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    Les Adieux à la reine
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Pas indigent, pas ennuyeux, soyeux et poudré avec quelques points positifs : le descriptif âpre de la cour où l'on n'est ami de personne et l'on doit se méfier de tous... Madame Campan (la camériste), figure historique remarquable et très joli rôle à multiples facettes et beaucoup de tenue pour Noémie Lvovsky (le plus intéressant personnage pour moi).
    Dans les moins : la propension à dérouler de manière ostentatoire le fil lesbien qui est le sujet qui semble avoir la préférence du réalisateur (et du roman ??), qui se paye aussi le luxe de dénuder ses actrices principales... mouais...
    Jeremie1987
    Jeremie1987

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Très bon film. Une grande justesse de ton, ce qui n'est pas facile sur ce thème. L'excellent roman de Chantal Thomas constituait il est vrai un beau soubassement pour un film réussi.

    L'histoire de la désagrégation de la Cour de Versailles et de la fuite des nobles (sauf du roi et de la reine) est vécue en coulisse à travers le personnage de la lectrice de la Reine, très attachée à la souveraine. Celle-ci lui fait part de sa relation intense avec Mme de Polignac, et finira par la faire entrer dans ce duo, d'une manière inattendue, tout en la faisant participer à l'Histoire.

    A voir. Très belle musique également.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 avril 2012
    Un bon film qui permet d’appréhender ce qui s'est passé à Versailles pendant ce moment clé et dramatique de l'histoire de France... Seulement, quelque chose m'a étonné : un moment Sidonie en parlant à un vieil homme voit que l'on emmène de force un jeune homme qu'elle connait ; elle demande pourquoi l'emmènent t'il au vieil homme. Celui- ci réponds que il a été accusé de qqch (je ne sais plus exactement quoi)... et aussitôt après la discussion continue entre les deux personnages.... Bref, Sidonie ne cherche pas à aller le défendre ou porter témoignage pour empêcher la probable exécution du gars... Bref il y a un couac... ou bien qqch m'a échappé...
    Sinon j'ai bien aimé ce film, qui reste concentré sur les personnages sans vouloir distraire le téléspectateur par les costumes et le décor....
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2012
    On connaît l'art sobre et parfois austère de Benoît Jacquot, passionné de littérature et plus porté sur la vie intérieure que sur l'action spectaculaire. Dans son dernier film, il convoque l'Histoire et plus particulièrement ce moment décisif que représente le début de la Révolution française. Rien d'étonnant chez ce cinéaste fasciné par le XVIIIe siècle (qu'on se souvienne de son "Sade" ou de son adaptation de "La Fausse suivante" de Marivaux). Comme on peut s'en douter, la Révolution vue par Jacquot n'a rien de sanguinolent; elle n'est perçue que par des bruits de couloir, on la devine, on en parle, mais on ne verra rien. Ce qui est en revanche inédit, c'est que le point de vue privilégié est celui d'une humble jeune fille, Sidonie Laborde, lectrice auprès de la reine Marie-Antoinette. Il y a quelque chose qui rappelle "La Règle du jeu" avec ces va-et-vient de la chambre sans confort de Sidonie aux appartements royaux où la reine promène son ennui et ses désirs inassouvis. Car c'est bien aussi d'amour qu'il s'agit, ou plutôt de passion refoulée, d'autant que le spectre de Lesbos plane sur Versailles. Benoît Jacquot réussit à combiner les deux thématiques, offrant une réalisation magistrale et d'une intense beauté. Et surtout il prend plaisir à mettre en scène des femmes, qui du reste ont la part belle dans le scénario. Diane Kruger est rayonnante et vraiment "royale", Léa Seydoux a ce charme discret de la jeunesse et de l'innocence qui en fait une bonne proie, Virginie Ledoyen, quant à elle, déborde de sensualité mal
    assouvie. Un acteur cependant se détache du groupe des hommes: il s'agit de Michel Robin, parfait dans son rôle d'archiviste du château. Une question cependant: pourquoi la musique de Bruno Coulais - qu'on apprécie tant - se superpose-t-elle de manière aussi envahissante aux dialogues que l'on a parfois peine à entendre?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Un point de vue intéressant - celui de Sidonie, jeune lectrice de Marie-Antoinette, pour passer derrière le décor (Versailles) d'un royaume en débâcle... Tous les acteurs de premier ou second plan sont fantastiques !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 avril 2012
    Je n'ai malheureusement pas trouvé un grand intérêt à ce film. Pourtant, les ingrédients y sont, et ça fait du bien d'entendre du "vrai" français dans un film d'époque ! Léa Seydoux est sensuelle mais bien peu expressive, ce qui passait encore quand on la découvrait dans La belle personne, mais là, ces longs portraits sont un peu lassants... Heureusement Diane Kruger dans le rôle de Marie-Antoinette à la fois tyrannique et fragile, rehausse un peu le ton. Dès le début, on comprend déjà ce qui va se passer pendant la longue heure et demi qu'il reste : des plans rapprochés, caméra à la main, sur la jolie nuque des jolies filles toutes empruntes de sensualité (Léa et Virginie Ledoyen nues, c'est juste pour le plaisir des yeux ?), la musique symphonique tendue pour faire comprendre que l'heure fatidique approche, la dévotion amoureuse de Sidonie pour la reine... Bon, tout cela se laisse regarder avec plaisir et sans ennui, surtout que le château de Versailles est filmé de manière intéressante, et se rapproche sûrement plus de ce qu'il était par rapport au Marie-Antoinette de Coppola fille, n'en montrant que le faste. Un film joli, doux et peu expressif, à l'image de sa protagoniste !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Le triomphe de ce film auprès de la critique vient de ce que son réalisateur "a la carte" : jamais vous ne lirez dans un journal ce qu’on devrait en dire ; seuls quelques spectateurs déçus se déchaînent dans les commentaires. Et il est vrai que l’idée d’adapter ce roman est plutôt curieuse, car il y avait bien des choses à raconter, et plus intéressantes, sur les trois ou quatre jours qui, à la Cour de Versailles, ont suivi le 14 juillet 1789 !

