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nestor13
57 abonnés
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3,0
Publiée le 22 avril 2012
Celle qui fut l'épouse de Louis XVI inspire beaucoup le cinéma ces derniers temps. On se souvient en 2006 de "Marie Antoinette" de Sofia Coppola qui nous montrait le destin tragique de cette autrichienne qui n'avait finalement rien demandé. "Les adieux à la reine" se penche, lui, en revanche uniquement sur les quelques jours qui entourent le 14 juillet 1789, nous décrivant également un personnage en fait humain, touchant, dépassé par les évènements. J'ai toutefois du mal à voir le réel objet de ce film qui nous la présente comme étant attirée par les femmes, elle qui fut d'ailleurs même accusée d'inceste lors de son procès. Bien qu'étant dubitatif par rapport à cela, j'ai cependant apprécié les actrices attachantes qui sont finalement le sel de cette histoire. Et pas seulement parce que Léa Seydoux, dont le regard me fascine de plus en plus, nous montre ses charmes dont une soyeuse poitrine. Quelle princesse !
Une étoile pour les costumes et le décor ! Pas difficile puisqu'il se passe quasi intégralement dans les salles du château de Versailles !! .. D'un ennui phénoménal ! Pas du tout accroché à l'intrigue ..
Histoire et personnages intéressants (avec un bon casting), mise en scène réussie (la scène dans les couloirs de nuit où on sent la fièvre...), pas lourd, je suis étonnant qu'autant de spectateurs disent s'être ennuyés? De plus j'espère que décor et photo seront nommés aux césars prochains (ok ça ne suffit pas à faire un film, mais on peut le noter :) ).
Pauvre Marie-Antoinette : calomniée, outragée de son vivant, son image cinématographique est ces temps-ci de plus lamentable ! Après la sucrerie bourrative et "peopolisante" de Sofia Coppola en 2006, voici le portrait "collatéral" de la pauvre souveraine en lesbienne pleurnicharde (Diane Kruger, ridicule en amante de Yolande – « Gabrielle » - de Polastron, duchesse de Polignac, alias Virginie Ledoyen, pas mieux) devant la caméra d'un Benoît Jacquot encore moins légitime que l'Américaine iconoclaste (seul avantage sur le "Marie-Antoinette" de la susdite : on échappe au moins au rock tonitruant...). Ces "Adieux à la Reine" ou quelques jours décisifs de l'Histoire de France autour du 14 juillet 1789 vus avec les yeux de l'imaginaire "Sidonie Laborde" (pseudo lectrice de la reine), toutes contre-vérités mises à part, pourraient présenter quelque intérêt au moins dramatique : que nenni, l'inévitable Léa Seydoux traîne son inexpressivité coutumière pendant 1 h 40 dans les couloirs de Versailles, lui-même curieusement inexpressif, au milieu d'un récit d'une rare vacuité. A oublier !
jolis costumes, tr�s belles images (lumi�re et profondeur de champ intimiste) mais sc�nario un peu r�duit. Le film ne traite que d'une tranche d'histoire, j'ai justement eu du mal a trouver un d�but et une fin.
Beaucoup d'invraisemblances dans ce film pseudo-historique. Paris n'est pas si loin de Versailles et Louis XVI fut informé le jour même de la prise de la Bastille. Quant à la réputation de lesbienne faite à Marie-Antoinette et sur laquelle repose le film, elle trouve sa source dans les libelles de l'époque qui lui prêtaient généreusement tous les vices, autant dire dans les poubelles. Et par quel miracle une orpheline sortie du néant est-elle devenue lectrice de la reine de France dans une Cour aussi fermée ? On ne sait si les scènes de la "valetaille" sont tournées à Versailles, Sceaux, Chantilly, Dampierre... Dommage pour le spectateur intéressé par les décors. Je doute que les gondoles offertes à Louis XIV par le doge de Venise aient encore été en état un siècle plus tard sinon évidemment pour justifier les apparitions d'un gondolier dont on comprend mal ce qu'il vient faire dans cette galère. Si encore c'était bien joué ! Mesdames Seydoux et Ledoyen sont irrémédiablement figées, D. Kruger s'agite un peu, il n'y a guère que les soubrettes, madame Campan et l'archiviste de crédibles. Histoire (avec un h minuscule) pauvre, décousue et sans intérêt, on s'ennuie encore plus que dans le film de S. Coppola.
