Avis : La mer à boire - Page 6

Ce film m'a scotché du début à la fin. Caricatural ? Franchement non pour tous ceux qui ont travaillé dans une PME. Il n'y a que les intellectuels de Télérama qui n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise pour le penser. Ce qui est intéressant c'est que tout le monde a raison : le patron, la comptable, les syndicats, les casseurs, les clients, les CRS mais c'est le système qui broie tout. La seule chose qui m'a ( un peu ) gêné c'est la présentation un peu brutale de l'irresponsabilité des banquiers (tellement réelle mais qui aurait pu être amenée plus en finesse). Le commercial qui boit pas mal tellement c'est dur d'accrocher les contrats, le patron viré de l'atelier, le syndicaliste dépassé par la base, la comptable qui exhorte le patron pour ne rien lâcher, le concurrent prêt à profiter de la situation, la solitude du patron qui cherche une voie sans en trouver (qui n'a que le souvenir de sa femme pour lui) tout cela est tellement vrai dans la vie des petites entreprises. Daniel Auteuil est fantastique. Tout lui est retiré petit à petit. Il a beau faire du beau travail, être correct. Le marché est amoral et le broie. M^me la fin ne m'a pas vraiment choqué car Georges a tout donné pour s'adapter en permanence, pour avaler les couleuvres les unes après les autres. Alors il ne se maîtrise plus. Une fin différente, moins radicale, aurait quand même eu plus de force. En conclusion, n'en déplaise à certains c'est souvent cela le quotidien dans les PME françaises. Pour moi une réussite.

Quel mauvais film que voilà.
Habituée à un Auteuil génial et à l'aise dans ses rôles, je me retrouve devant un acteur qui joue...faux !
On n'y croit pas une minute, lui non plus visiblement d'ailleurs.
Le scénario est à pleurer : une telle accumulation de calamités sur un seul homme finit par faire rire. D'ailleurs, j'ai entendu rire dans la salle à des moments qui se voulaient tragiques.
Le réalisateur veut nous toucher, il s'y prend si mal qu'il arrive à créer l'inverse.
La fin est incompréhensible, la caricature des conflits sociaux affligeante !
Le mélange des genres (sentiments, société, thriller) m'a laissée pantoise...
Et pourtant je suis bon public, c'est vous dire....
Mais qu'est allé faire Auteuil dans cette galère ?

c'est une histoire d'un patron de petite boite de construction nautique qui est déchiré entre ses souvenirs, ses compagnons de route, ses salariés... et ses banquiers.
L'histoire un peut trop romancée sonne néanmoins juste avec le contexte social de 2013. Mais quelquefois le grand acteur qu'est Daniel Auteuil semble réciter son texte ; peut être pas aussi facile de se mettre dans la peau d'un petit patron, ou il n'était pas dans la meilleure forme.
La fin m'a laissé un peu sur ma faim, même si on peut la deviner aisément.

Crise économique en toile de fond, "La Mer A Boire" met en avant l'histoire d'un homme, patron d'une PME Française de prestige (Industrie Navale), qui va devoir remettre en question l'avenir de son entreprise après plus de 30 ans d'exercice.
Même si le film met l'accent sur les conséquences de la crise économique, il veut avant tout décrire l’histoire d'un homme, hanté par la disparition de sa femme, voyant son bébé (son entreprise qu'il a crée 30 ans plus tôt), sérieusement menacée par la rigidité écœurante des banques.
Malgré une histoire dans l'air du temps au contenu dramatique, "La Mer A Boire" me laisse un petit goût d'amertume, ayant eu du mal à être touché par la détresse peu apparente de cet homme. De plus, on notera un manque de crédibilité dans le scénario, notamment sur la scène finale vraiment décevante.

bon film qui devrait plaire à ceux qui ont aimé " the company men " mais honnêtement la fin , c'est du n'importe quoi ,c'est gratuit ,ridicule et ça n'apporte rien à l'histoire !!

