Derniers Avis : Les Adieux à la reine - Page 22

Un bonne surprise que ces Adieux à la reine. On se retrouve happé par l'ambiance de plus en plus délétère de la cour de versailles en même temps que ses habitants. En regardant tout ce qui se passe par le regard de Sidonie, le réalisateur nous permet de ressentir cette panique qui gagne peut à peut le palais, cette incompréhension totale de la situation tout en étant le témoin de la fin d'une époque. La scène dans les couloirs de versaille ou les nobles errent en pyjama tels des fantomes en essayant de comprendre ce qui se passe est particulièrement réussie. Les actrices sont magnifiques, je trouve d'ailleurs que Diane Kruger représente bien l'image que je me faisait de Marie-Antoinette.
Bref, un très beau film narrant la révolution de 1789 d'un point de vu inédit (versailles)

L’auteur n’a pas choisi son sujet (pas d’histoire). Il hésite entre l’histoire de la lectrice de la reine et celle de l’amante de la reine. Celle qui censé être justement l’amante de Marie-Antoinette (Gabrielle de Polignac), interprété par Virginie le Doyen, est un personnage totalement inexistant. L’actrice, ne sachant quoi faire, déambule avec un petit air arrogant tout au long du film. -J’ignorais que la dernière reine de France était lesbienne-. Léa Seydoux (Sidonie Laborde) est censé être la lectrice de la reine. Jamais, on assiste à une séance de lecture... Quant à l’actrice qui joue la reine, c’est un peu Bjork qui veut se faire passer pour une aristocrate…

"Les adieux à la reine" traite de manière originale les jours succédant à la prise de la Bastille en sa faisant à travers le regard d'une domestique de la reine. Le rendu vaut le coup d'oeil puisque l'époque, parfaitement restranscrite, immerge le spectateur dans la folie des couloirs de Versailles et la peur ressentie par ses habitants. Les acteurs tiennent parfaitement leur rôle et je ne peut que saluer, en particulier, la performance de Léa Seydoux. Je regrette toutefois une mise en scène trop faiblarde qui n'est pas à la hauteur d'une tel projet et un rythme qui s'essouffle dans de rares moments.

Je confirme: c'est long, mou et ennuyeux, malgré des costumes somptueux et de jolies actrices filmées en gros plan jusqu'à l'écœurement.
Tant qu'à faire je préférais la Marie-Antoinette de Sofia Coppola.

Film décevant. Après l'excellent Marie-Antoinette de Sofia Coppola, quelle idée saugrenue chez Benoît Jacquot que de réaliser un film à petit budget avec un argument aussi pauvre. L'histoire de ces trois jours qui ont ébranlé le monde vue par le trou de serrure de l'office, filmée sans grâce, alourdie par une musique didactique, ne restera pas dans nos mémoires. Malgré un trio d'actrices de bon niveau, on ne retiendra que les tableaux de la maja dénudée de Virginie Ledoyen et de la Vénus sortant des eaux de Léa Seydoux. Pas mal certes mais pas suffisant pour nous sortir de l'ennui fortement soporifique dans lequel nous a plongé ce brouillon de film.

Petit film d’époque qui nous plonge dans l’ambiance glauque du château de Versailles pendant les derniers jours du règne de Louis XVI. Le spectateur suit une des domestiques de Marie-Antoinette dans les couloirs et les dorures du château. On entrevoit, le désarroi, la détresse, la panique des courtisans juste avant la tourmente et la guillotine. «Entrevoir» est le bon mot car on reste sur sa faim ; on imagine la débâcle plus qu’on ne la voit…

Pourquoi la cotation d’un film est-elle toujours en relation avec son budget promotionnel et sa capacité narcotique ? Objectivement ce film ne mérite guère les couplets dithyrambiques de la critique omnisciente parisienne. À son actif, le jeu des actrices et les décors : mais la tâche est facile quand on tourne à Versailles ! Sinon Benoît Jacquot se complaît dans son esthétisme bien à lui, sa caméra subjective qui nous pousse à l’écœurement des gros plans, des suivis d’épaule, des éclairages forcés, voire ampoulés ;-), des chuchotements inaudibles. Bref tout cela est boursouflé, ennuyeux à ronfler et massacre l’histoire sans raison valable. Le bide pour esthète de la place des Vosges !

