"la Rage au ventre" n'est ni plus ni moins qu'un condensé actualisé des Rocky, avec les mêmes clichés sur la boxe, sur les entraineurs désabusés dans les vieilles salles de quartier, sur l'envie de se relever après les échecs de la vie (rédemption qui doit bien entendu se passer sur le ring), sur le fait de repartir de zéro pour revenir au sommet (entrainements de débutant pour un champion du monde, combats contre des boxeurs de seconde zone...). Tout ça après avoir perdu en cinq minutes chrono femme, enfant, veau, vache, cochon, manoir avec piscine et immense fortune. Donc un peu déçu par ce traitement absolument pas original d'une histoire sous fond de boxe. Mais Jake Gyllenhaal est excellent dans ce rôle dramatique et le scénario, bien que déjà vu (et un poil exagéré spoiler: en ce qui concerne la descente aux abymes en si peu de temps d'un homme au sommet ) , réussit malgré tout à nous accrocher.
Absolument pas amatrice de boxe, j'ai pourtant vraiment bien accroché avec ce film. On voit un homme, un vrai, se battre pour ses rêves, ses espoirs, sa famille, une revanche et bien sûr contre lui-même. Toujours aussi prévisible mais avec des images bien plus belles que les ancêtres du genre qui nous ont marqué, Southpaw se déguste très bien et particulièrement dans son salon.
A voir de préférence en V.O. En effet, les termes utilisés dans la VF, sont escamotés, car très techniques. Déjà le titre, au secours !!! « La Rage Au Ventre » ? Cela ne rend absolument pas compte du nœud de l’intrigue. Un champion, droitier, au sommet de sa gloire, pour des raisons qu’il faut aller découvrir, va être amené à changer totalement de garde, et adopter une « fausse garde » une « southpaw ». Le scénario est, certes intéressant, mais Antoine Fuqua fait trop appel au pathos. Il exploite à fond le grand talent de ses acteurs, en particulier celui de la petite Oona Laurence, mais trop c’est trop ! Dans la dernière demi heure, la machine à larmes est en sur-régime. De plus, Fuqua, ne parvient pas à nous expliquer avec exactitude les trouvailles techniques de génie de l’entraîneur. Il ne parvient pas non plus à montrer avec clarté que la transformation du champion passe par la leçon primordiale de l'entraîneur : la colère, cette fameuse « rage » qui lui a permis au champion d'engranger les victoires, lui a fait aussi tout perdre. Tout cela déçoit de Fuqua. Surtout quand on se rappelle la qualité de son travail, avec « Shooter », et surtout son chef-d’oeuvre absolu: « Training Day ».
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2,5
Publiée le 9 septembre 2018
C'est un homme qui apprend à être père et qui veut montrer à tout le monde qu'il n'est pas fini dans le milieu de la boxe! Pour s'en sortir, il doit remonter sur le ring et prendre son destin en main! Une première partie catastrophique dans une histoire prèvisible et larmoyante, avec tous les poncifs du genre! il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent! Jake Gyllenhaal, qui fut tant de fois gènial ("Prisoners"), est tout juste passable! En dèpit de son entrainement intensif et d'avoir gagnè plusieurs kilos de masse musculaire pour incarner au plus près le boxeur meurtri Billy Hope! Le film prend vraiment son envol quand il y a Forest Whitaker (« Boire est un sport de solitaire »), exceptionnel (comme toujours) en entraîneur et mentor. "Southpaw" parle de boxe, d'espoir, de rèdemption, avec des images très violentes où Antoine Fuqua apporte le punch nècessaire en brouillant la frontière entre rèalitè et fiction! On assiste à la mètamorphose impressionnante de Jake Gyllenhaal en Billy Hope! Dans ce film, il s'est transformè en boxeur professionnel, quitte à en faire un peu trop en dehors du ring! L'acteur s'est beaucoup investi et laisse un peu de lui même sur le ring! Au final, Fuqua a fait un film moyen, sur le modèle des films de boxe qui l'ont prècèdè! Musique du regrettè James Horner à qui "Southpaw" est dèdiè...
