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    The Deep Blue Sea
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    96 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Adaptée d'une pièce de Terence Rattigan de 1952, le film est centré sur une relation adultérine entre une femme mariée à un magistrat et un juene homme vétéran de 39-45. On est donc dans un triangle amoureux classique qui évoque parfois Vusconti et parfois Dougals Sirk mais avec une quelité photo moindre, plus austère. Tout l'intérêt se base sur le choix de l'épouse, son mariage bourgeois et les convenances ou vivre sa passion à fond avec les conséquences que l'ondevine dans le Londres du début des années 50. La vraie force du film reste ses acteurs, outre Rachel Weiz toujours impeccable et Tom Hiddelston ("Thor" et "Cheval de guerre") on remarque l'excellent Simon Russell Beale (l'amiral dans "My week with Marylin") en époux bafoué mais amoureux. L'ombre de l'après-guerre plane mais n'a pas l'importance qu'elle aurait pu avoir tandis que l'ensemble est assez monotone, jusque dans la passion amoureuse, ce qui est déjà plus dommageable. La passion, sentiment intense et ardent qui manque cruellement ici. Néanmoins on se laisse prendre par les émotions renfermés dans le jeu des personnages. Un bon mélo sur lequel il manque justement une passion dévorante à l'écran.
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2022
    Il y a des questions qu'on pensait ne jamais se poser, comme "A quoi ressemblerait un film fait par ma grand-mère ?", mais tel le Jeopardy, The Deep Blue Sea nous a fait trouver la question en étant sa réponse évidente. Une ambiance datée (limite poussiéreuse), des dialogues qui récitent quelques passages de romans non moins ronflants, un rythme soporifique, une intrigue de romance guindée et incroyablement prude, vraiment, tout sent le film parfait pour endormir les personnes âgées à 13h (surtout, n'essayez pas de le regarder tard le soir...). Rachel Weisz se débat avec ce scénario ronflant, ses dialogues sans vie, et avec l'interprétation (à l'inverse) excessive de Tom Hiddleston (tantôt sautillant, tantôt gueulard) qui dénote dans le paysage. Les intrigues d'amour ont besoin de passion, de folie, de tendresse, mais malheureusement ici on reste sur des entrevues rapides entre les amoureux, qui préfèrent utiliser ces courts laps de temps à s'enguirlander, dans ce qui devient vite des flashbacks illisibles (on était dans le passé ? Ah...). Les 1h30 de film en paraissent facilement le double, et ce, très rapidement (dès les dix minutes de film, on commence déjà à sentir dans quelle galère ennuyeuse on s'embarque), et le final se contente d'un plan à la symbolique tellement évidente qu'elle nous prend pour des bleus ( spoiler: la bâtisse à présent détruite, comme l'amour de ce jeune couple...
    Oh, pitié...). Au final, à part Rachel Weisz qui tente tant bien que mal de garder le film à flot (une tâche impossible, malgré son énergie mise à ramer, il sombre à pic), on ne retient comme profondeur que celle de notre ennui.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2012
    Beau drame sentimental, stylisé et distancié. Sans doute le meilleur film d'un cinéaste méconnu. Rachel Weisz s'impose grande tragédienne dans ce qui est un des plus subtils portraits de femme du cinéma anglais.
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2012
    Drame anxiogène, à l’aura claustrophobe, The Deep Blue Sea n’arrive à aucun instant à séduire et prendre des envolées cinématographiques. La faute (majeure ?) à une photographie hors du temps, proche des téléfilms anglais des années 80, il est difficile, voire impossible, de s’immerger plus de cinq minutes dans le film de Terence Davies, réalisateur de téléfilms britanniques.
    (…)
    Les plus courageux pourront s’accrocher aux répliques et à la texture des échanges, la force des personnages et leur complexité restant les seuls intérêts.
    Bien difficile de suivre la presse internationale qui a vu en The Deep Blue Sea un chef d’œuvre d’un classicisme fulgurant. On ne retiendra que le fait d’être passé totalement à côté n’ayant pas eu les bonnes attentes en amont.
