Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 28 avril 2013
Ce film m'a scotché du début à la fin. Caricatural ? Franchement non pour tous ceux qui ont travaillé dans une PME. Il n'y a que les intellectuels de Télérama qui n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise pour le penser. Ce qui est intéressant c'est que tout le monde a raison : le patron, la comptable, les syndicats, les casseurs, les clients, les CRS mais c'est le système qui broie tout. La seule chose qui m'a ( un peu ) gêné c'est la présentation un peu brutale de l'irresponsabilité des banquiers (tellement réelle mais qui aurait pu être amenée plus en finesse). Le commercial qui boit pas mal tellement c'est dur d'accrocher les contrats, le patron viré de l'atelier, le syndicaliste dépassé par la base, la comptable qui exhorte le patron pour ne rien lâcher, le concurrent prêt à profiter de la situation, la solitude du patron qui cherche une voie sans en trouver (qui n'a que le souvenir de sa femme pour lui) tout cela est tellement vrai dans la vie des petites entreprises. Daniel Auteuil est fantastique. Tout lui est retiré petit à petit. Il a beau faire du beau travail, être correct. Le marché est amoral et le broie. M^me la fin ne m'a pas vraiment choqué car Georges a tout donné pour s'adapter en permanence, pour avaler les couleuvres les unes après les autres. Alors il ne se maîtrise plus. Une fin différente, moins radicale, aurait quand même eu plus de force. En conclusion, n'en déplaise à certains c'est souvent cela le quotidien dans les PME françaises. Pour moi une réussite.
un film tres humaniste dépassant les reccurants clivages patron/salariés de certains films a l'accent social. dommage que la fin du scenario detonne quelque peu avec l'attitude du personnage de Daniel Auteuil.
La bande annonce ne m'avait pas donné envie de le voir, car je redoutais un film pleurnichard sur les malheurs du patronat sponsorisé par le Medef. J'ai donc attendu que ça passe sur Canal +. Bon, tous les critiques ou presque on souligné la nullité du scénario et la fin grotesque. Que dire de plus ? On ne sait pas trop si le réalisateur a voulu faire un film pour se lamenter sur les problèmes des patrons de PME, un film "objectif" ou dénoncer les banques qui seraient seules responsables de la crise. Mais le fait est que le gentil patron super humain est nettement mieux traité que ses salariés virés, lesquels sont réduits à des caricatures. Peut-être la carrure de Daniel Auteuil est-elle à l'origine de ce déséquilibre. Un film social traitant la faillite d'une PME sans manichéisme aurait certainement été digne d'intérêt, mais cela aurait demandé subtilité et talent, toutes choses dont le réalisateur semble cruellement dépourvu.
Un drame social dans l'air du temps,qui avait presque anticipé la grave crise actuelle(le film fut tourné en 2011,le climax de la crise étant atteint en 2013). Jacques Maillot s'est visiblement beaucoup renseigné sur le fait-divers dont il s'inspire:un promoteur de voiliers poussé au suicide par la faillite. Il réorganise le conexte,chamboule un peu la conclusion,mais le message principal reste le même;à savoir les dégâts financiers dans le secteur industriel,et la rupture des relations humaines lucides. Daniel Auteuil incarne un patron profondément humain,presque naïf,qui ne veut pas abandonner l'entreprise familiale,pourtant condamnée. Il est convaincant,même s'il a pris un sérieux coup de vieux. "La mer à boire" offre quelques vérités bien senties,mais s'engluent dans des sous-intrigues complètement hors-sujet et des archétypes dont certains personnages ne sortent jamais. Cela manque de réalisme,alors que c'est justement le but recherché. L'intention était louable.
c'est une histoire d'un patron de petite boite de construction nautique qui est déchiré entre ses souvenirs, ses compagnons de route, ses salariés... et ses banquiers. L'histoire un peut trop romancée sonne néanmoins juste avec le contexte social de 2013. Mais quelquefois le grand acteur qu'est Daniel Auteuil semble réciter son texte ; peut être pas aussi facile de se mettre dans la peau d'un petit patron, ou il n'était pas dans la meilleure forme. La fin m'a laissé un peu sur ma faim, même si on peut la deviner aisément.
