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traversay1
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4 870 critiques
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3,5
Publiée le 21 juin 2012
The deep blue Sea plaira aux amateurs du cinéma britannique d'après-guerre, il y en a, par exemple des films de David Lean (qui était plus romantique) ou Robert Hamer (plus social). C'est cette époque que décrit Terence Davies, avec un portrait de femme qui refuse les conventions, en choisissant la passion amoureuse, qui ne sera pas partagée, au lieu du confort d'un foyer classique, auprès d'un mari âgé. Rachel Weisz est exceptionnelle dans ce rôle de petit soldat de l'amour éperdu, aux ailes rognées, mais qui vit avec dignité son indépendance et sa liberté. La mise en scène est somptueuse, les éclairages sont superbes et les travellings glissent comme un cygne blanc sur un lac. Mais justement, cette stylisation permanente a pour effet de brider l'émotion, en empêchant complètement de se brûler les yeux au feu intérieur qui consume son héroïne. Il y a trop d'intelligence et pas assez de coeur dans ce film chamarré qui aurait convenu à un Douglas Sirk ou à un William Wyler. A noter cependant l'acuité des dialogues, incisifs, parfois corrosifs, dans cet étrange triangle : le mari, la femme et l'amant, trois victimes malgré elles. Enfin, il faut admirer la maîtrise de Davies à jouer sur plusieurs strates temporelles, avec des flashbacks fluides et presque imperceptibles.
L'histoire sans aucun interet d'une dinde anglaise, mal filmée, mal dirigée… reconstitution à chier, lumière et image minable, comédiens grotesques, situations minables… j'ai tenu une heure. Un vrai navet cuisiné à l'anglaise (bouilli, sans doute)
Il n'y aurait pas le charme romantique de Rachel Weiz, je crois que ce film irait pour moi directement aux oubliettes.....A réserver à un public qui ne rechigne pas devant l'inspecteur Derrick et autres héros en déambulateur (j'ai tellement mal au genou en ce moment que ça me fait rêver)....L'histoire est belle et rappelle un certain film de David Lean où une femme hésite entre deux hommes pendant la seconde guerre mondiale.....C'est anglais, flegmarique même dans l'action et la mise en scène, mais les sentiments rachètent un peu cette faiblesse scénaristique......images sombres, dialogues sobres mais chargés de vérités, ce film est a réserver à des âmes amoureuses, où qui cherchent un moment lent mais plutôt démonstratif de romantisme....A vous de voir......
C'est avec ce film, vu en salle lors de sa sortie, que j'ai découvert la filmographie de Terence Davies. Je dois reconnaître que ce fût pour moi un choc de découvrir un tel talent. Depuis, j'ai essayé de voir l'ensemble de sa filmographie, malheureusement elle n'est pas facilement trouvable, malgré sa modestie quantitative. En parcourant les critiques spectateurs du site, je vois que les avis sont partagés à l'égard de ce film. Je le dis tout net à mes yeux c'est simplement un chef d'oeuvre. J'ai souvent entendu un ami me dire que pour lui un bon film c'est une bonne histoire. Autant dire que selon moi, pas du tout. Un bon film c'est avant tout " une façon de raconter une histoire " car finalement tout à déjà été dit. Ici il s'agit d'une histoire toute simple: une femme dans l'angleterre de l'après-guerre, sans enfant, mariée à un homme plus âgé, riche, mais avec lequel elle s'ennuie à un amant. Le film entrecoupé de flash-back nous raconte les derniers jours de la relation avec cet amant. Sorte de Mme Bovary, le personnage incarné par Rachel Weiszt ( actrice qui fût épousé de sam Mendes, de D Aronovsky et actuellement épouse de Daniel Craig) est magnifique de vérité. Mais le plus exceptionnel ici est la réalisation et la photo. Peu de personnages, de moyens, le résultat est prodigieux. Terence Davies est un maître et ce "deep blue sea" est sans doute un de ses meilleurs films. Reconnaissons toutefois qu'il est sans doute réservé aux spectateurs exigeants.
Film bien réalisé, qui parle de la tristesse du quotidien, et de l'amour qui n'est que trop rarement réciproque... Forcément c'est pas funky ! La reconstitution de l'époque est réussie. Les scènes sont parfois mal agencées, le rythme est lent... Mais, selon moi, le gros problème du film, c'est d'avoir choisi Rachel Weisz. Elle est trop belle ! Quel homme serait assez con pour la quitter ? Surtout qu'à part le fait qu'elle soit un peu folle, le reste est bon ! Elle est cultivée, attentionnée, au pieu ça a l'air d'aller... Le film en devient surréaliste ! J'avais envie de dire à son amant: -Crétin ! tu penses que tu peux trouver mieux ? Elle t'aime tellement qu'elle te laisserait aller aux p.... ! Il aurait fallu une femme moins belle, donc !
N'etait-ce pas une pièce de theatre a l'origine? Alors, on comprend la lenteur des scènes, la mollesse de l'action. Bien sur, les dialogues sont tres beaux et pour ceux qui l'ont vu en VO comme moi, il s'agit d'un tres bel anglais d"un niveau de langue élevé. Hélas, la musique de fond, speciale année 40 ou vieux film porno sans budget gâche tout. Seule la présence et la beauté extraordinaire de Rachel Weisz ont fait que je ne suis pas partie avant la fin.
Que c’est lent ! Le film-somnifère par excellence ! Un beau casting et une belle histoire mais cela pêche beaucoup dans la réalisation et le rythme. Heureusement, on a une très belle reconstitution de l’Angleterre des années 1950 qui permet, à défaut d’être passionné par le film – car pour un film qui aborde la passion, celle-ci n’être pas transmise par le réalisateur au spectateur -, de contempler ses décors. Enfin, le film m’a permis d’apprendre, qu’en Angleterre, à cette époque, la tentative de suicide est un délit, donc il ne vaut mieux pas se rater sous peine de finir en prison.
Long-métrage très ennuyeux, "The Deep Blue Sea" n'est pas à la hauteur des attentes. Malgré un beau casting, le scénario peine à être captivant et la réalisation n'est pas convainquante. On passe donc un moment inintéressant dû au manque de rythme et à l'histoire pas très réussie.
On imagine que le réalisateur a voulu retranscrire une ambiance bourgeoise des années 50, posée, calme, sans bruit, introspective, réfléchie, bref on s'endort entre deux phrases.
Ce n'est pas le bleu qui est profond, c'est l'ennui ! Et la musique classique d'ascenseur horripilante. A éviter, sauf pour Rachel Weisz, parfaite comme toujours.
C’est mou du début à la fin sans vraiment provoquer l’émotion qu’on pourrait attendre d’un tel film. Ce mélo qui se situe dans les années 50 a le mérite de bien reconstituer les décors et les mœurs de ces années-là. Le jeu des acteurs est honorable avec une mention pour Rachel Weisz magnifiée par des plans sombres qui la rendent fragile et gracile à la fois. Pour le reste, c’est sans surprise et terriblement soporifique.
Terrence Davies est considéré par les adeptes de ses films comme un esthète cinématographique, peut-être l’un des plus importants dans le paysage européen actuel, et comme un réalisateur qui refuse les concessions mercantiles et industrielles. Le succès commercial n’est pas toujours au rendez-vous mais la critique et les festivaliers des multiples rencontres de cinéma l’ont généralement accueillis avec enthousiasme. The Deep Blue Sea vient confirmer cette carte d’identité raffinée.
Pour le lire la suite, c'est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/07/05/the-deep-blue-sea/