Daniel Auteuil plus que crédible en homme d'affaire pris à la gorge par les requins de la finance et ses ouvriers syndicalistes à voir en cette période d'instabilité économique

Un film captivant malgré quelques longueur.Un film qui, pour ma part ,m' a fais réfléchir.Reflechir sur la position du chef d entreprise pour qui la vie ne doit pas être une partie de plaisir tous les jours.Renégociation avec les banques, grève des salariés, tous le film dépeint les déboires d une entreprise face à la crise.Daniel Auteuil y est poignant et très sobre la réalisation quant à elle est bien appliquer.Un film à voir ne serait ce que pour voir le point de vue d' un patron impuissant face à naufrage de ce paquebot familial.

Un entrepreneur qui vient de se faire lâcher par sa banque cherche à tout prix à sauver son entreprise de construction de bateaux. Ce film sonne juste, les dialogues, les acteurs, les cadrages.. De plus, l'angle est intéressant, pour une fois on est du coté du patron, on le suit et on cherche à comprendre avec lui comment faire pour sauver ses emplois.

Confronté à la réalité sociale dans le monde du travail, Daniel Auteuil tient parfaitement le rôle de ce patron en difficulté. Un sujet qui peut donc intéresser et qui se veut réaliste. Le développement du scénario est cependant totalement fantaisiste et sans rien dévoiler du film on ne comprends jamais la vraie personnalité du personnage principal ni même l'utilité du développement des histoires annexes. Les scènes s'enchaînent donc sans un véritable fil conducteur et cela reste donc inintéressant pour aboutir sur un final totalement raté.

Un film qui aurait pu être une véritable source d'informations sur le monde actuel de la crise dans les entreprises. Et pourtant, on se retrouve avec pleins de petites scènes permettant de comprendre que les ouvriers sont en colère, que le patron se retrouve dans une position particulière mais rien ne va au bout des choses. Un bateau qui coule par des ouvriers qui vont trop loin, de l'argent de perdu, mais personnes ne s'en préoccupent d'avantage. Un D.Auteuil amoureux mais pourquoi ? Une fin décalée dont on ne comprend le sens. Bien déçu par ce film, qui devient long, et ennuyeux par trop de scènes sans réponses, un reportage télévisé aurait donc suffit au dépit de ce film de succession d'exemples farouches.

un film tres humaniste dépassant les reccurants clivages patron/salariés de certains films a l'accent social. dommage que la fin du scenario detonne quelque peu avec l'attitude du personnage de Daniel Auteuil.

Partant de l'idée intéressante de présenter les déboires d'un chef d'entreprise de petite taille, ce film s'en sort au final moyennement. En effet la mise en scène est maladroite avec des transitions parfois abruptes, certains aspects du scénario ne justifient pas leur existence, et le thème principal aurait pu être plus travaillé. En résumé on reste déçu par cette réalisation qui aurait pu aller plus loin, mais qui reste néanmoins assez plaisant à regarder.

L'histoire part d'une idée assez bonne, un patron qui lutte allant à contre courant des idées reçues. Mais ce qu'on tire de cette idée est très décevant. L'histoire part vite trop loin et oublie sa base, la musique omniprésente essaie de nous amener la larme à l'oeil. Finalement on ne compatit pas avec ce patron et on ne trouve plus vraiment d'intérêt dans la fin du film.
On ne trouve même pas d'acteurs auquel se raccrocher, Auteuil ne tire pas son épingle du jeu et les seconds rôles sont assez plat.

Les acteurs sont tous excellents mais le film n'est pas bon la fin est surprenante et dessert ce film qui aurait pu être meilleur

Jacques Maillot s'acharne sur Daniel Auteuil, chef d'entreprise au bord du gouffre qui ne s'en sortira pas. C'est écrit, c'est sans surprise, et Daniel Auteuil s'énerve beaucoup, sans nuance, pour sauver son entreprise de construction nautique. Trop caricatural, trop noir, le film se loupe alors qu'il aurait pu être une chronique sociale de son temps. Et Daniel Auteuil s'enfonce dans une médiocrité de plus en plus inquiétante.