    Reste alors un drame viscéral et une romance d’une tristesse appuyée qui ne pourra cependant pas toucher l’ensemble des spectateurs devant une mise en scène plus qu’austère. Sans doute un film brillant mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Cycle Univerciné Britannique 2013. Ce qui frappe dans cette romance des années Cinquante (tirée d'une pièce théâtrale) c'est que l'image fabriquée en 2011, cette impression de perpétuel couvre-feu, un je ne sais quoi d'atmosphère lourde réussissent à acclimater passé un moment. Très beau, un peu dans le style des films américains des fifties, mais tout de même la manie de l'introspection à pas de velours très appuyée. Le réalisateur dépeint ses étapes dans une chronologie de gestes quotidiens, par petites touches productives, rien ne manque... Le labyrinthe sentimental une fois appréhendé, le crime passionnel vient même à l'esprit... Peu de lumière (comme s'il n'y avait qu'un petit jour au fin fond d'une grotte), des prises de vue très inspirées dans des intérieurs pour la plupart, toujours dans un souci esthétique mais qui apporte du sens, on s'en rend compte après (la séquence de la caméra qui tourne autour de la jeune femme à l'esprit chaviré marque la mémoire). Beaucoup de minutie dans les choix musicaux, les décors, très respectueux de l'époque décrite. Cerise sur le gâteau, Rachel Weisz, diaphane ou effondrée, toujours un peu "absente à elle-même" ou feignant de l'être, . Le mari très adulte, touchant parce qu'avec toutes les facettes d'un homme fait. On a souvent envie de conduire Freddy à son avion... En résumé, si on ne dort pas dès les premiers plans, embarquement possible avec ce trio infernal du dialogue redouté aux arrangements de bric et de broc qui appellent l'ultime poigne morale.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 septembre 2012
    Alors, oui et non, ce film. Oui pour la musique, l'époque, les dialogues, tout sauf les persos. Le non, c'est Rachel Weisz. Elle me déçoit de plus en plus ces temps-ci... C'était trop mélodramatique (oui bon, le film voulait ça... mais trop c'est trop !), trop surjoué et en même temps trop faux. A l'inverse, Hiddleston essayait d'avoir ses moments de spontanéité, mais je ne sais pas, il y avait quand même une vraie lourdeur... Mes scènes préférées ont été avec Sir William. Il représente une certaine stabilité, et une vérité. Le seul personnage normal (avec Jackie peut-être...). Je m'attendais à plus :'/.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2013
    Voilà pourquoi je ne porte que peu de considération envers un magazine comme Télérama. Je me suis laissé faire en allant voir ce film sélectionné par l'hebdomadaire dans "sa" semaine rétrospective des meilleurs opus de 2012. Ses rédacteurs y voient une beauté en perpétuelle évolution, avec des personnages pleins d'émotion. J'y vois tout l'inverse. Si il m'a été impossible de développer une once de sympathie pour les personnages qui nous sont délivrés comme une cuillère de purée en flocons dans une prison américaine, il m'a également été fort difficile d'éprouver de l'empathie. Ce film très prétentieux voudrait nous émouvoir en arrivant avec ses gros sabots à coups de Rachel Weisz sanglotante, seulement il souffre un cruel manque manque d'intensité. A aucun moment on ne se sent concerné par ce qui se passe à l'écran. Le meilleur film que j'aie jamais vu, Two Lovers, allie une histoire d'amour comparable, mais avec des excellents acteurs et une réalisation exceptionnelle. Ici, tous les effets dramatiques sont des pétards mouillés et j'ai battus mon record de coups d’œil à ma montre depuis presque un an. La fin arrive, prévisible depuis 45 bonnes minutes, et enfin on se sent libérés d'un tel échec. A éviter, surtout que d'autres films bien meilleurs traitent du même sujet.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2012
    Terence Davis vient d’offrir un sublime cadeau aux nostalgique du cinéma traditionnel britannique grâce à cette adaptation pleine de mélancolie d’une pièce de théâtre aujourd’hui terriblement démodée. La qualité esthétique des images, leurs lumières et la lenteur des mouvements de caméra donnent une agréable douceur à la reconstitution, et c’est justement avec cette délicatesse que sont paradoxalement filmés les sentiments violents de ce triangle amoureux. Derrière cette façade ultrastylisée, le classicisme du scénario, le manque de profondeur des personnages et la lenteur de la narration ne se font finalement oublier que par le jeu exceptionnel de Rachel Weisz et de Tom Hiddleston.