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    Les Adieux à la reine
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    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2012
    A un moment donné, je me suis demandé si je n'allais pas quitter la salle, face à l'agacement que m'inspirait la musique du film, qui en multipliant avec balourdise les effets faciles, essayait, sans d'ailleurs y parvenir, à mettre un peu de tension dans cette intrigue poussive.
    Car malgré un sujet de départ en or, malgré la réussite de la reconstitution (décors, costumes, ...), malgré un casting alléchant, ce film est réalisé de façon incroyablement poussive.
    Si le côté "Titanic" de la cour est par moments très bien retranscrit, le triangle Marie-Antoinette / Polignac / Sidonie peine manifestement dégager la tension et l'émotion qui pourraient réveiller le spectateur, sauf dans la toute dernière partie du film.
    Noémie Lvovsky, une fois de plus sort du lot, tout comme assure Michel Robin, tandis que du côté des têtes d'affiche, faut bien reconnaître qu'on reste un peu sur sa faim.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Léa Seydoux est tout à fait remarquable dans son rôle de lectrice totalement dévouée à la reine. Le château, l'ambiance ... J'ai beaucoup aimé.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Benoit Jacquot nous offre encore un petit bijou. Film historique à la reconstitution très réaliste et qui évite les écueils habituels du genre, comme par exemple le faste de Versailles ici nuancé par les coulisses et les appartements modestes des nobles courtisans. Très documenté le film gagne aussi grâce à ses actrices, toutes aussi belles que talentueuses ; bon point surtout à Diane Kruger, une Marie-Antoinette idéale qui n'a pas un rôle simple tant le caractère capricieux de la Reine a été bien retranscit. Le scénario est riche de petites précisions qui peut sembler anodines mais qui enrichit nettement un film à la densité discrète. Un vrai beau et bon film donc à conseiller à tous les amateurs d'Histoire.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Une histoire de coeur révélatrice et sensible de l'une des premières figure féminine excentrique de l'Histoire : Marie Antoinette, déjà visitée par Sofia Coppola il y a quelques années. Narré sous le point de vue de sa liseuse adorée et toute dévouée, Sidonie Laborde, "Les adieux à la reine" retrace une histoire d'amour déchirante et impossible dans les jours suivants le 14 juillet 1789, prise de la Bastille par le peuple ; le basculement d'un monde, d'une époque. Le personnage central, réservé et attentif, simplement interprété par Léa Seydoux, observe avec effroi ces changements auprès de la reine Marie Antoinette, à laquelle elle fait la lecture et pense obstinément. Diane Kruger est époustouflante dans le rôle ambiguë de cette star du XVIIIéme siècle, à la fois extrêmement tendre et attachante et parfois imprévisible et cruelle. Elle délivre une prestation riche en émotion et captivante. Le scénario laisse deviner la tension qui règne à la cour, la décrépitude des lieux et la sensibilité foisonnante chez les aristos. Benoît Jacquot filme brillamment ce panelle de femmes par de nombreux gros plans tremblotants et saisit justement les bribes de l'Histoire, le contexte, si bien qu'on l'éprouve comme un suspense. La musique vient d'ailleurs participer au mystère, soulève la tension sans étouffer les émotions des actrices. Amoureuse désespérément de la reine, ambiguïté partagée, cette jeune liseuse est prête à tout pour prouver son dévouement à la reine qui n'hésite pas à abuser de son pouvoir de manipulation. Virginie Ledoyen, peu présente mais au rôle déterminant, sème le trouble au sein de cette relation et va y marquer le point final. L'intrigue, fidèle à l'Histoire, est pleine de rebondissements. Je ne me suis pas ennuyé, contrairement à ce que j'aurais pu penser, les films d'auteur, et encore plus d'Histoire me bottent pas du tout, mais là, la débauche des sentiments et la splendide Diane Kruger m'ont conquis. Simple remarque : j'avoue que je me serais passé des quelques scènes où Seydoux se casse la gueule, ça n'apportait rien et rendait la scène ridicule (c'était peut-être très psychologique comme choix mais j'ai pas compris), heureusement il n'y a que ça qui m'a gêné...
