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traversay1
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2,5
Publiée le 25 février 2012
Le cinéma d'évasion n'a que faire de réalisme mais quand il s'agit d'un film à tendances sociales, comme le prétend être La mer à boire, la crédibilité de son scénario est la première vertu à considérer. Or, c'est là où le bât blesse dans le film de Jacques Maillot. Le responsable de PME que joue Daniel Auteuil (qu'on a connu meilleur) doit faire face à la crise dans un secteur (la construction de bateaux de luxe) en plein marasme. Tout sonne à peu près juste au départ : les relations avec la banque, l'avidité de la concurrence, le poids des actionnaires, la volonté du patron de se battre contre vents et marées pour la pérennité de sa boîte et le maintien des emplois. Mais à mesure où la santé de l'entreprise se dégrade, le film part à vau l'eau itou, des figures archétypales remontent à la surface (le syndicaliste, le modeste sous-traitant pris à la gorge) et c'est la mer à déboires qu'il faut avaler, avec un effet d'accumulation pesant. D'autant que le récit abandonne sans état d'âme des personnages secondaires à leur triste sort. Mais le pire est à venir, avec, au creux de la tempête, un épisode sentimental hors sujet à Moscou. Incapable de donner une fin digne de ce nom à son film, Jacques Maillot le saborde entièrement dans une dernière scène au grotesque achevé. Touché, coulé !
Ceux qui s'attendent à un film réaliste genre "L'emploi du temps" ou "Ressources humaines" de Laurent Cantet, surtout passez votre chemin.. ; Ce film est un vrai brouillon où l'on trouve de tout...Un amour épisodique à Moscou avec une guide, un crime loin d'être parfait, une société qui fait faillite, des financiers incrédules, des salons nautiques et des grévistes qui coulent leurs bateaux.... En fait cela touche à tout les genres et n'a la qualité d'aucun, ni film social, ni film réaliste, ni comédie dramatique, ni film d'amour...Le mot me revient , c'est extrêmement brouillon autant dans le scénario, que dans la mise en scène ou la direction d'acteur...Des scènes hautement improbables menés par un Daniel Auteuil qui change de coiffures, de visages, d'élocution, d'expression, de caractère à chaque scène, c'est àdire toutes les trois minutes...J'ai craqué quand autour d'une souche à arracher chez un ami il nous fait du Hugolin (à en devenir pathétique) de Jean de Florette avec l'accent et tout (si, si, si), alors que deux minutes auparavant il nous parlait comme un parisien....c'est d'une naiveté désolante pour le film....J'ai même éclaté de rire (vraiment éclaté) quand il pète les plombs chez son "actionnaire".....C'est un peu lui (daniel auteuil) le gros problème du film, il ne sait pas comment faire l'acteur, saisir ce rôle et cela en devient risible...Quand a la fin on croit qu'elle va être réussie, mais notre pauvre réalisateur en rajoute une couche après une autre et fait perdre toute crédibilté à son film.....Que d'erreurs accumulées....Je ne conseille pas....
C'est intéressant de voir les difficultés économiques à travers la vie d'un patron. Il se bat pour sauver sa boîte, ça le fait chier de devoir virer la moitié de ses salariés mais il le fait. Finalement ce film tire sur les banquiers et la lutte collective des salariés et c'est bien dommage car c'est très réducteur. En tout cas je ne verserais pas une larme pour ce patron qui a très bien vécu et on ne peut pas dire la même chose pour la vie dure de ses salariés. À noter qu'à nouveau un film français sur la crise économique pare totalement en live dans les toutes dernières minutes (comme Ma part du gâteau).
...Un fable sociale ancrée dans le réalisme actuel. Un D.A en patron de PME dans la tourmente infernale d'une fermeture annoncée. Nous plongeons bien volontiers avec lui, dans les méandres sociaux-professionnels multiples en remontant à la surface par des séquences plus intimistes. Cependant, le film se perd en conjecture trop facile et le scénario se barre, comme une chaloupe à la mer. La petite intrigue amoureuse pour faire diversion et puis le coup fatal, inutile de la dernière séquence, comme un e car les seconds rôles étaient judicieux.
J’avais beaucoup aimé « Les liens du sang », le précédent film du réalisateur, Jacques Maillot, sorti au Cinéma en 2008. Ici, c’est un tout autre sujet totalement « ancré » (je sais c’est un jeu de mots facile pour une histoire qui se passe sur un chantier naval) dans l’air du temps avec la crise économique et les drames humains qui en résultent. C’est avant tout une histoire bien construite, jolie ode à l’entrepreneur – par opposition à l’actionnaire -, jouée par une superbe distribution et qui narre les difficultés du monde du travail, côté patron et côté employés.