    Mais non, on invente des personnages inexistants (jamais la reine Marie-Antoinette n’a eu de lectrice), des mœurs inexistantes, (jamais la reine Marie-Antoinette n’a eu des amants à la pelle ; pas même un, puisque son idylle avec Fersen reste très improbable), des humeurs inexistantes (jamais la reine Marie-Antoinette ne se serait occupée de telles futilités, cinq semaines après la mort de son fils de huit ans) ; jamais elle n’est tombée amoureuse d’une femme, d’ailleurs incarnée par une actrice un peu trop jeune (la vraie Gabrielle de Polignac, que d’ailleurs on appelait Yolande plutôt que Gabrielle, avait quarante ans cette année-là).

    Alors, bien sûr, le costumier s’est surpassé, mais on filme très mal Versailles, et, si les deux actrices principales sont attrayantes et si Xavier Beauvois incarne Louis XVI avec beaucoup de crédibilité, le scénario n’a rien à raconter.

    Et puis, il y a le dialogue ! Il est dû au réalisateur lui-même, qui, comme tout le monde dans le cinéma français, ne connaît RIEN au langage protocolaire en vigueur dans les cours. Comme tout le monde dans le cinéma français, Benoît Jacquot ignore qu’on s’adresse à un roi ou à une reine en lui parlant à la troisième personne, et que jamais, au grand jamais, on ne l’interpelle en lui disant "Votre Majesté" – encore bien moins "SA Majesté", ce qui est ajouter une faute de syntaxe à une faute de tact. Bref, on ne dit pas "Vous faire plaisir est mon plus cher désir, Votre Majesté", mais "Madame, mon plus cher désir est de faire plaisir à Votre Majesté".

    Une fois de plus, l’amateurisme...
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Les dernières années de la reine Marie-Antoinette, l'aspect historique est instructif. A voir pour le plaisir des yeux surtout pour les costumes, à noter que les dialogues sont soignés.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Parmi ses nombreux talents, Les Adieux à la reine est une pure réussite visuelle qui ne cesse d'émerveiller nos yeux du début à la fin, par ses éclairages totalement maîtrisés, ses couleurs et ses ombres. S'il est guère surprenant que les décors soient parfaitement réussis (le film a été tourné à Versailles), les costumes jouent eux-aussi un rôle important dans cette reconstitution historique réalisée de main de maître de bout en bout. La révolution. Dont on ne voit d'ailleurs que quelques images assez maigres vers les dernières minutes du long-métrage, ces images étant uniquement suggérées au cours de l'éclatement du château, qui tremble sous la montée en puissance du peuple. Il est rare de voir une reconstitution centrée sur des personnages peu importants à l'échelle de l'histoire de France. Alors que dans le Marie-Antoinette de Sofia Coppola, le récit se déroulait autour de Marie-Antoinette (aucune surprise étant donné le titre assez explicite), celui des Adieux à la reine se déroule à travers le regard d'une humble lectrice de la reine. La très belle Léa Seydoux, tantôt qui rayonne tantôt qui sur-joue, hélas. Par conséquent, les pièces royales sont ici échangées contre une petite chambre de bonne où les rats sont monnaie courante, contrairement à la nourriture qui ne semble pas être des plus délicieuses. Aux côtés de Léa Seydoux, on retrouve d'autres superbes femmes : Diane Kruger et Virginie Ledoyen, toutes deux resplendissantes dans leur rôle(...) La critique complète est disponible sur : http://alex-torrance.over-blog.com/article-les-adieux-a-la-reine-103284348.html !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Actrices et acteurs de qualité mais scenario terriblement ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Qu'est-ce que je me suis ennuyé ! A part quelques jolies vues du chateau de Versailles, ce film n'a aucun interet, il ne se passe rien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Diane Krüger est une Marie-Antoinette superbe : séductrice mais diablement capricieuse et manipulatrice. Léa Seydoux interprète magnifiquement son rôle de jeune femme fascinée, dévouée, aimante, possessive, frustrée mais contenant tout ça étant donné sa position sociale.

