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benoitG80
3 418 abonnés
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1,5
Publiée le 24 février 2012
"La mer à boire" fait plutôt figure d'une soupe assez indigeste ! Quel mélange de tout et de rien que cet amoncellement de points de vue ou d'états d'âmes de patron, d'ouvriers où personne n'est crédible pour deux sous ! Toutes les situations sont fausses et archi fabriquées ! Pourquoi encore choisir le milieu du très haut luxe avec ces bateaux exorbitants, ces villas de bord de mer, dont le quidam n'a rien à faire ? C'est décidément une maladie contagieuse que le tape à l'œil dans le monde du cinéma... De plus, Daniel Auteuil ne brille pas autant que ses bateaux et n'est vraiment pas dans son meilleur jour, son jeu est particulièrement hésitant, et loin d'être convaincant ! On retiendra malgré tout cette part de vérité très bien vue, comme tout patron, le héros est un personnage assez imbuvable qui sous des apparences humanistes ne voit au final que son intérêt avant tout ! Et jusque dans sa vie privée où il réduit même à néant l'espoir de cette guide connue en Russie, déchirant son billet d'avion devant des jeunes qui l'auraient certainement eux, très apprécié (très courant là-aussi au cinéma !)... La fin abracadabrante et brutale, où ce même patron découvre son usine vide, tombe comme un cheveu sur la soupe, terme plus qu'au goût du jour pour cette mauvaise réalisation ! Non, franchement tout sonne faux au point d'agacer au plus haut point !
C'est bien dommage. Le film commence bien, l'idée est très bonne, on se dit "qu'est-ce qui va se passer ensuite?" et bout d'une heure, on dirait que les scénaristes n'avaient plus d'idées et qu'ils ont balancé la première idée qu'il leur est venue en tête. La dernière partie du film est vide de sens et il se finit de manière absurde... C'est vraiment dommage, Daniel Auteuil est très bien dans son rôle, le film avait beaucoup de potentiel gâchée par une conclusion qui n'est du tout recherchée.
Daniel Auteuil plus que crédible en homme d'affaire pris à la gorge par les requins de la finance et ses ouvriers syndicalistes à voir en cette période d'instabilité économique
ce film se devait etre bien, durant une heure bien on voit se patron se débattre pour sauver son entreprise et puis manque d'imagination ou autre on arrive peu a peu a n'importe quoi pour que ce type de scenario arrive a la meme personne bref tres grosse deception
spoiler: NUL désolant de lenteur, le jeu d'acteur est ridicule. Le scénario a pris l'eau (sans mauvais jeu de mots.). Tout est à refaire Je suis allé le voir. Je suis re sorti consterné après 20 petites minutes !
Un drame humain, très bien interprété par Daniel Auteuil, toujours aussi bon au fil des années. Petite analyse du film sur quejadore.com : http://www.quejadore.com/Loisirs/Culture/Cinema-La-mer-a-boire
Si le propos n'est pas inintéressant, il faut avouer que la mise en scène très téléfilmesque de Jacques Maillot aide peu. Cela passe pourtant au départ, le fait de se placer d'un point de vue patronal pour évoquer la question des licenciements permettant d'avoir une perspective nouvelle sur ce sujet douloureux. Hélas, si Daniel Auteuil est excellent et compose un personnage intéressant, difficile d'en dire autant pour le reste des protagonistes, comme en témoigne ce couple stupide qui, en plus de ne rien apporter, nuit complètement à l'intrigue. Cela passerait pourtant encore si le réalisateur présentait quelque chose d'original, mais nous sommes dans la répétition totale, à l'image de la révolte des employés, moment efficace mais que l'on a l'impression d'avoir vu cent fois, et en mieux. Je ne doute pas un instant des bonnes intentions de Maillot, et la partie russe dans le dernier tiers apporte un charme et une sensibilité jusque-là peu présente, cela reste maigre, même si en définitive on ne s'ennuie pas trop. Regardable, à défaut d'être convaincant.