Le dernier film de Benoît Jacquot n'est pas désagréable à regarder, un peu ennuyeux par moments, pas inintéressant, mais jamais captivant. Pourquoi ? Car "Les Adieux à la reine" ne parle pas du tout de la Bastille, etc... (un parti pris tout à fait respectable, au demeurant), mais pas vraiment non plus de la reine. Il parle plutôt des conséquences de la Révolution Française sur le personnel royal, ici représenté notamment par la liseuse de la reine... qui n'en avait pas, en réalité ; pas plus qu'elle aurait entretenue une quelconque relation saphique. Jacquot prend donc quelques libertés avec l'Histoire, soit. Mais pourquoi ? On se le demande bien tant son film est dépourvu de tout enjeu narratif suffisamment puissant pour intéresser le spectateur. C'est surtout du côté du scénario que ça ne va pas, car la caméra, fluide et réactive, de Jacquot, donne lieu à des plans très réussis (la très belle scène où la liseuse et la reine sont côte-à-côte sur un lit, au début du film). Léa Seydoux est parfaite, injectant suffisamment de modernité dans son rôle pour le rendre crédible ; Diane Kruger, à l'inverse, ne convainc pas avec l'accentuation de son accent allemand. Quant aux réalisateurs Xavier Beauvois et Noémie Lvovsky, c'est finalement peut-être plus par leurs brillants (et nombreux) seconds rôles dans les films des autres qu'on se rappellera d'eux.

Heureusement que le ridicule ne tue pas. Car le cinéma français aurait, au jour ou je vous parle, perdu beaucoup des siens...
Que dire d'un film qui possède si peu d'intérêt ? Je vous l'accord ce film est "un film de fille" mais même là il y a quand même des limites. La salle était vide et je comprend mieux pourquoi...
Premier point, les décors. Alors je veux bien que pour des besoins financiers on est tourné dans le château de Versailles en lui même sans avoir besoin de refaire la totalité des décors. Mais là encore il y a quand même des limites, on a pas besoin d'avoir visité le château dans ses moindres recoins pour savoir qu'à l'époque il n'était pas comme ça... Je veux dire... ça en est ridicule... Les murs extérieurs et le sol en pavé de la cour étaient-ils déjà si usés à la fin du XVII eme ? je n'ai pas eu la chance de le voir, mais ils n'étaient certainement pas dans la même état qu'aujourd'hui... Heureusement que l'équipe technique a pensé à virer les guichets du musée du cadre et que les décorateurs ont eu l'idée d'enlever les barrières de sécurités dans la galerie des glaces...
Deuxième point, la bande son. Là on touche clairement le fond... pour résumer, la bande son est ici digne de celle des feux de l'amour... Pendant 1h40 de film on nous balance le même son à chaque moments "critiques" où la tension est règne... j'en ai des frissons rien que d'y penser...
Troisième point, la réalisation : Ce n'est pas catastrophique, mais certains mouvements de caméra sont assez étrange... mais pas étrange dans le bon sens genre Gus Vant Sant... non non dans le genre feu de l'amour en mode "hop regarde le truc de ouf que je fais avec ma caméra sans savoir pourquoi". Il ne manque plus que la 3D Imax et on avait un chef d’œuvre visuel !
Quatrième point, les acteurs. Bon là c'est un peu comme à "Gifi" on a un peu de tout,. Les brillantes Diane Kruger et Léa Seydoux et la très très navrante Noémie Lvovsky... Et vu que j'ai beaucoup d'estime pour Xavier Beauvois, je m'abstiendrais de parler de son jeux d'acteur dans ce "film".
Dernier point, le scénario : Si il y en a un je veux bien le lire... Et je vais encore être méchant, moi qui ne fait pas forcément mieux que les gens que je critique ici même, mais le scénario devrait être distribué dans les écoles de cinéma pour que nous, étudiants, sachions ce qu'il ne faut pas faire si nous ne voulons pas endormir notre spectateur.
Voilà.

