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Un visiteur
2,0
Publiée le 1 mars 2015
Un nouveau film sur la période la plus faste et agité du 18ème siècle, cette fois, le rôle central de cette fresque n'est non pas l'un des personnages marquant de la révolution française, mais une héroine fictive tout droit sortit de l'imagination du réalisateur, le film se déroule sur une période extrêmement courte juste avant les déroulements de la prise de la bastille jusqu'au départ définitif de la duchesse de Polignac la plus fidèle ( et ? ) de la reine autrichienne de france ! ( et ? ) car l'intérêt du film se situe dans la relation ambigue qu’éprouverait Marie Antoinette a l'égard de Polignac, sous le regard envieux de Sidonie laborde, sa Lectrice interprété de bien belle manière par léa seydoux ... Bien qu'en réalité la reine n'aimait pas lire et n'avait donc par ailleurs aucune lectrice attitrée ! En clair, ce film n'a pas la prétention d'être un film historique et le sujet principal de cet acte est basé sur la rumeur qui faisait fureur il y a 250 ans a savoir la prétendue relation entre ces 2 femmes. Un film se déroulant dans son intégralité dans l'aristocratie de la cour de versailles, un film qui n'a pas retenu mon attention plus que ça
Un film d'actrices. L'histoire on la connait, nous sommes à l'avant veille du 14 juillet 1789, date à laquelle la France a marqué son histoire, la révolution. La lorgnette est du côté de la noblesse, enfin plus exactement de la lectrice de la reine Marie Antoinette, amoureuse de celle ci en secret. On peut facilement être déçu de ces oeillères volontaires que nous colle le réalisateur, mais le film est axé comme cela. C'est une histoire d'amour impossible en fait. Léa Seydoux, étoile montante du cinéma français, ne signe pas ici sa meilleure prestation. Un peu trop fade, on ne lui en aurait pas voulu d'être plus expressive. Mais la magnifique Diane Kruger quant à elle, crève l'écran dans ce rôle de reine acculée.
L'idée scénaristique de départ était intéressante : toucher la Grande Histoire via la petite histoire d'une servante de la reine Marie-Antoinette voyant des coulisses du château de Versailles, sur une période donnée de trois jours entre le 14 et le 16 juillet 1789, toute la Cour ressentir le désarroi et la panique face à des événements auxquels elle n'était pas préparée, dans une ambiance de fin de règne (même si la chute de la royauté fut plus longue à se mettre en place). Benoît Jacquot a eu le mérite d'avoir le souci de soigner les décors (dans les couloirs du château de Versailles), les costumes et d'avoir su retranscrire l'inquiétude que l'on peut imaginer dans l'entourage du roi en ce début de Révolution. Néanmoins, le réalisateur a négligé le jeu des acteurs dans un rythme lent, on n'éprouve aucune empathie pour les personnages, à commencer par la servante jouée par Léa Seydoux, au jeu naturellement inexpressif, curieusement attachée à la personne d'une Marie-Antoinette méprisante, pleurnicharde et hautement superficielle que Diane Kruger s'ingénie à rendre antipathique. L'homosexualité de cette dernière est une pure élucubration inventée par le scénariste, voulant sans doute coller à un thème de l'actualité contemporaine mais ici totalement provocatrice et hors sujet. On suit l' « héroïne » dans les couloirs de Versailles sans y trouver le moindre intérêt, d'où un sentiment de frustration.
Avec les "Adieux à la reine", on est bien loin ici des superproductions historiques qui fleurissent ici et là à grands renforts d'effets spéciaux. Prenant le contre-pied de la grande histoire, Benoît Jacquot s'attache ici à l'intime, à la quotidienneté de ce monde à l'agonie, qui en trois jours, passe de vie à trépas. C'est par ce petit bout de la lorgnette que l'exceptionnelle Léa Seydoux nous fait pénétrer, touche après touche, dans l'intimité de la reine et l'histoire, cette fois-ci, avec un grand A. Car c'est là tout le génie de ce film, proposer au spectateur un raccourci de l'histoire qui emmène avec lui plus de 1.500 ans de monarchie française. Un excellent film.