Trois actrices sublimes et douées jouant dans un carde historique flamboyant et habillées de costumes divins. Néanmoins, le scénario est mal cousu et l'on reste sur sa « fin ».
Voilà un film vraiment déplaisant. Le réalisateur s'est permis de plaquer un scénario totalement imaginaire sur un personnage historique, Marie-Antoinette. Ça ne se fait pas. J'ai vraiment souffert pendant toute la projection qui m'a paru durer le double. Cette fiction aurait pu être compatible avec la vérité historique, mais dans le cas présent, les invraisemblances sont nombreuses. La photo est pénible : trop de gros-plans sur les visages, trop de caméra sur l'épaule. Incroyable en 2012, la bande son est ratée : environ un mot sur dix est incompréhensible ! C'est très agaçant à la longue... Pas sympa pour les costumières qui ont fait un travail remarquable. Autre déception : quand le film se termine, on réalise qu'il y avait un beau sujet à traiter, celui des rapports humains qui peuvent s'établir entre une reine et une jeune servante issue du peuple, "qui n'est rien". Mais il aurait fallu que le contexte soit crédible. Dommage...
La première demi-heure m'avait quelque peu transporté d'aise : chouette, m'étais-je dit, la Révolution vue du côté des domestiques, c'est Que la Fête Commence meets Upstairs downstairs. Et puis tout ça s'englue vite dans une pseudo histoire d'amour dont on se contrefout et qui prend ses aises inutiles. Alors, comme on s'ennuie ferme, on ne peut s'empêcher de se faire des petits comparatifs dans sa tête : une version un peu iconoclaste et anachronique de Versailles ? - le film de Coppola, qui pourtant m'avait agacé, y réussissait mieux, grâce, il faut le dire, à de plus grands moyens ; de belles scènes à la chandelle XVIIIe ? - difficile de rivaliser avec "Barry Lyndon" ; exposer le petit jeu vain et cruel de la cour ? - "Ridicule" y allait plus franchement et était plus drôle ; des marivaudages qui se terminent mal ? - Insurpassables "Liaisons dangereuses", et Close/Malkovitch tuent le match face à ces pauvresses de Kruger/Seydoux. Jacquot fait partie des vaches sacrées de la critique, ceci explique la presse.
c'est un titanic à la française : on en a plein les yeux (ça reste versailles), mais l'Histoire (la Revolution francaise, un terreau quasi-inépuisable d'idées) est noyée sous une amourette qui enlise le spectateur dans un ennui profond. Cela dit, j'ai super bien dormi :-D
Je ne suis pas fan des films historiques, sauf quand le réalisateur amène son regard personnel ou amène un angle différent. Là nous vivons les derniers jours de Versailles, avec les yeux "du petit personnel", dans les boudoirs feutrés et superbes mais aussi dans les couloirs, dans les sous-sols.
C'est superbement filmé, une reconstitution tellement crédible entre le luxe des grands et la promiscuité des "serviteurs".
Ce film qui pourrait être froid, lointain, nous fait entrer progressivement dans l'intimité de la Reine.
Peu à peu, les états d'âme, l'émotion nous serre la gorge; des sentiments contenus.....touché!
Les hauts personnages ont à leur disposition une foultitude de personnes, corvéables à merci. Ils se protègent en mettant des écrans; on voit la hiérarchie dans les serviteurs (Noémie Lvovsky, excellente).
La grande histoire, reste en arrière-plan, on nous montre les occupations dérisoires de la Reine pendant que le drame se noue....
On voit monter en elle, l'anxiété et Diane Kruger nous touche car on voit son visage se "défaire".
Louis XVI décrit souvent comme un homme médiocre, assume courageusement; cette jeune Marie-Antoinette parachutée d'Autriche est à côté de la plaque.....
On peut les voir aussi comme payant les pots-cassés des dépenses pharaoniques des deux souverains précédents ?
Il y a aussi les passerelles avec l'histoire actuelle: les fidèles et ceux qui quittent le navire.....bref, les comportements humains à travers les âges.