Un drame sur fond de crise économique et révolte salariale comme on en a déjà trop vu sur les écrans pour ne pas sombrer dans l'indigestion la plus totale.
dommage. Le film partait bien, le drame social laissait prevoir un denouement à la Ken Loach et bizarrement le film s'enlise dans des situations "non abouties" et se termine de manière grotesque! Très bonne prestation de daniel auteuil.
Crise économique en toile de fond, "La Mer A Boire" met en avant l'histoire d'un homme, patron d'une PME Française de prestige (Industrie Navale), qui va devoir remettre en question l'avenir de son entreprise après plus de 30 ans d'exercice. Même si le film met l'accent sur les conséquences de la crise économique, il veut avant tout décrire l’histoire d'un homme, hanté par la disparition de sa femme, voyant son bébé (son entreprise qu'il a crée 30 ans plus tôt), sérieusement menacée par la rigidité écœurante des banques. Malgré une histoire dans l'air du temps au contenu dramatique, "La Mer A Boire" me laisse un petit goût d'amertume, ayant eu du mal à être touché par la détresse peu apparente de cet homme. De plus, on notera un manque de crédibilité dans le scénario, notamment sur la scène finale vraiment décevante.
Pourquoi écrire que le film a été tourné en partie en Russie. A ce que je sache, Kiev est en Ukraine et pas en Russie. D'ailleurs, lors de la scène de l'aéroport, on entend parfaitement les annonces en Ukrainien et non pas en Russe.
Encore un chef d'oeuvre de Jacques Maillot ! Un film tout en délicatesse sur la brutalité de l'entreprise aujourd'hui. Daniel Auteuil en état de grâce.
Drame social qui narre les déboires d'une entreprise de construction navale, mais du point de vue du patron. Le destin d'un dirigeant de PME en proie à des difficultés financières et personnelles. Mélange de plusieurs genres, qui mêlent intimement l'histoire du personnage principal a celle de sa boite. Malgré un final inattendu et peu convenu, le film se tient grâce notamment à Daniel Auteuil et une pléiade d'excellents seconds rôles.
Très brute, certainement mal taillé, ce film vous montre la dureté actuelle du monde du travail.Un Daniel Auteuil au sommet de son art.Mais le scénario si subtile soit-il n'arrive pas à convaincre.Alors 4 étoiles pour Auteuil et pour cette fin quelque peu acérée.
Jacques Maillot (Les Liens du sang - 2008) quitte l’univers du polar pour celui du drame social en s’intéressant de près au déclin d’un patron d’une PME qui se retrouve contraint à un plan social (et donc à une restructuration de son personnel), ce qui sera l’élément déclencheur d’une discorde entre patron et employés. Après De bon matin (2011) de Jean-Marc Moutout où l’on suivait petit à petit la déchéance d’un employé abusé par sa hiérarchie, le monde du travail revient au cinéma par le biais de cette fiction certes réaliste mais qui a trop tendance à s’éparpiller et donc à abandonner des idées en cours de route (qu’est devenu le jeune couple d’ouvriers qui vie une relation tumultueuse ? Pourquoi avoir fait une parenthèse en Russie si elle ne débouche sur rien de concret sans parler des nombreux flash-backs qui reviennent sur la relation amoureuse du personnage principal). On retiendra en revanche la prestation d’un Daniel Auteuil très impliqué dans son rôle, lui offrant ainsi beaucoup de crédibilité.
Comme je l'avais déjà souligné avec le film "Dans La tourmente", avec Clovis Cornillac, Mathilde Seignier et Yvan Attal (que j'avais trouvé excellent, film et acteurs), en France on sait vraiment faire ce genre de film, à la fois thriller, polar ou drame social, soit qui savent si bien à l'écran retranscrire de la tension et de l'intensité aux situations de la vie réelle (Le 38 témoins de Lucas Belvaux qui arrive le 14 mars semble être fait dans le même moule....encore avec Yvan Attal). Vous aurez donc compris que j'ai bien aimé ce La Mer à Boire servit par, comme souvent, un énorme Daniel Auteuil qui interprète avec beaucoup de charisme et de tempérament un patron "dans la tourmente" dont la société traverse une période très difficile (et c'est un doux euphémisme). Une fiction qui nous parait si vraie, une histoire comme on en entend malheureusement tous les soirs aux JT de 20H00 : grève, licenciement, restructuration, délocalisation, tragédie humaine, le réalisateur Jacques Maillot donne beaucoup d'humanité et de dignité à son film, sans partie pris et décris de façon aussi dramatique les décisions d'un patron impuissant et la révolte naturelle d'ouvriers qui ne demandent qu'à travailler; patron et salariés, tous dans le même bateau (bon elle était facile) face au monde impitoyable des affaires.... Un film fort et poignant, à voir.
Déçu. Je m'attendais à beaucoup mieux. Dommage que certains passages soient peu crédibles... Je regrette qu'AUTEUIL joue toujours de la même façon et les mêmes rôles. Ca manque de dimensions.
Le sujet était pour intéressant à traiter… surtout en ces années difficiles… ou les finances guident notre Monde… Une histoire du guide russe, nostalgie de la chanson de BECAUD, heureusement elle ne s’appelait pas Nathalie ! Et pourquoi avoir absolument décrit un dirigeant d’entreprise sans bonne étoile… tout lui claque dans les mains.
personnellement, j'ai bien apprécié ce petit film français.en effet, j'ai bien aimé daniel auteuil qui joue un bon rôle de chef d'entreprise pour défendre son entreprise qu'il à construit et géré pendant toute sa vie qui est en grande difficulté à cause de la banque qui le lache sans aucune conviction.j'ai aimé aussi les employés de l'entreprise qui se battent en faisant une grande grève contre leur licenciement, leurs supressions de poste.un petit flm sympa pour ma part, j'ai passé un bon moment.
J'attendais pas grand chose de ce film et j'ai été agréablement surpris. La prestation de Daniel Auteil est vraiment excellente. Côté scénario, on assiste à la notice d'emploi pour couler une entreprise de renom qui fonctionnait bien. La grande réussite de ce film pour moi, réside dans le fait qu'il montre des situation malheureusement très réalistes et les conneries des uns et des autres (le salarié complètement con qui entraîne les autres dans sa chute et ceux qui restent dans la merde; le chef d'entreprise paternaliste confronté à un dilemme (sacrifier une partie du personnel pour sauver l'autre partie ou aller droit dans le mur et couler toutes l'entreprise); le banquier qui refuse de suivre l'entreprise, ce qui entraine ses difficultés). J'ai également beaucoup aimé la prise de risque de Jacques Maillot qui spoiler: n'hésite pas à ne pas proposer de happy end, ce qui rend le film d'autant plus réaliste et crédible . Seul reproche que j'ai à faire, c'est la mise en cause du banquier à qui dans ce film toutes les conneries sont attribuées. J'ai trouvé ça un peu facile et plutôt cliché, surtout en ce moment...