Film qui se tire en longueur, pas forcement accessible à tous les publics. Il a néanmoins l'avantage de montrer une autre facette de Marie-Antoinette et des événements de 1789.
Un film complètement inutile sur une personnalité tout aussi inutile, heureusement le scénario et la mise-en-scène riche en couleurs rattrape le tout. Les longueurs, elles, en revanche, ne font que l'enfoncer. Le livre lui avait un regard extérieur sur la révolution française et la noblesse de ces temps-ci, malheureusement, le film se concentre presque essentiellement sur cette noblesse sans même montrer ce qu'il se passait en dehors de Versailles. Autrement dit le film possède une vraie beauté artistique mais intérieurement, ce film est assez négligeable. A voir tout de même par curiosité ou pour essayer de s'en faire un avis divergeant, sinon, dans l'ensemble, c'est vraiment moyen.
Film assez décevant, surtout au regard des étonnantes critiques élogieuses à son sujet... Pourtant " Les adieux à la reine " partait avec quelques atouts : tout d'abord des très beaux costumes, des jolis décors assez fidèles d'un Versailles " face cachée " froid et délabré, bien loin du luxe et du raffinement qui ont fait sa gloire. Enfin, le fait de donner une vision des évènements à travers le regard d'une simple domestique et dans un laps de temps très court partait d'une bonne idée mais n'est au final que peu convaincant. Voila tout pour les qualités et c'est bien peu ! Car en effet le charme et l'accent de Diane Kruger ne suffit pas à faire oublier sa prestation assez banale dans la peau d'une reine, le jeu des acteurs est d'ailleurs correct mais assez fade dans son ensemble ( Virginie Ledoyen et le gondolier sont par exemple complètement transparents et inutiles ), seul Michel Robin incarne son personnage ainsi que quelques autres courtisanes, Léa Seydoux se reposant quant à elle plus sur l'émotion touchante de son regard que sur ses " talents " de comédienne. Notons également qu'en plus d'être parfois inaudibles les dialogues sont à mon goût bien trop théâtrales et récités, certes les français de l'époque avaient un langage plus soutenu et poétique que le nôtre mais pas à ce point. Et que dire sur " l'authenticité " historique de ce film ? A ce niveau là c'est tout simplement faux sur de nombreux points voir même insultant en reprenant de nombreux clichés sur la reine Marie-Antoinette... On a donc le droit aux mêmes accusations que les pamphlets du XVIII ème siècle : la reine serait homosexuelle, plus angoissée et concernée par ses conquêtes amoureuses que par l'avenir du royaume etc. Il ne manquait presque plus que l'accusation d'attouchements sexuels sur son fils... Outre le fait de véhiculer des mensonges historiques je ne vois donc vraiment pas l'intérêt de rajouter des évènements aussi farfelus qu'inutiles à une Histoire déjà grandiose et riche en anecdotes ! Enfin pour finir j'insisterais sans spoiler sur la fin du film aussi brutale que décevante, celui-ci est très court et la fin totalement bâclée, je pense que beaucoup d'entre nous s'attendait à voir le procès ou l'exécution de Marie-Antoinette et du roi mais il n'en est rien, le film s'arrête bien avant ces évènements et on ne voit même pas l'arrivée des révolutionnaires, ni le conseil tenu par le roi, ni même ce qui se passera pour les résidents restant au château etc... Je comprends bien que le film se concentre uniquement sur Versailles mais le réalisateur aurait très bien pu " pimenter " son scénario en faisant par exemple de Sidonie une héroïne prête à se sacrifier sur l'échafaud avec sa reine. N'ayant pas lu le roman de Chantal Thomas je ne sais pas si le film est fidèle ou non mais il n'en demeure pas moins qu'il est décevant à bien des égards en plus d'être mou et lent ( un comble alors qu'il est censé illustré une situation de crise )... Bref, je le conseille simplement pour les costumes et l'intérêt qu'il porte à ce tournant de notre histoire.