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Petite explication du titre tout d’abord : « (between the devil and) the deep blue sea » (entre le marteau et l’enclume, le marteau du désir douloureux et l’enclume de la pesanteur sociale : ainsi se débat Hester, j’y reviendrai, avec nuances). L’expression idiomatique anglaise, dont seule la deuxième partie est ici reprise, est un peu l’équivalent de notre : « de Charybde en Scylla ». Comment choisir entre deux situations indésirables, quel parti adopter en plein dilemme ? A noter : pas de reprise donc pour la sortie hexagonale du titre de la version française de la pièce de Rattigan, à savoir « Bonne fête, Esther », donné par l’auteur lui-même qui en assura la traduction, avant qu’elle ne soit adaptée dans notre pays par Constance Coline en 1954, alors que cela avait été logiquement envisagé au moment de l’annonce du projet de remake (mais le premier film, celui d’Anatole Litvak en 1955, sur un scénario de Rattigan, avec Vivien Leigh et Kenneth More, était sorti en France pour sa part comme « L’autre Homme » !). Là, c’est le metteur en scène qui est également à l’écriture (comme toujours), avec cette nouvelle adaptation de circonstance (célébrer le centenaire de la naissance de Rattigan). Le déjà chevronné Terence Davies, mais peu prolifique car très exigeant dans ses choix (7 « longs » au compteur - le premier reprenant 3 moyens métrages antérieurs - parmi lesquels on peut citer : “Distant Voices, Still Lives” et “The House of Mirth” - « Chez les Heureux du monde » pour la sortie française), auteur et réalisateur, écrivain aussi, et acteur à l’occasion, rend parfaitement justice à un autre Terence, Rattigan ! Chantre inspiré de la souffrance émotionnelle, esthète de la beauté mélancolique, passionné par l’effet de la mémoire dans le quotidien des êtres, il réussit à faire de ce travail de quasi-commande une œuvre personnelle, mais aussi très fidèle à celle d’origine. Unité de temps : 24 heures seulement (le lendemain de son anniversaire raté Hester tente de mettre fin à ses jours, apprend le départ imminent de Freddie après une dernière nuit, retrouve entre temps William, mais refuse de reprendre la vie commune). Londres est en (partie en) ruines, sa vie aussi (elle a trop aimé un garçon trop désinvolte, effrayé par l’excès de sa passion et qui préfère fuir ; elle a renoncé à son existence confortable : elle n’y reviendra pas, quitte à errer un temps). Unité de lieu : le quartier de Ladbroke Grove, au Nord de Londres, où se trouve la modeste maison de Mrs Elton, la logeuse du couple illégitime (on n’en sort qu’au fil des souvenirs convoqués par Hester). Unité d’action : la fin de sa liaison (comment elle a débuté, évolué, est condamnée : même ressort dramaturgique, quand Hester se souvient). Voilà qui ressemble bien à une tragédie, plus qu’à une « romance » ! Alors (mélo)drame ? C’est en tout cas de technique théâtrale qu’il est question par définition (mais en aucun cas de théâtre filmé !) : Davies réussit l’exercice délicat du passage à l’écran d’une pièce qui garde ses spécificités, mais dûment réappropriées par la nécessité d’un langage différent. Suivront quelques exemples en ce sens. Longue scène d’exposition muette (sauf la lecture « off » par l’intéressée du début de sa lettre d’adieu au trop-aimé) : c’est le matin où Hester a voulu mourir (mais elle n’avait sous la main que des cachets d’aspirine, et le maigre gaz du chauffage à pièces : insuffisant ! L’ex-Dr Miller, un autre pensionnaire de Mrs Elton, aura tôt fait de la faire vomir quand l’odeur les aura alertés à son chevet). Elle revoit, dans le désordre de ses souvenirs, ce qui l’a amenée là. Plus tard dans la journée, elle sera tentée par un moyen plus radical sur un quai de métro, mais sera arrêtée par un nouveau flot de souvenirs, nostalgiques, mais doux et fédérateurs. Eclairages subtils, travellings étudiés. Stylisation, plus que style ? Joli travail en tout cas, par exemple sur les glissements temporels (entre la Guerre et surtout le Blitz, et l’après-guerre, « aux alentours de 1950 ») : l’histoire passe sans arrêt de l’une à l’autre période (Hester se souvient, Hester dans le présent). Ces « flashbacks » cinématographiques ont tout du retour en arrière littéraire ou analepse. Couleurs froides pour société corsetée (la haute-bourgeoisie est le milieu social ordinairement traité par Rattigan, où l’émotion est bannie, réservée qu’elle est aux gens du « commun », comme ici la logeuse et son mari grabataire ou le médecin radié) et époque troublée (seule tache de couleur : le manteau rouge d’Hester - visualisation de sa faute, cf. l’héritage littéraire de « La Lettre Ecarlate » publiée un siècle plus tôt, elle a d’ailleurs le même prénom que l’héroïne de Hawthorne), intérieurs surtout (ou lieux clos, comme le métro), fonds floutés, brumeux des souvenirs. Importance encore de la musique, très présente et s’accordant à la composition dramatique. L’allegro (joué à la radio) du concerto pour violon de Samuel Barber, compositeur américain contemporain néo-romantique, est pour le temps où Hester est seule et mélancolique. Les rengaines légères sont celles des brefs moments d’insouciance dans des pubs animés avec Jackie et Liz Jackson, un couple d’amis proches de Freddie - ce n’est pas la culture d’Hester, mais elle fait des efforts pour faire chorus. Pendant le Blitz, le métro servait d’abri : moment de communion, toutes classes sociales mêlées sur les quais de la station, effaçant les barrières et laissant la guerre au-dehors, avec une chanson traditionnelle reprise en chœur (« Molly Malone », ou « Cuckles and Mussels), l’hymne officieux de la ville de Dublin (Sir