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Votre avis sur La Rage au ventre ?
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Antoine Fuqua, le réalisateur américain, renommé par son excellent film Training Day opposant Denzel Washington et Ethan Hawke revient avec un film dramatique de boxe après ces deux dernier film d'action non révuolutionnaire du genre mais bon, La chute de la maison blanche avec Gerard Butler et Equalizer avec Denzel Washington.
La rage au ventre est composé d'un très grand casting avec en tête le fantastique Jake Gyllenhaal (Donnie Darko, Source code, End of watch, Enemy....) qui prouve (enfin il n'a plus rien a prouver) avec se rôle qu'il est l'un si ce n'est le plus grand acteur de sa génération. Il sortait d'une énorme prestation dans l'excellent Night Call qu'il portait sur ces épaules squelettique (au sens propre du terme). Sa prestation dans Southpaw mérite largement une nomination à la prochaine cérémonie des oscars. Il est complètement habité par son rôle. Il porte le film sur ces épaules comme souvent dans ces derniers films (Night Call, Enemy...). Le reste du casting est lui aussi convainquant avec Rachel McAdams jouant le rôle de Maureen la femme de Billy Hope tout à fait géniale, Oona Laurence jouant la fille de Billy Hope sans plus mais fait le job et aussi comme souvent un excellent Forest Withaker plein de "sagesse" dans le rôle du nouveau coach de Billy.
Malgré un scénario classique et simple sans grande originalité, le film réussit quand même à nous tenir en haleine jusqu'au bout, grâce a une mise en scène sobre et impeccable qui rend des scènes totalement émouvantes, et nous donnes les larmes aux yeux de très nombreuses fois. La déchéance humaine est filmé à la perfection. Les scènes de combat de boxe sont tout simplement d'un réalisme bluffant, par l'ambiance et par les coups porté par les boxers, expliqué par l'entrainement subit par Jake Gyllenhaal ainsi que des autres acteurs. Le film dénonce d'une certaine manière les média dans le sport et plus précisant de la boxe. Les média se servant de la vie des boxers pour en faire un choc médiatique. Il dénonce aussi les rôle des "managers" (ici campés par 50 cents) dans ce milieu profitant des boxer.
Southpaw ne réinvente pas le film de boxe mais nous livre un excellent film grâce a une grande mise en scène et un Jake Gyllenhaal qui donne une grande dimension au film grâce à sa prestation. Southpaw est dans la ligné des grand film de "boxe" sortie récemment (Fighter, Warriors, Million dollars baby
La rage au ventre est composé d'un très grand casting avec en tête le fantastique Jake Gyllenhaal (Donnie Darko, Source code, End of watch, Enemy....) qui prouve (enfin il n'a plus rien a prouver) avec se rôle qu'il est l'un si ce n'est le plus grand acteur de sa génération. Il sortait d'une énorme prestation dans l'excellent Night Call qu'il portait sur ces épaules squelettique (au sens propre du terme). Sa prestation dans Southpaw mérite largement une nomination à la prochaine cérémonie des oscars. Il est complètement habité par son rôle. Il porte le film sur ces épaules comme souvent dans ces derniers films (Night Call, Enemy...). Le reste du casting est lui aussi convainquant avec Rachel McAdams jouant le rôle de Maureen la femme de Billy Hope tout à fait géniale, Oona Laurence jouant la fille de Billy Hope sans plus mais fait le job et aussi comme souvent un excellent Forest Withaker plein de "sagesse" dans le rôle du nouveau coach de Billy.
Malgré un scénario classique et simple sans grande originalité, le film réussit quand même à nous tenir en haleine jusqu'au bout, grâce a une mise en scène sobre et impeccable qui rend des scènes totalement émouvantes, et nous donnes les larmes aux yeux de très nombreuses fois. La déchéance humaine est filmé à la perfection. Les scènes de combat de boxe sont tout simplement d'un réalisme bluffant, par l'ambiance et par les coups porté par les boxers, expliqué par l'entrainement subit par Jake Gyllenhaal ainsi que des autres acteurs. Le film dénonce d'une certaine manière les média dans le sport et plus précisant de la boxe. Les média se servant de la vie des boxers pour en faire un choc médiatique. Il dénonce aussi les rôle des "managers" (ici campés par 50 cents) dans ce milieu profitant des boxer.