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2012
    D'un rêve ou d'un cauchemar, nous voilà prisonniers, enchaînés à Sidonie, liseuse éberluée qui dès le début, se fait des films, ponctuant ses lignes de gratouillements discrets, se nourrissant des regards de La Reine, ne vivant que pour la servir, la satisfaire, l'aimant à en crever. D'un coup de langue à l'éclat vermeille, Marie Antoinette brise les espoirs de la fillette, qui sans sourciller accepte la concurrence, oui, mais pas les remontrances. Ma Reine est malheureuse, mon âme absorbe sa douleur, Ma Reine rigole et s'épanouit, mon corps se drape de sa lumière, et puis d'un plan à l'autre mon coeur s'éclate contre les murs, éclaboussant les tapisseries de mon amour. Face à cette humble gamine transparente se dresse Gabrielle de Polignac, imbue, glaçante, celle dont on prononce le nom en tremblant, de haine ou de respect? A l'aube d'une révolution sanglante mais nécessaire, on se colle à Sidonie, l'échine courbée, courant maladroitement dans ce château malade, au murs gangrenés et crasseux, qui lentement, s'effritent et contaminent ses habitants. Il y en a qui fuient, d'autres qui meurent, mais Sidonie, elle, demeure, rongée par son amour, aveuglée par la robe soleil de sa Reine, petit rat en peine qui respire au rythme de la caméra. Versailles cogite, Versailles s'agite, la psychose revêt des habits de gardes suisses, profitant même d'une belle après-midi d'été pour se laisser lentement couler au fond d'une gondole, clapotis cristallins de l'eau souillée, il est trop tard, le cadavre du rongeur, tour à tour exhibé puis intimement frôlé les mord, la Mort, entre les livres se faufile pour un dernier baiser..
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2012
    Si sa dimension historique est indéniable, il faut s’empresser d’ajouter que le dernier film du réalisateur de Villa Amalia trouve de nombreux échos dans le monde moderne. Le miroir aux alouettes que constitue à son paroxysme le luxe outrancier de Versailles n’est-il pas au fond la version ancienne et certes moins vulgaire de la vie tape-à-l’œil d’une petite catégorie (jet-set, stars et vedettes, people en tous genres) qui fait rêver jusqu’à souhaiter l’approcher, sinon la partager, une partie non négligeable de la population ? Dans le microcosme terriblement codifié de Versailles, Sidonie n’est au final qu’une petite groupie, une stupide grenouille rêvant de se faire aussi grosse que le bœuf qui n’en a cure. Mais il existe tout aussi sûrement un autre lien, plus politique et sans doute plus sérieux et captivant, entre l’univers crépusculaire d’une caste fuyant sans vergogne un château prochainement livré à la vindicte populaire et notre époque actuelle caractérisée par le fossé avéré et de plus en plus profond entre l’élite et le peuple. La première repliée sur des privilèges à la fois ahurissants et futiles, préoccupée de ses seuls intérêts, méprise et ignore le second dont la colère séculaire gronde et gonfle dans le Paris miséreux et crève-la-faim. Arc-boutés sur une situation qu’ils pensaient éternelle, les vieux marquis, ducs et comtes ne sont plus que des fantômes aux masques cireux, les spectres annonciateurs d’une issue irréversible.

    Loin d’un film à grands moyens, jouant des fastes versaillais, Benoît Jacquot choisit judicieusement des angles serrés, des scènes intimes souvent filmées en plans rapprochés. Le temps des bals splendides est déjà révolu, les projets de fuite se fomentent sournoisement et on envisage déjà la liquidation d’un héritage abandonné. L’amitié saphique entre Marie-Antoinette et Gabrielle de Polignac ne constitue qu’un prétexte à l’instrumentalisation cruelle et cynique de la faible et malléable Sidonie Laborde, pion entre les mains de puissants préoccupés de conserver le plus longtemps possible leurs prérogatives. Le casting est somptueux, comptant sur le mélange audacieux entre la jeune génération (Léa Seydoux superbe, Julie-Marie Parmentier et Lolita Chammah) et celle aguerrie de comédiens qui sont aussi souvent metteurs en scène (Noémie Lvovsky, en passe de devenir le second rôle féminin incontournable, Xavier Beauvois, Jacques Nolot). Aussi bien dans les séquences éclairées à la bougie que dans les déambulations au cœur du palais sombre et glacial, la mise en scène sans ostentation se met au service de l’intelligence et de la virtuosité. L’irrégulier et parfois décevant Benoît Jacquot signe de toute évidence son meilleur film.