Terence Rattigan - il fut anobli en 1971, six ans avant son décès - était lui-même d’ascendance irlandaise). Conflit entre raison et passion ? En fait bien au-delà, car Hester a choisi en toute lucidité la passion, sans volonté de retour en arrière (vers le confort de sa maussade vie conjugale). Hester souffre de trop aimer (l’objet de sa flamme étant nettement en deçà dès le départ, et même en rejet sans appel quand la jeune femme veut se supprimer : excessif et dérisoire de disposer ainsi de sa vie quand tant sont morts d’un vrai conflit - Freddie a vu disparaître la plupart de ses amis pilotes). Elle est victime d’une « cristallisation » ratée. « En un mot, il suffit de penser à une perfection pour la voir dans ce qu’on aime » : Hester, emboîtant le pas à Stendhal, idéalise le héros de guerre au physique avenant et le premier à l’ouvrir à la sensualité. Quand, (é)perdue, elle réalise que Freddie est en net retrait, elle comprend sans doute qu’elle est plus amoureuse de l’amour que de lui, et en souffre tant que la seule solution qui lui paraît convenable est de disparaître. Rachel Weisz, venue au théâtre lors de ses études de littérature anglaise à Cambridge, abandonne la scène en 2001 pour se consacrer au cinéma (elle sera « oscarisée » pour son Second rôle dans « The Constant Gardener » en 2005). La jeune quadragénaire se glisse avec toute la crédibilité physique requise, après Vivien Leigh en 1995 (elle aussi avait passé 40 ans) dans la peau d’une Hester de 10 ans de moins sur le papier. Bien au-delà, elle compose une Hester magnifique, elle « est » véritablement Hester et ses fêlures, une femme à la recherche de son émancipation, et qui comprend à la toute fin (voir les dernières images, à sa fenêtre) que celle-ci va bien au-delà de la libération sexuelle et de l’autonomie sentimentale. La jeune femme est entourée de trois figures masculines : outre son père arc-bouté sur ses principes et sa morale (courte scène éclairante où l’homme de Dieu sollicité dans son église ne sait que « conseiller » à sa fille de retourner à ses devoirs d’épouse), son mari, moins attendu en la matière (profondément épris de sa ravissante femme, il est prêt à fermer les yeux sur ses « divagations » et le lui dit, lors même qu’elle part et lui réclame un divorce qu’il rejette avec force ; quand il est informé par sa logeuse de la tentative d’en finir d’Hester - Mrs Elton avait appris fortuitement, une affaire de courrier, la véritable identité en Lady Collyer de la prétendue Mrs Page et savait donc qui prévenir de l’incident – il accourt aussitôt avec un présent et son pardon), et son amant (Freddie, dont la vie a culminé à la Bataille d’Angleterre, et qui n’est plus qu’un marginal, oisif et désabusé, quand il rencontre Hester). Si c’est l’histoire d’Hester, et que Rachel Weisz y étincelle, ses « hommes » ne déçoivent pas : Tom Hiddleston (révélé par la série « Wallander » aux côtés de Kenneth Branagh, on peut citer dans sa filmographie récente : « Thor », mais aussi « Midnight in Paris ») et Simon Russell Beale (comédien de théâtre réputé et musicologue, surtout connu dans notre pays pour son rôle dans « MI-5 », la série de la BBC, et par ailleurs “gay” comme Rattigan - et « listé » en bonne place parmi les homosexuels britanniques influents) livrent l’un et l’autre une prestation convaincante.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2013
    Tirée d’une pièce du dramaturge anglais Terence Rattigan, « The deep blue sea » est la seconde adaptation de cette œuvre théâtrale. Le réalisateur Terence Davies, profitant du centenaire de la naissance du dramaturge, l’a porté à l’écran sans changements. On se retrouve donc à la sortie de la seconde guerre mondiale avec un trio amoureux se débattant dans une situation qui les rend tous trois malheureux. Si la thématique est universelle et les questions sur le couple l’amour et ces conséquences intemporelles, il n’en est pas de même pour la situation en elle-même. En effet on se retrouve dans les années cinquante et une partie de la dramatique trouve son ressort dans la transgression sociale que commet Hester en quittant son mari et en s’installant avec un autre homme. Cette partie de l’intrigue a vraiment vieillie et trouvera difficilement un écho auprès d’un public que ce genre de situation, plutôt banal à notre époque, ne choque plus. Du coup les tourments du trio semble un peu artificiels voire carrément incompréhensibles parfois. Le film a en plus cet aspect théâtral dans la mise en scène qui lui confère un aspect affecté qui malgré la beauté des images et de la lumière, ainsi que la justesse de l’interprétation achève de rendre le film étranger au spectateur. De plus j’ai été personnellement gêné par la chronologie des faits qui est vraiment plus que floue dans le film et qui m’a parfois perdu dans les péripéties du trio. En somme un film qui visuellement est vraiment beau, mais dont la mise en scène et le scénario pâtissent d’une adaptation trop fidèle et trop sage à la pièce lui donnant un aspect trop vieillot. À voir à la rigueur pour la prestation des comédiens dont la sublime Rachel Weisz.
