antoinette, insupportable Diane Kruger, despotique et capricieuse, quand ce n'est pas pleurnicharde), une Léa Seydoux peu expressive et une Virginie Ledoyen visiblement peu concernée, en gros je me suis vraiment ennuyée pendant ce film qui se passe pourtant à la même époque qu'une fameuse Révolution, aux enjeux autrement plus importants que les adieux de Marie Antoinette à la Polignac, (histoire jamais prouvée et sans intérêt, d'ailleurs), sans parler du personnage interprété par Léa Seydoux, (amoureuse de la reine jalouse et finalement trahie), C'est cette historiette sans intérêt qui donne son titre au film? De toute façon, on lutte ardemment contre une lente torpeur tout du long de ce film d'"auteur", un vrai remède à la bobo-attitude, non merci.