    Philboo94
    Philboo94

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2012
    Bon film, intéressant, passionnant pour les fans d'histoire....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mars 2012
    La France s'est débarrassée de la monarchie et, sur ce chemin d'erreurs et de douleurs, aspire à un arrangement sociétal qui n'est pas si mal. Mais l'Histoire n'est pas si malléable pour qu'une romancière suivi d'un cinéaste en retricotent les faits. Le Comité du Salut Public avait accusé Marie-Antoinette d'un inceste consommé avec son fils Louis - " J'en appelle à toutes les mères" avait-elle répondu en se tournant vers l'assistance - et, sans aucune gène, la voilà lesbienne dans le film de Jacquot!.
    Mais pourquoi donc l'Histoire, qui n'est plus enseignée, doit être systématiquement trompée, spoliée et estropiée pour des raisons commerciales? Le regard porté sur elle peut être subjectif mais pas volontairement mensonger.
    Jean-Pierre H
    Jean-Pierre H

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2012
    Les costumes, décors sont bien faits. Les actrices sont bonnes. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ce film se regarde avec plaisir et je n'y ai pas trouvé de longueurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Je trouve que les images sont belles, ainsi que l attachement de la lectrice a la Reine, maintenant ça traîne un peu .
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Ugc rotonde. Salle remplie et comme gagnée d'avance : la critique est bonne, excellente meme. Une unanimité qui vaut prescription. Comment expliquer alors cette déception que les spectateurs se confessent en sortant à voix basse ? Les Adieux à la reine n'ont rien du chef d'oeuvre qu'on nous a vendus. C'est un film poussif, une adaptation assez désinvolte du roman de Chantal Thomas. Benoit Jacquot n'a rien perdu de son gout - et son talent - à filmer les comédiennes, Léa Seydoux en tète, mais ça ne suffit pas.
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Je vais la faire courte : j'ai dormi !!
    "Au fond des bois" m'avait bouleversé, mais là, une fois passé l’intérêt de vivre ou plutôt d'entendre parlé de la révolution depuis la campagne de Versailles, je n'ai trouvé aucun ressort pour maintenir ma curiosité !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2012
    J'ai adoré ce film époustouflant de la première à la dernière image. Les lumières, les sensations, la musique m'accompagnent encore. L'agitation fantômatique dans les couloirs du palais, la réalité qui ne peut se voir qu'à travers une fenêtre ou une grille de Versailles. J'ai particulièrement apprécié le jeu de Michel Robin (bibliothécaire) et sa façon de nous faire goûter la belle langue du XVIIIème... et bien sûres les actrices: la mise en scène de la tyrannie capricieuse de la Reine, dont la solitude est sans issue.
    superbirdy
    superbirdy

    100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Pas mal reussi ce film et pour ceux qui comme moi aiment l histoire ils apprecieront la justesse des faits relates.
    Bien interprete egalement D Krugef L Sedoux et V Ledoyen sont coherentes dans leur role respecrif.
    Film qui brille par sa sobriete
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 mars 2012
    je ressors de ce film décontenancée. Je ne me suis pas du tout ennuyée pendant la projection, au contraire même, j'y ai pris du plaisir. Les trois actrices principales jouent leur rôle avec beaucoup de justesse et de finesse, le second rôle de Mme de Campan m'a beaucoup émue, les costumes sont splendides, et la photographie très travaillée, surtout dans les scènes qui montrent les coulisses de Versailles, néanmoins, l'ensemble est décevant, et on reste sur sa faim. Le film semble une longue description des rapports de fascination qu'a pu exercer l'aristocratie sur ses domestiques, sans que cela soit jamais vraiment problématisé. L'homosexualité de Marie-Antoinette y est abordée avec simplicité, délicatesse et sensibilité, sans jugement de valeur, mais le personnage ne suscite pas plus la haine que la pitié et au final c'est cette absence d'empathie qui m'a le plus manqué.
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