Derniers Avis : La mer à boire - Page 3

Même si le scénario semble assez convenu , Auteuil est bon et heureusement sinon le film n'aurait aucun intêret , ce n'est pas pour moi le meilleur film sur la crise .

si vous voulez vous changer les idées il ne faut pas regarder ce film
excellent film quand même montrant la triste réalité : fermeture chomage ...
Auteuil est très bien comme à son habitude dans le rôle de ce patron qui va faire tout pour sauver son entreprise et les emplois
malheureusement la vie aura raison de sa détermination

A l’heure où les grosses entreprises du CAC 40 avec leur cortèges de plans sociaux mêlés au parfum âcre des stocks options et parachutes dorés que s’octroient leurs dirigeants, sont au centre du malaise français, Jacques Maillot choisit de se pencher sur le destin des petites entreprises. Celles-là même dont on nous rabâche qu’elles sont la clef du succès allemand. Dans ces petites structures locales le patron est forcément plus proche des réalités quotidiennes. Sans manichéisme, Le réalisateur observe la situation de chaque côté de la barrière en s’intéressant davantage à celui sur qui pèse le poids des décisions douloureuses. C’est une initiative heureuse de montrer que cette crise du capitalisme financier emporte tout sur son passage y compris un petit entrepreneur familial dont l’activité dans le domaine du luxe devrait être pourtant préservée en cette période de tous les excès. Maillot montre bien la fragilité de la petite entreprise, prisonnière tout à la fois des banques, des clients versatiles, des sous-traitants qui flanchent et mêmes des escrocs russes, nouveaux riches faisant miroiter un moment une sortie de crise illusoire. Si les causes sont multiples ce sont quand même les banques que Maillot montre du doigt en priorité à travers une fin sans équivoque. Le propos est forcément un peu caricatural à certains moments mais Maillot a eu le flair de s’adjoindre le génie de Daniel Auteuil qui n’a pas son pareil pour traduire sur son visage « angulaire » les tourments qui ravagent cet homme déjà affaibli par le décès de sa femme. Sa présence fait beaucoup pour accréditer le propos du réalisateur et on peut ici saluer le courage de l’acteur qui sacrifie rarement à la facilité que lui autoriserait son statut de poids lourd du cinéma français. D’autres comme Depardieu n’ont pas hésité à se commettre depuis longtemps dans d’horribles navets pour faire enfler leur compte en banque parallèlement à leur tour de taille. Un film généreux qu’on ne peut que recommander malgré ses imperfections.

Un film réaliste qui traite d'un sujet d'actualité avec beaucoup de gravité.Daniel Auteuil tient bien la barre dans "la mer à boire" qui pourrait être un documentaire sur une entreprise qui coule.

Que dire de ce film? Pas grand chose. Bien sur on ne peut que compatir face à ce terrible constat, reflet d'une situation ô combien douloureuse et trop fréquente mais néanmoins même si j'ai trouvé cette histoire de chef de PME qui se débat corps et âmes, plutôt attachante, à partir du moment où on se trouve face à un scénario documentaire fiction, décrivant " à la lettre près " une réalité sociale, la fin aurait dû être tout aussi prosaïque. Ce n'est pas le cas, elle apparait totalement absurde. Par ailleurs, on aurait aimé que l'histoire s'évade un peu quitte à mieux revenir ensuite sur le sujet et enfin, un zeste d'humour par moments, on aurait pas été contre.

La mer à boire est un bon film où l'on à plaisir à retrouver un bon acteur tel que D.Auteuil.
Le traitement de cette chronique sociale peut paraître caricaturale, mais c'est bien plus proche de la réalité qu'on ne le pense, j'y est retrouvé beaucoup de fait bien réel. Oui ça se passe à peu prés comme ça, et encore là l'entreprise survit quelque mois, ça peut se finir aussi en trois jours.
Disparition du savoir-faire de qualité, manoeuvre des banques pour aider les gros à bouffer les petits, syndicats bas de plafond qui se trompe parfois d'ennemi.
Daniel Auteuil incarne un patron bien sympathique.
Les critiques sont dures, mais pourtant je n'ai pas le sentiment d'avoir vu un horrible mauvais film bien au contraire.
La fin peut paraître grotesque mais aprés tout ça soulage.
Dommage que la perte de l'entreprise soit traitée dans une ellipse, cela dit ça passe.
Reste un mystère, que fait-on de la belle moscovite ? Parenthèse ou impasse scénaristique ?
Ce film n'est surtout pas à fuir.

Film ridicule, mal joué (y compris par Auteuil). Un scénario écrit par une équipe de schizoprènes bourrés.

Jacques Maillot s'acharne sur Daniel Auteuil, chef d'entreprise au bord du gouffre qui ne s'en sortira pas. C'est écrit, c'est sans surprise, et Daniel Auteuil s'énerve beaucoup, sans nuance, pour sauver son entreprise de construction nautique. Trop caricatural, trop noir, le film se loupe alors qu'il aurait pu être une chronique sociale de son temps. Et Daniel Auteuil s'enfonce dans une médiocrité de plus en plus inquiétante.

Un bon film, difficile, dur, sur la vie d'un patron et de sa petite entreprise au bord de l’asphyxie. Le film est bon de bout en bout avec un petit bémol pour la scène finale. Intéressant.

Un très bon film. Je ne comprends pas , pourquoi il a fait très peu d'entrées. C'est la réalité des entreprises françaises. Les chefs d'entreprises sont les premiers qui souffrent quand il y a des soucis. Cette image d'un patron qui se met de l'argent dans les poches est fausse, par contre on voit bien l'égoïsme des salariés. TRES BON FILM

Un entrepreneur qui vient de se faire lâcher par sa banque cherche à tout prix à sauver son entreprise de construction de bateaux. Ce film sonne juste, les dialogues, les acteurs, les cadrages.. De plus, l'angle est intéressant, pour une fois on est du coté du patron, on le suit et on cherche à comprendre avec lui comment faire pour sauver ses emplois.

Bon film très bien interprété, notamment par un excellent Daniel Auteuil. Mais la fin est décevante et improbable, comme bâclée. Dommage. Mais malgré cela, les 3/4 du film méritent 3 étoiles.

J'ai beaucoup aimé, j'adores les films français. Auteuil est comme à son habitude, excellent. Les actionnaires des grosses entreprises, les banques sont le virus du monde de l'entreprise.se film fait réfléchir.

Daniel Auteuil nous gratifie une fois de plus d'un jeu d'acteur hors norme. Cet homme, ce directeur de PME, plus préoccupé par ses ouvriers que par lui même spoiler: (sa réduction de salaire en est un exemple)
qui, du jour au lendemain, doit licencier la moitié de son personnel pour satisfaire aux critères de sa banque. Ce film joue les montagnes russes, passant de la détresse à la joie, du désir au dégout, de la vie à la mort. On peut regretter la façon dont le dernier quart d'heure est traité, non pas par le meurtre perpétré mais bien par la rapidité dont les événements s'enchaînent. On est un peu perdu face au désarroi menant à la cassure sociale du "héros". spoiler: Jamais ébranlé par ce qui arrive, il plaque tout dès que son "ennemi" prend le contrôle de sa PME. Rupture totale avec sa compagne russe, démission brutale (?) et meurtre
. Cela méritait un traitement un peu plus approfondi.

bon film qui devrait plaire à ceux qui ont aimé " the company men " mais honnêtement la fin , c'est du n'importe quoi ,c'est gratuit ,ridicule et ça n'apporte rien à l'histoire !!