    On s’ennuie un peu quand même parce qu’on sait que dehors il y a le feu, la violence, l’enthousiasme. C’est la Révolution ! Mais à Versailles, on trainaille sur une gondole, on brode, on lit. Ce contraste est voulu certainement mais du coup… bah c’est fastidieux.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Magnifique film. Ce sont les trois jours -clé de juillet 1789, vus à Versailles à partir du quartier des domestiques. De la table de cuisine où se retrouvent, pour le petit déjeuner ou le dîner, femmes de chambre, valets et gardes. Des arrière couloirs délabrés et crasseux où l'on se rencontre pour aller aux informations, où la domesticité croise ces aristocrates qui vivent dans des appartements miteux, incrustés dans le Chateau comme des bulôts -pour le seul bonheur d'être près du Roi, et de le voir, de temps en temps! Ce Versailles vu des coulisses, c'est formidable. Il y a une vie extraordinaire dans cette peinture -on nous montre rarement cet espèce de mixage social dans un chateau surpeuplé-, et on pense forcément à Que la fête commence, Benoit Jacquot met le même soin que Tavernier à la reconstitution historique qui fait que l'on s'y croit, aux vêtements, aux lumières; et il y pose ce même oeil -faussement- détaché.

    Sidonie, l'exquise Lea Seydoux avec son visage encore enfantin est la lectrice d'une reine qui, à vrai dire, ne prise guère la lecture (à part Marivaux, peut être) parce qu'elle préfère feuilleter ses catalogues de mode. Diane Kruger représente à merveille Marie Antoinette; qu'elle lui ressemble n'est peut être pas exact, mais elle a le même morphotype, visage étroit aux traits fins, gracieux, aimable, et en même temps sec, fermé. Egoïste, capricieuse, exigeante -le réalisateur ne l'a pas gâtée.... Le postulat du film, c'est qu'elle éprouvait une grande, une irrésistible passion pour Gabrielle de Polignac (Virginie Ledoyen) un de ses mauvais génies -probablement pas concrétisée, d'ailleurs. Sur les tendances saphiques de la Reine, les historiens ne s'accordent pas. Moi, je l'imagine plutôt complètement frigide, écrasée par une mère trop intelligente et trop forte, puis livrée trop jeune aux assauts infructueux d'un mari tout aussi jeune, et de plus peu aidé par la nature. Il y a de quoi vous couper toute libido, non?

    16 juillet, les nouvelles en provenance de Paris, même parcellaires, sont alarmantes, la Reine prépare une fuite à Metz en faisant dessertir ses bijoux, les premiers carosses démarrent en catastrophe, petites bonnes et aristocrates s'en vont dépendre l'épouse d'un des bûlots qui s'est suicidée.... chacun s'agite, on va d'une grille à l'autre, pour voir passer le Roi et ses frères, supputer ce qui se passe....

    Sidonie aime passionnément la reine. Orpheline, sans amoureux, elle a reporté tous ses sentiments sur cette femme -déesse, pour laquelle elle est prête à tout. Industrieuse, on la suit courant, on la suit trottant, souvent de dos, dans les cours et les couloirs. Quelquefois, elle s'étale, d'ailleurs.... Cette reine qui va lui demander, égoïstement, comme toujours, un énorme sacrifice pour sauver sa chère Gabrielle, que le peuple déteste entre tous. Elle s'en va, sans savoir qu'elle ne la reverra plus.

    Toute la distribution est magnifique, de Noemie Lvovsky, Madame Campan, à l'archiviste Moreau Michel Robin, en passant par les petites femmes de chambre, Julie-Marie Parmentier, Lolita Chammah. Xavier Beauvois est un Louis XVI plutôt terne, mais au physique vraiment pas très Bourbon....

    Benoit Jacquot a fait récemment pour l'Opéra de Paris une mise en scène de Werther simple, lisible, belle, à contre courant des délires du Regietheater; il vient maintenant de réaliser un beau, beau, grand film français.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 avril 2012
    L.SEYDOUX ne joue pas très bien ,V.LEDOYEN se croit a un défilé de mode et entendre prononcer le mot de cambronne en 1789 n'est pas très historique
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Bon , les costumes et les decors sont assez beaux , les acteurs et actrices correct mais c'est tout.Pas d'interet ni historique ni cinematographique.
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