Southpaw ne réinvente pas le film de boxe mais nous livre un excellent film grâce a une grande mise en scène et un Jake Gyllenhaal qui donne une grande dimension au film grâce à sa prestation. Southpaw est dans la ligné des grand film de "boxe" sortie récemment (Fighter, Warriors, Million dollars baby
A la base j'hésitais entre 2 et 3 mais 2 jours après je n'ai quasiment que du négatif à dire sur ce film. La Boxe au cinéma j'adore car la boxe c'est un condensé de la vie, donc c'est un sujet qui se marie très bien au cinéma. J'adore les Rocky, Million Dollar Baby, j'ai apprécié Fighter et Warrior récemment, vraiment c'est un genre qui a su accoucher d'excellents films. Le souci ici? Rien, strictement rien n'est original. J'ai été en terrain connu pendant 2h15. Le boxeur au sommet, avec une vie fastueuse qui retombe dans l'anonymat pour mieux se relever, déjà fait par Rocky (et avec 2 films auparavant pour bien poser le contexte). Le Boxeur qui perd sa femme, déjà fait dans Rocky. Le vieil entraineur qui va modifier le style de combat, redonner le goût à la vie, déjà fait dans Rocky. Le problème c'est que le film ne propose rien d'autre. A tel point que je n'avais plus qu'une seule question à la fin du film: qu'est-ce qui m'a apporté? En quoi ces 2h ont-elles pu être utiles? Souvent je vois des films pourris, mais ça peut être drôle, ça permet d'apprécier de voir un bon film par la suite. Mais le pire c'est de voir un film pas vraiment bon qui ne m'apporte vraiment rien, qui me fait regretter d'aller au cinéma (comme Avengers récemment) car j'ai déjà vu tout ça des tonnes de fois. Et ici c'est complètement le cas. Le film se permet même d'être trop long tout en allant beaucoup trop vite sur son histoire. C'est typique des mauvais films. Il en manque énormément mais en même temps c'est ennuyeux. Le début, avec la gloire, trop court, la déchéance, trop courte, etc etc. Tout se passe en à peine quelques semaines... Comment je peux croire que le mec soit millionnaire, puis ruiné, puis remonte sur le ring affuté à mort en à peine 2 mois? Alors oui Gyllenhaal est toujours top, Whitaker aussi, mais leurs personnages ne sont pas intéressants. Whitaker dit qu'il n'entraine pas les pros? 2 secondes plus tard il change d'avis, alors que justement le film aurait du s'en tenir à ça et proposer une autre issue, par la vraie vie, pas par la boxe. C'est pas trop mal filmé en plus, notamment les combats, les scènes d'entrainement sont fortes, mais c'est tout l'emballage qui pêche par manque d'originalité.
Juste parfait.... un vrai film de boxe qui sens bon la sueur les larmes et le sang.... Un Jake Gyllenhaal magistral
Jorik V
Le monde la boxe semble être un sujet intarissable pour le monde du cinéma. En voici un nouvel avatar. Pourquoi pas ? Ici ce n’est pas un film sur la boxe mais un film qui prend ce sport violent et qui semble fait pour le septième art comme toile de fond. Un drame terrible qui se passe dans la cadre des coups et de la compétition. Antoine Fuqua, réalisateur de films d’action musclés et riche en testostérone tels que « Equalizer » ou « Training Day », ajoute une corde plus sensible à son arc. Dommage qu’un sentiment de déjà-vu trop prégnant surnage durant les deux heures que dure le long-métrage.
Dans cette tragédie qui voit un boxeur perdre sa femme dans un meurtre accidentel alors qu’il est au sommet de sa carrière et qui lutte pour avoir la garde de sa fille, trop de lieux communs et de scènes attendues. Le scénario déroule le fil de son intrigue entre gloire, chute et rédemption, la Sainte-Trinité de ce genre de films. Malheureusement rien ne dépasse qui pourrait nous surprendre. L’émotion a du mal à passer, les matches de boxe sont filmés de manière anodine et les clichés bling-bling de l’entourage du boxeur desservent le propos. Le souvenir de « Warrior » avec Tom Hardy et Joel Edgerton est tenace. Dans une veine sensiblement identique et dramatique, celui-là nous prenait aux tripes et nous mettait une boule au ventre à défaut de la rage. Pas ici. Et la comparaison semble inévitable et en défaveur de « La Rage au ventre ».