Une manière très intéressante de voir Versailles, pour une fois du point de vue du personnel avec ce que ça représente de moins clinquant et de la relation particulière avec les puissants. C'est très bien filmé et bien joué, sauf s'il m'a semblé que D.KRUGER et V.LEDOYEN avait du mal à ressentir et donc à jouer la relation amoureuse entre elle deux.
Je me suis (et ne suis pas le seul) profondément ennuyé en regardant ce film. D'ailleurs bien que je n'aie aucune sympathie pour la royauté ni la noblesse, je trouve quand même injuste, à la limite révoltant, d'attribuer à des personnages illustres, sinon d'insinuer des traits de caractère qu'ils n'avaient pas, ou qui ne sont pas avérés afin de romancer, et en définitive se faire des royalties. Que dirait-on de nos jours si on écrivait un scénario dans lequel on sous-entendrait que le "grand Charles" eut des tendances homosexuelles ? Quand le réalisateur Benoit Jacquot emploie des images, il devrait faire attention : si Versailles c'est le Titanic, que dire de ce film avec des 500 000 entrées en salles alors que Sacha Guitry en avait attiré 7 millions en 1953 ! Et quand il compare la chute de la royauté aux attentats 11 septembre, il n'y a aucune commune mesure ni comparaison possible... Je vais me dépêcher d'oublier ce film pompeux ! willycopresto
Le jeu des actrices est juste. Mention spéciale à Lea Seydoux. Le film se laisse suivre avec intérêt. mais les incohérences historiques lui font, hélas, défaut. Aucune preuve n'apporte que la reine Marie-Antoinette se soit adonnée à des plaisirs saphiques et il est avéré que la Polignac avait beaucoup d'estime pour la reine alors qu'ici, elle est dépeinte comme une femme froide, hautaine, maniant la reine comme sa marionnette. A voir pour le jeu des actrices juste et la majesté des décors et des costumes, authentiques.
Une réalisation qui nous plonge dans le Versailles des Siècles des Lumières. Si les intentions de bases sont louables, ce film est très ennuyant et l'intrigue laborieuse. On ne ressent presque pas l'empathie qu'on aurait du avoir à la reine à cause d'un jeu d'acteur trop peu passionné. Vraiment dommage, si l'on compare au Marie - Antoinette de Sophia Coppola qui malgré ces défauts nous tenait en haleine.
D'une part, le rendu du Versailles crade et finissant est vraiment excellent. D'autre part, j'aime beaucoup Virginie Ledoyen et on la voit ici en tenue d'Eve. Voilà deux bonnes raisons de voir les Adieux à la Reine, la 3e étant Noémie Lvovsky - incroyable de justesse dans un second rôle certes mais qui rachète certaines maladresses de Léa Seydoux et de Diane Kruger, qu'on a connue plus inspirée. Concernant la véracité des faits, pas la peine de chercher midi à 14 heures : ces Adieux à la Reine sont avant tout une histoire de triangle amoureux et de manipulation, pas vraiment un film historique. Le réalisateur a bizarrement plutôt échoué sur ce plan alors que, répétons-le, il a été inspiré par le contexte de déliquescence de l'Ancien Régime finissant. Moins ambitieux mais nettement supérieur à la version de Sofia Coppola.
Les Adieux à la Reine est le premier film que je vois de Benoit Jacquot, je suis globalement séduit à ce dont je viens d'assister. Les actrices sont éblouissante Léa Seydoux et Noémie Lvovsky en tête, tout les autres comédiens à savoir Diane Kruger, Virginie Ledoyen, Xavier Beauvois ... On sent la pression monter aux fil des minutes, l’affrontement est perpétuel entre tout les protagonistes et ceux à tout les étages. Il n’empêche que ce long métrage est fascinant et me redonne l'envie de m'intéressé à cette partie de l'histoire de France.
Bon c'est long et lent. Le projet est malgre tout interessant par le choix de faire vivre les derniers jours de la cour de Versailles par les yeux de la lectrice de Marie Antoinette. Lea Seydoux est excellente mais il manque du souffle et de l'emotion a ce film. Diane Kruger aurait pu faire une excellente Marie Antoinette mais certaines scenes sont too much et trop pleurnichardes.