Drame social qui narre les déboires d'une entreprise de construction navale, mais du point de vue du patron. Le destin d'un dirigeant de PME en proie à des difficultés financières et personnelles. Mélange de plusieurs genres, qui mêlent intimement l'histoire du personnage principal a celle de sa boite. Malgré un final inattendu et peu convenu, le film se tient grâce notamment à Daniel Auteuil et une pléiade d'excellents seconds rôles.
Film que j'ai vu en DVD au bout d'1 heure le film s'essouffle...le film commence comme un drame social néanmoins avec un parti pour le patronat...l'histoire d'amour sonne creux...je n'ai pas pu le regarder en entier l'ennui devient trop important au bout d'1 heure
C'est bien dommage. Le film commence bien, l'idée est très bonne, on se dit "qu'est-ce qui va se passer ensuite?" et bout d'une heure, on dirait que les scénaristes n'avaient plus d'idées et qu'ils ont balancé la première idée qu'il leur est venue en tête. La dernière partie du film est vide de sens et il se finit de manière absurde... C'est vraiment dommage, Daniel Auteuil est très bien dans son rôle, le film avait beaucoup de potentiel gâchée par une conclusion qui n'est du tout recherchée.
Très brute, certainement mal taillé, ce film vous montre la dureté actuelle du monde du travail.Un Daniel Auteuil au sommet de son art.Mais le scénario si subtile soit-il n'arrive pas à convaincre.Alors 4 étoiles pour Auteuil et pour cette fin quelque peu acérée.
Que dire de ce film? Pas grand chose. Bien sur on ne peut que compatir face à ce terrible constat, reflet d'une situation ô combien douloureuse et trop fréquente mais néanmoins même si j'ai trouvé cette histoire de chef de PME qui se débat corps et âmes, plutôt attachante, à partir du moment où on se trouve face à un scénario documentaire fiction, décrivant " à la lettre près " une réalité sociale, la fin aurait dû être tout aussi prosaïque. Ce n'est pas le cas, elle apparait totalement absurde. Par ailleurs, on aurait aimé que l'histoire s'évade un peu quitte à mieux revenir ensuite sur le sujet et enfin, un zeste d'humour par moments, on aurait pas été contre.
Daniel Auteuil joue le rôle d'un chef d'entreprise en faillite. Il tient d'une main de fer ce rôle, avec des évènements sinusoïdales. Du début à la fin on est tenue en halène. Une petite longueur au milieu, qui permet de laisser place à une fin inattendue.
Un énième film français porté sur la crise ? Oui, mais cette fois vu par le patron d'une petite entreprise d'aéronautique. Georges Pierret, homme simple et honnête, tente de sauver sa boîte comme il peut alors que les clients se font de plus en plus rares, et que la banque lui refuse ses crédits. L'idée de départ était bonne, le plan-séquence introductif nous présentant cette PME est très réussi, et le récit sur l'entreprise avec ses périodes de grève est plutôt réaliste. Mais tout ce qui se passe autour semble approximatif. Jacques Maillot multiplie des pistes scénaristiques inutiles (romance entre deux ouvriers) qui n'aboutissent pas, et d'autres qui paraissent bâclées (acheteur russe, relation avec Elena). Mis à part le personnage campé par un bon Daniel Auteuil, la plupart des autres manquent de profondeur, et parfois même de justesse. Quant au dernier quart d'heure, on peut tout simplement dire qu'il est brouillon et inachevé, où les différents aspects du récit se finissent à vitesse grand V. C'est pas l'homme qui prend la mer...
Daniel Auteuil nous gratifie une fois de plus d'un jeu d'acteur hors norme. Cet homme, ce directeur de PME, plus préoccupé par ses ouvriers que par lui même spoiler: (sa réduction de salaire en est un exemple) qui, du jour au lendemain, doit licencier la moitié de son personnel pour satisfaire aux critères de sa banque. Ce film joue les montagnes russes, passant de la détresse à la joie, du désir au dégout, de la vie à la mort. On peut regretter la façon dont le dernier quart d'heure est traité, non pas par le meurtre perpétré mais bien par la rapidité dont les événements s'enchaînent. On est un peu perdu face au désarroi menant à la cassure sociale du "héros". spoiler: Jamais ébranlé par ce qui arrive, il plaque tout dès que son "ennemi" prend le contrôle de sa PME. Rupture totale avec sa compagne russe, démission brutale (?) et meurtre . Cela méritait un traitement un peu plus approfondi.