Mais heureusement, l’interprétation est plus que brillante. Forest Whitaker nous offre une prestation apaisée, loin de ses excès en roue libre dans certains de ses films, et Rachel McAdams parvient à rendre un rôle court mais déterminant plus que poignant. C’est cependant Jake Gyllenhaal qui emporte largement le morceau. Il est l’égal d’un Leonardo DiCaprio. Sans avoir jamais reçu d’Oscar, il imprègne la pellicule comme personne dans des rôles toujours aux antipodes les uns des autres. Un véritable caméléon fait acteur. Ceux qui l’auront vu récemment dans « Prisoners », « Enemy » ou « Night Call » verront l’étendue impressionnante de sa palette de jeu. Il se fond dans ces rôles comme peu d’acteurs de son âge savent le faire. De colère, de hargne, de désespoir ou de tendresse, il incarne les sentiments de ce boxeur avec tout ce qu’il a dans les tripes. Rien que pour ça, « La Rage au ventre » mérite d’être vu.
Dans cette tragédie qui voit un boxeur perdre sa femme dans un meurtre accidentel alors qu’il est au sommet de sa carrière et qui lutte pour avoir la garde de sa fille, trop de lieux communs et de scènes attendues. Le scénario déroule le fil de son intrigue entre gloire, chute et rédemption, la Sainte-Trinité de ce genre de films. Malheureusement rien ne dépasse qui pourrait nous surprendre. L’émotion a du mal à passer, les matches de boxe sont filmés de manière anodine et les clichés bling-bling de l’entourage du boxeur desservent le propos. Le souvenir de « Warrior » avec Tom Hardy et Joel Edgerton est tenace. Dans une veine sensiblement identique et dramatique, celui-là nous prenait aux tripes et nous mettait une boule au ventre à défaut de la rage. Pas ici. Et la comparaison semble inévitable et en défaveur de « La Rage au ventre ».
Mais heureusement, l’interprétation est plus que brillante. Forest Whitaker nous offre une prestation apaisée, loin de ses excès en roue libre dans certains de ses films, et Rachel McAdams parvient à rendre un rôle court mais déterminant plus que poignant. C’est cependant Jake Gyllenhaal qui emporte largement le morceau. Il est l’égal d’un Leonardo DiCaprio. Sans avoir jamais reçu d’Oscar, il imprègne la pellicule comme personne dans des rôles toujours aux antipodes les uns des autres. Un véritable caméléon fait acteur. Ceux qui l’auront vu récemment dans « Prisoners », « Enemy » ou « Night Call » verront l’étendue impressionnante de sa palette de jeu. Il se fond dans ces rôles comme peu d’acteurs de son âge savent le faire. De colère, de hargne, de désespoir ou de tendresse, il incarne les sentiments de ce boxeur avec tout ce qu’il a dans les tripes. Rien que pour ça, « La Rage au ventre » mérite d’être vu.
Si La prestation de Jake Gyllenhaall est une fois plus impeccable, le film en lui même n'a vraiment riend e revolutionaire. On croirait assister à un remake d un des rocky... scenario previsible ,sans aucune surprise , jouant d une grande facilité avc happy end incontournable...dommage... et bien decevant...
long, très long. Un film sans surprise, qui rappelle parfois dans certaines scènes le 1er des Rocky, mais la comparaison s'arrête là.
Je ne suis pas rentrée dedans du tout, tout est attendu, assez mou, l'emotion n'est pas au rendez-vous, mais ce n'est pas non plus une belle illustration du monde de la boxe.
Les 2 heures paraissent très longues.
Bref, passez votre chemin, regardez Rocky (le 1er) si vous ne l'avez jamais vu, vous verrez ce qu'est un bon film sur la boxe mélangeant émotion et action.
Je ne suis pas rentrée dedans du tout, tout est attendu, assez mou, l'emotion n'est pas au rendez-vous, mais ce n'est pas non plus une belle illustration du monde de la boxe.
Les 2 heures paraissent très longues.
Bref, passez votre chemin, regardez Rocky (le 1er) si vous ne l'avez jamais vu, vous verrez ce qu'est un bon film sur la boxe mélangeant émotion et action.
1an après NIGHT CALL que j'avais adoré et qui m'avait impressionné, je retrouve Jake Gyllenhaal
dans un nouveau rôle magistral ! ce personnage qui est un écorché vif qui perd tout à la suite de la mort de la femme de sa vie, qui devient dépressif et déchainé, qui tabasse et démolit tout ce qui lui résiste,
m'a complètement bouleversé ! car j'ai le même caractère à fleur de peau que lui
et lorsque la femme de ma vie va disparaitre,
j'ai peur de vivre le même enfer que lui et de plonger dans le même enfer !
je n'ai pas vu passer les 2H...