Même s'il n'égale pas pour moi la saga Rocky (les meilleurs films de boxe selon moi), la rage au ventre est une belle surprise, pas (ou peu) exagéré, des scènes de combats bien filmées, et de l'émotion. Très bon film
Une magnifique fable humaine sur la dépendance de l'homme pour la femme et de la femme pour l'homme. Une histoire d'amour émotionnellement très violente qui brille par la bêtise touchante du personnage principal et par la force colossale d'une petite fille qu'on ne peut qu'adorer.
La rage au ventre est une pépite, chaque scène est littéralement un uppercut voir un jab monumental qui vient crever l'écran et celà du début à la fin où chaque scène , chaque plan est travaillé et est mis en évidence grâce à la prestation de Jake Guilenhall dans l'un de ces plus grand rôle Billy Hope qui nous sort une nouvelle fois une prestation poignante, sombre mais aussi très réaliste où le spectateur est subjugué par l'histoire de ce boxeur qui connaîtra le bonheur puis la descente aux enfers suite au décès prématuré de sa femme et je crois que c'est la première fois que je ressens autant de compassion envers une histoire après million dollar baby. Et oui ce film est une réussite voir un chef d'œuvre puisque chaque scène sur le ring nous offres des plans incroyable dont le combat de fin où on ressent chaque coup, à travers le sang, la bave, la sueur, les plaies ouvertes et le rôle de Forest withaker qui apparaît comme un coach brave, aux petits oignons pour ses poulins, mais qui possède un caractère juste et strict. Ce film apparaît comme Le film de boxe de cette décennie puisque les combats font allusions aux combats d'une vie et on peut donc ce référer a la cultissime saga Rocky qui dégage cette même vision, mais il faut avouer que ce film est plus réussi au niveau de la descente aux enfers car chaque spectateurs éprouvent une certaines compassion envers le vrai combat spoiler: qui est bien entendu la garde de sa fille . De plus la musique est juste sublime et est en adéquation avec chaque scène. Ainsi un grand bravo à ce film qui est une pure pépite et qui ravira l'ensemble des individus de plus de 16 ans car pour moi ce film doit être vu à partir de cet âge non pas pour la violence des combats ou les propos mais pour comprendre le message du film et surtout le sens du film qui apparaît non pas comme un simple drame sur la vie d'un boxeur mais bel et bien sur la vie en général et les relations fait entre les individus. 5/5
Contrairement à ce que l’on pourrait croire d’après le titre et l’affiche, bien que les combats soient intense et dynamique, ce film est émouvant, son scénario et sa réalisation suscite l’intérêt du spectateur. C’est l’histoire d’un homme qui arrivé au sommet de sa réussite, va tout perdre et devoir se battre en utilisant la rage qui l’anime, pour pouvoir conquérir de nouveau ce qu’il a perdu. spoiler: Bien que ce soit un ancien champion du monde Billy doit réapprendre les bases de la boxe. Jusqu’à présent il se contentait de se laisser dominer par sa rage, il apprendra ensuite à la contrôler. On se laisse alors prendre au jeu, et l’on découvre les raisons qui pousse la plupart des boxeurs à pratiquer ce sport (gloire, maîtrise de soi, développement de la confiance en soi, échappatoire face aux difficultés de la vie). La boxe prend alors une dimension plus humaine, vertueuse en opposition au début du film où elle semble être un défouloir pour des brutes qui amusent des foules assoiffées de sang. À travers le regard de Billy on s’aperçoit que l’entourage et la vie de famille sont comme un moteur pour le boxeur. Il doit en prendre soin et vice-versa. Lorsque ça va mal spoiler: (sa femme meurt, la garde de sa fille lui est enlevé, pratiquement tous ses « amis » l’abandonne) c’est sa vie et sa boxe qui en prenne un coup. Les rencontre sont filmées sous différents plans, qui nous permettent d’apprécier les différents mouvements et la tension sur le ring. De plus, pour ce film les acteurs (boxeurs) ont été bien préparés physiquement et techniquement. On prend plaisir à les voir se déplacer, frapper, contrer, encaisser, s’entraîner. Un film qui n’a rien à envier à Rocky (selon moi). À voir.