    Thierry M
    Thierry M

    159 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juin 2012
    La tres belle Rachel Weisz interprete grandieusement son personnage , mais le film reste lent et bien fade.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2012
    The Deep Blue Sea est une romance dramatique bouleversante. Dans une atmosphère britannique servit par une musique de circonstance avec un casting trié sur le volet, T. Davies réalise un film magnifique. L'amour, la passion, les sentiments sont bien plus fort que le confort bourgeois pour Hester Collier (Rachel Weisz, sublime). Une belle émotion !
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2013
    "The Deep Blue Sea" est un drame à l'ancienne comme on en fait plus aujourd'hui. Certains pourraient le qualifier de démodé. Moi, je dirais qu'il retrouve l'esprit des classiques des années 40-50 et se situe dans la lignée de "Brève Rencontre" de David Lean où des mélodrames de Douglas Sirk. Le récit se déroule lentement, Terence Davies prend son temps et permet ainsi aux émotions de s'installer progressivement chez le spectateur. La musique est outrageusement lyrique, comme elle l'était souvent autrefois. L'histoire d'amour qui nous est racontée s'assume comme tragique et ne craint pas de montrer un amour sans concession, ce qui est trop souvent considérer comme cliché à notre époque. La mise en scène est élégante, l'ambiance feutrée et l'image légèrement ouatée sont superbes, les acteurs au diapasons (en particulier l'excellente Rachel Weisz). Mais malgré son classicisme revendiqué, Davies ne se refuse pas à tout modernisme, comme le prouve le travail sur le montage, qui mêle différentes périodes de manière parfois déroutante mais finalement très cohérente.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Dans la prude Angleterre des années cinquante, Hester quitte le confort de son mariage bourgeois pour vivre l’amour irrésistible qu’elle éprouve pour un ancien pilote de chasse désargenté et instable. Tiré d’une pièce de théâtre à succès, le film de Terence Davies nous offre un magnifique portrait de femme sublimé par une Rachel Weisz au sommet de son art. Dans la lignée d’une Emma Bovary ou d’une comtesse Serpieri de Senso, on assiste à la déchéance et l’autodestruction d’un personnage qui a choisi la passion au risque de se perdre. La caméra fouille avec subtilité les affres de l’héroïne en utilisant des gros plans qui en disent plus que les mots, et les dialogues ponctués de longs silences soulignent les émotions et l’inéluctabilité d’un destin tragique. Certains reprocheront sans doute le stylo très mélo de la réalisation, mais il fallait oser aller au bout des intentions dramatiques des auteurs. Une réussite.
    Hallyne de Cinéglobe
    Hallyne de Cinéglobe

    22 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    "The Deep Blue Sea" est un drame sentimental bercé par la mélancolie de deux bons acteurs: Rachel Weisz et Tom Hiddleton. Une véritable tragédie passionnelle qui garde un aspect très théâtral. Les décors sont peu nombreux mais emplis d'une véritable atmosphère et d'une mise en scène très stylistique. Avec une certaine prétention, Terence Davies donne une âme à son oeuvre; les éclairages, la nuit intemporelle, les habits d'antan, la brume...

    L'histoire évolue au travers d'un rythme extrêmement lent, parfois à la limite de la suffocation. Il faut arriver à rentrer dans cette ambiance lourde et déséquilibrée.

    Mais en dévoilant l'intrigue au fur et à mesure du récit, à coup de flashbacks fondants et de longues conversations, le cinéaste installe une certaine mesure qui maintient le spectateur par les sentiments.

    http://cineglobe.canalblog.com/
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