L'histoire part d'une idée assez bonne, un patron qui lutte allant à contre courant des idées reçues. Mais ce qu'on tire de cette idée est très décevant. L'histoire part vite trop loin et oublie sa base, la musique omniprésente essaie de nous amener la larme à l'oeil. Finalement on ne compatit pas avec ce patron et on ne trouve plus vraiment d'intérêt dans la fin du film. On ne trouve même pas d'acteurs auquel se raccrocher, Auteuil ne tire pas son épingle du jeu et les seconds rôles sont assez plat.
Quelle déception... Après un excellent polar "Les liens du sang" Jacques Maillot revient avec ce drame "social" qui s'avère être un fouilli qui mélange les genres et en oublie son thème principal trop souvent. Le point faible reste le scénario... Le combat d'un chef de PMI-PME pour sauver son entreprise est parasité par des hallucinations (rêves copmme on veut) de sa défunte épouse, une amourette qui commence pour s'évanouir suivie de celle du "héro" qui arrive comme un cheveu sur la soupe. La trame principale, et ce pour laquelle on vient voir ce film se retrouve donc un peu floutée. Pourtant l'idée est bonne, les acteurs sont parfaits notamment Auteuil qui porte ce film à lui seul ; certains seconds rôles méritaient d'être plus étoffé. Un film qui râte sa cible donc, à s'éparpiller dans des sous-intrigues dont on se moque Maillot ampute son film. Dommage...
Voilà un catalogue exhaustif de tous les malheurs qui peuvent s’abattre sur un patron de PME en ces temps de crise. À la tête d’une entreprise de construction de bateaux de luxe apparemment florissante, Daniel Auteuil n’a aucune chance de s’en tirer face à des banquiers cyniques, des actionnaires félons, des spéculateurs avides, des clients russes corrompus et des ouvriers révoltés. La candeur naïve de cet entrepreneur n’a d’égal que son courage impuissant. La réalisation de Jacques Maillot nous offre une belle analyse de nos maux économiques actuels, du fossé qui sépare économie réelle et virtuelle. Dommage que ce film, aux intentions des plus louables, soit entaché de surcharges caricaturales, d’un intermède sentimental plaqué et inutile, et d’une vision simpliste des conflits sociaux.
Ceux qui s'attendent à un film réaliste genre "L'emploi du temps" ou "Ressources humaines" de Laurent Cantet, surtout passez votre chemin.. ; Ce film est un vrai brouillon où l'on trouve de tout...Un amour épisodique à Moscou avec une guide, un crime loin d'être parfait, une société qui fait faillite, des financiers incrédules, des salons nautiques et des grévistes qui coulent leurs bateaux.... En fait cela touche à tout les genres et n'a la qualité d'aucun, ni film social, ni film réaliste, ni comédie dramatique, ni film d'amour...Le mot me revient , c'est extrêmement brouillon autant dans le scénario, que dans la mise en scène ou la direction d'acteur...Des scènes hautement improbables menés par un Daniel Auteuil qui change de coiffures, de visages, d'élocution, d'expression, de caractère à chaque scène, c'est àdire toutes les trois minutes...J'ai craqué quand autour d'une souche à arracher chez un ami il nous fait du Hugolin (à en devenir pathétique) de Jean de Florette avec l'accent et tout (si, si, si), alors que deux minutes auparavant il nous parlait comme un parisien....c'est d'une naiveté désolante pour le film....J'ai même éclaté de rire (vraiment éclaté) quand il pète les plombs chez son "actionnaire".....C'est un peu lui (daniel auteuil) le gros problème du film, il ne sait pas comment faire l'acteur, saisir ce rôle et cela en devient risible...Quand a la fin on croit qu'elle va être réussie, mais notre pauvre réalisateur en rajoute une couche après une autre et fait perdre toute crédibilté à son film.....Que d'erreurs accumulées....Je ne conseille pas....
Peu crédible, ce qui est plutôt embetant pour un drame social, par ses aspects "fantastiques" (les rêves éveillés, les happy end au milieu du film, ect...). Le scénario est le vrai point faible de ce film, car dès le début la réalisation met le paquet notamment par un plan séquence réfléchi. Daniel Auteuil, excelle dans cet exercice où il est entre l'homme au bord de la crise de nerf et celui au bord de la crise de larmes. Cependant, le scénario choisit d'axé sont histoire autour de trois personnages (dont deux assez inutiles) plutot que de se centrer uniquement sur ce patron qui lutte comme n'importe quel ouvrier!