Je suis assez étonnée de la note élevée qu'a récolté ce film. Ce n'est pas un mauvais film, bien sûr, mais rien de bien original. On retiendra avec évidence l'excellente prestation de Jake, sublime s'il faut le préciser et surtout convaincant d'un bout à l'autre dans ce rôle plutôt à contre-emploi de ses habitudes. Forest Whitaker est égal à lui-même, c'est-à-dire très bon également. Et globalement le casting est une réussite. Le problème, à mon sens, c'est l'histoire en elle-même. J'ai presque l'impression d'avoir déjà vu ce film, cette histoire, la chute, l'entrainement, le combat, spoiler: la victoire , le phoenix qui renait de ses cendres. Rien de neuf sous le soleil. Sans compter toute cette plus ou moins longue première partie qui traine (volontairement?) pour planter le décor, j'imagine nous imprégner de la situation de départ, mais c'est trop long et non nécessaire, l'histoire étant quand même bien basique. Cela étant, la seconde partie, je dirais la "rédemption" du héros, nous embarque assurément. La boxe, ça ne laisse personne de marbre, si? Voilà, un bon moment, mais pas de quoi faire une thèse.
Jake Gyllenhaal est THE film à lui tout seul. Car le scénario est un énième classique du film sportif où un champion revient à la vie par la rédemption. C'est suffisamment bien réalisé par Fuqua pour suivre l'ensemble. On y retrouve sa patte pour la brutalité du monde, ses personnages broyés, à la limite, violents. LA BO est à la hauteur, renforçant cette sensation de perpétuel énergie et violence du film. Le casting est impeccable mais sans étincelle non plus, excepté donc JAKE! Voilà la pépite pour laquelle je me déplace presque systématiquement, principalement quand c'est Denis Villeneuve qui le film. Il est tout simplement hallucinant, plein de rage, de fougue. Sa préparation pour ce rôle est dingue! Sa gueule amochée, ses cris, ses grimaces, sa folie à canaliser fait tout le sel de ce film. Son rôle est qq peu stéréotypé mais il s'en saisit très bien que l'on oublie que sa rédemption est un peu facile et simpliste. Comme si sa transformation du "beauf" amoureux fou de sa "pouffe" (mais intelligente - interprétée par Rachel Mc Adams toujours propre, nette et classe) de femme, ne connaissant que la violence, en homme doux comme un petit agneau pour sa fille, était évidente. Allez, on va dire qu'on y croit. En tout cas, Fuqua réussit son pari de nous plonger dans cet univers souvent filmé : la boxe. On retrouve les entraînements, la sueur, la hargne, la volonté, l'entraîneur vieillissant et reprenant sa revanche grâce à son nouveau poulain (Whitaker comme d'habitude impeccable). Fuqua filme très bien les scènes de combats. Très bon film mais les films centré sur la boxe ce ressemblent donc rien de nouveau non plus.
5/5!!! Je le recommande à tout le monde. Bon il ne faut pas trop avoir le cœur fragile sinon vous finirez par pleurer à plusieurs moment du film! Tout est intense. Avec Jack Gighenal (excusez moi je sais tjrs pas écrire son nom de famille), en tant qu’acteur principal il donne tout et je lui tire mon chapeau. Le film est bien abouti
Quel magnifique film ! Nous on avons regarder en famille et tout le monde a adoré ! Si bien joué et bouleversant ! On ne peut retenir ses larmes ! À voir absolument