Le titre, pour un film, c'est comme l'emballage pour un produit dans un supermarché : une accroche. Et autant certains titres sont parfois très mal choisis, autant "Le mer à boire" fait passer avec pertinence et en peu de mots l'essentiel du propos. Ca donne envie. Choix judicieux, aussi, d'une pointure comme Daniel Auteuil pour porter ce drame de la crise sur ses épaules de comédien expérimenté. Pourtant, son interprétation ne convainc pas vraiment, et le jeu des autres acteurs n'est pas terrible. Sans doute un manque de rigueur dans la direction. Déception, également, pour la mise en scène. Le tout laisse un sentiment de médiocrité d'autant plus dommageable que le potentiel dramatique de l'histoire était évident. Jamais Jacques Maillot ne parvient à faire entrer le spectateur dans la vie de Georges Pierret. On voudrait vibrer, souffrir, réagir à l'unisson du héros en assistant à la spirale infernale qui l'engoutit, mais on reste à la marge, dans son fauteuil. Personnages hyper-caricaturaux, progression dramatique archi-prévisible, tout ça est un peu trop téléphoné. Et que dire de la fin ?... Totalement bâclée, ridicule... Et forcément, c'est là-dessus qu'on reste... "La mer à boire" fait partie des 15 films les moins rentables de l'année 2012. On comprend pourquoi...
Les derniers films de Daniel Auteuil ne m'ont pas convaincu. Alors que Cluzet ou Lindon ,qui ont des profils de rôles voisins de ceux d 'Auteuil, font de bons choix, ce dernier se trompe souvent ces derniers temps. "La mer à boire" ne va pas me faire changer d'avis. Le héros de cette histoire marquée par la poisse voit sa vie lui filer entre ses doigts malgré tout ses efforts, il en est selon moi de même pour Jacques Maillot avec son film. Sa fin sanglante semble échapper à toute vraisemblance. Une oeuvre totalement à la dérive.
Un drame sur fond de crise économique , de bons dialogues malgré des acteurs assez moyens. Un film qui démarre bien mais qui s'essoufle au bout de 45 minutes. La fin est décevante car meme si elle prouve le grand désarroi de Daniel Auteuil, il y a des points de détail qui auraient nécessité d'etre abordé. Dommage
Un film qui aurait pu être une véritable source d'informations sur le monde actuel de la crise dans les entreprises. Et pourtant, on se retrouve avec pleins de petites scènes permettant de comprendre que les ouvriers sont en colère, que le patron se retrouve dans une position particulière mais rien ne va au bout des choses. Un bateau qui coule par des ouvriers qui vont trop loin, de l'argent de perdu, mais personnes ne s'en préoccupent d'avantage. Un D.Auteuil amoureux mais pourquoi ? Une fin décalée dont on ne comprend le sens. Bien déçu par ce film, qui devient long, et ennuyeux par trop de scènes sans réponses, un reportage télévisé aurait donc suffit au dépit de ce film de succession d'exemples farouches.
C'est un peu le mal du cinéma français, un réalisateur, un producteur ou un acteur discutent une idée entre la poire et le fromage et bingo on décide de faire un film, pour le scénario on verra plus tard! Je crois qu'on y est en plein ici, il y a des personnages qui apparaissent et disparaissent, des culs de sac et quelques gros clichés. Heureusement le réalisateur s'en sort plutôt pas mal et Auteil reste très pros malgré le peu de billes à sa disposition, du coup ne m'attendant pas de toutes façons à des miracles je ne suis pas spécialement déçu.
Mon Dieu, je me demande d'où viennent les 2 étoiles que j'ai fourni comme note... La Mer à boire est non seulement d'un ennuie total, mais n'apporte pas un scénario bien captivant mis à part la triste vie d'une entreprise. De plus, la chute n'apportera même pas un brin d'amélioration qui relèvera la barre (au contraire). Un film à éviter... La Mer à boire tien foutrement bien son titre !
Beau film d'actualité sur les relations humaines dans le monde de l'entreprise et les enjeux de la mondialisation. La fin me paraît un peu décalée par rapport au reste du film.
Que les patrons travaillent dur pendant que les ouvriers voyous réclament de plus en plus d'argent. Voilà en gros le message de ce film de propagande du médef qui nous dépend la vie d'un brave patron honnête. Un film sans nuances et à bout de souffle au bout d'une demi-heure.