En 1995 Benoit Jacquot découvrait Virginie Ledoyen et nous la montrait cavalant toute une journée dans Une fille seule. Dix-sept ans après, Benoit Jacquot découvre Lea Seydoux, et comme il aime manifestement les jeunes femmes avec des formes, il s'en empare et la met en scène, également cavalant, à chaque minute de son film. Et "curieusement" Virginie Ledoyen réapparait dans un petit rôle dont on retiendra surtout qu'on la voit dénudée par Lea Seydoux. La plus jeune semblant dire, au nom de son metteur en scène, "alors elle est toujours bien celle qu'il avait découverte il y a 17 ans, hein ?". Le film tient dans la mise en regard de ces deux jeunes femmes, le reste c'est en quelque sorte la salade autour du plat. On se contrefout des histoires de broderies de la reine, du roi qui ne rate pas une occasion de se tromper dans ses décisions et autres broutilles de la Cour. La photo de Romain Winding est assez belle, quoique assez monotone. La costumière s'est est évidemment donné à coeur joie. Mais au fond, ce film n'a pas grand intérêt et n'est en rien un chef d'oeuvre, juste un aimable et joli moment. Quant à voir un parallèle avec l'époque actuelle dans cette accélération du temps et ces élites coupées du monde, c'est bien sûr possible mais là encore ça ne va pas bien loin.

Malgré la beauté des actrices principales, ce énième film sur Marie-Antoinette est lent, ennuyeux, où rien n'avance, et tournant lourdement autour d'une tension sexuelle lesbienne entre les protagonistes. La musique est inintéressante. Vraiment, un piètre film.

Une mise en scène trés moderne sur un monde en train de disparaitre. Tout est parfait dans ce film: les costumes, la musique, les actrices, qu'il s'agisse de Léa Seydoux et de Diane Krüger ou des rôles secondaires ou encore du décor ( le chateau de Versailles dans ces aspects les moins connus).
Mais ce qui rend ce film passionant, c'est la confrontation des destins individuels au fracas de l'histoire vu au travers des yeux d'une des innombrables servantes de la Reine, Car le vrai sujet, c'est la jeunesse, la passion de cette jeune fille pour la Reine, l'illusion d'une proximité rendue possible par le chos qui s'empare du microcosme versaillais.
Un film exceptionnel.

Je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris. Non je vous jure, je ne me comprends pas moi même.Nous mettrons donc mon dernier écart cinéphilique sur le compte d'un Alzheimer naissant, je ne vois que cette possibilité là...
Faut que je vous explique : je hais Benoît Jacquot, oui, oui... Je déteste ce petit marquis du cinéma germanopratin, ce bateleur de cour qui se glorifie de ses amitiés au ministère. Je n'ai même jamais compris comment il avait réussi à s'approcher d'un plateau. Mais n'est ce pas, la voie du copinage et du piston est impénétrable...
Et pourtant je suis allé voir les "Adieux à la reine".
C'est là que je me suis rendu compte que j'étais beaucoup plus intelligent avant, quand la seule évocation du Jacquot me provoquait une poussée d'acnée.
Ce n'est tout de même pas possible d'être à la fois aussi gâté et aussi stupide.
Gâté car il n'est certes pas donné à tout le monde de pouvoir tourner à Versailles, sans doute un bon copain du Jacquot était il en poste à ce moment là.
Mais avoir cette chance magnifique pour y commettre une daube absolue relève soit de la volonté de nuire, soit de la plus totale imbécilité. J'hésite...

Prenons donc une lectrice de la reine, pourquoi pas, qui lit donc pour la reine. Ajoutons que cela se passe le 14 juillet 1789. Ah oui la bonne idée ! Bien vu le Jacquot, trop fort. Eh les mecs, lectrice de la reine pile poil en pleine prise de la bastille ! Va y avoir de l'action !
De l'action ? Comment ? Dans un film du Jacquounet ? Ah non certes pas. Il faudrait lui passer sur le corps (qui se dévoue ?). Non, non, non pas d'action, pas d'évènement, pas de conflit. Un beau vide plutôt, du rien du tout faisandé, du n'importe quoi à la sauce "cahier du cinéma".
Donc de la lectrice nous ne saurons rien, et c'est sans doute tant mieux car devrais je vous l'avouer, on s'en fout royalement au bout de deux minutes. De la reine ? Idem. De l'autre machinette qui compose une marquise absente ? Qu'elle le reste !
Et le Jacquot ? Qu'il disparaisse des plateaux !

Ah oui, tant que j'y pense, il serait peut être temps de libérer le beau gondolier qui croupit dans la chambre de Lea Seydoux. On la voit l'y enfermer en lui interdisant de sortir avant de l'oublier totalement.

que dire de ce film. un bon film historico romantique, que certains diraient cucu. le jeu est en finesse, mais bizarrement celui.que j'ai préféré est le roi louis xvi. une bref une bonne romance.

Très deçue. On a l'impression que le film ne sert à rien. Le scénario est mou, rien d'intéressant, même si j'ai apprécié Diane KRUGER.