Forest Witacker est absolument bouleversant ! j'espère qu'ils vont tous être nominés aux OSCARS car ce film est exceptionnel de puissance et de magnificence !
dans un nouveau rôle magistral ! ce personnage qui est un écorché vif qui perd tout à la suite de la mort de la femme de sa vie, qui devient dépressif et déchainé, qui tabasse et démolit tout ce qui lui résiste,
m'a complètement bouleversé ! car j'ai le même caractère à fleur de peau que lui
et lorsque la femme de ma vie va disparaitre,
j'ai peur de vivre le même enfer que lui et de plonger dans le même enfer !
je n'ai pas vu passer les 2H...
Forest Witacker est absolument bouleversant ! j'espère qu'ils vont tous être nominés aux OSCARS car ce film est exceptionnel de puissance et de magnificence !
Comme d'habitude un rôle de composition incroyable de Jake Gyllenhaal qui est l'un de mes acteurs préférés. Il m'a même mis les larmes aux yeux Un bon rythme avec des plans déroutants sur les personnages lors des scènes de dialogues : les personnages sont alors filmés sur le côté, ils nous échappent.. Bref. Le tout souligné par une BO dynamique qui donne des frissons à certaines séquences. A aller voir même si la boxe ne vous intéresse pas !
C'est le film coup de poing de l'été (au sens propre comme au sens figuré) avec certainement l'oscar du meilleur acteur pour Jake Gyllenhaal (je me mouille un peu mais honnêtement, la statuette ne devrait pas lui échapper). Pour autant, une grande performance d'acteur fait elle un chef d'oeuvre ? A l'heure de juger, c'est en effet la question que je me suis posée et forcément, une comparaison avec "Fighter" (noté 3.5/5 et dans lequel Mark Wahlberg jouait aussi un boxeur pour un rôle qui devait consacrer sa carrière) permet de comprendre que le film ne repose pas uniquement sur la remarquable prestation de l'acteur principal (dont la palette d'acteur est clairement plus étoffée que celle de Walhberg), certaines scènes étant absolument époustouflantes (je crois même que j'ai dû ouvrir la bouche au moment du KO tellement c'était ... wahouu !). Deux petits regrets (s'il en est) : le rôle de Forest Whitaker aurait mérité à être développé (du moins son histoire) et j'ai du mal à comprendre comment la rage de Hope a pu s'estomper aussi vite après la mort de sa femme ... Je sais : je chipote mais bon ... Sinon, c'est un film à voir absolument
Capable du meilleur comme du moins bon, je n’irais pas jusqu’au pire, Antoine Fuqua réalise son film de boxe, genre à part entière. L’enfer du ring, l’enfer d’un leadership sans cesse remis en cause, de Rocky à Raging Bull, en passant par Ali ou Fighter, le thème semble éculé, usé jusqu’à la corde. C’est pourtant avec un certain plaisir que l’on redécouvre sans cesse cet univers sportif, ce monde des poings gantés, malgré le manque évident de surprises au menu. L’intérêt, presque toujours, de ce type de film, toujours composé d’un part de combats et de destins hors du ring, c’est l’acteur qui prend les gants. Jake Gyllenhaal, pour l’occasion, renforce sa musculature, déploie une rage insoupçonnée et performe comme on ne l’en pensait pas capable dans un tel domaine. L’acteur est donc l’intérêt majeur du long-métrage, sa performance impeccable, physiquement impressionnante, permettant à La Rage au ventre, Southpaw pour les puristes, de ne pas tomber dans la stricte routine pressentie.
Quand bien même l’acteur n’est pas seul à l’affiche, il domine de trois têtes la concurrence, à l’exception peut-être d’un Forrest Whitaker touchant, comme à son habitude. Rachel McAdams, atout charme assumé, ne s’illustre finalement que de par son physique, postulat ingrat pour une actrice aux talents indiscutables. Antoine Fuqua parvient à remplir son contrat en grande partie du fait de l’investissement de son comédien principal, un acteur caméléon qui enchaîne les exercices, aussi variés soient-ils, avec une aisance remarquable. Si son personnage n’est pas ici un modèle de charisme, Jake Gyllenhaal assure le show de par sa puissance athlétique. Les combats, seuls réels moments de tension, avouons-le, du film, sont quant à eux très bien filmés et laissent une impression réaliste implacable. Si l’acteur y est pour beaucoup, avouons que le cinéaste a, pour l’occasion maîtrisé son sujet.
Mais lorsque l’on sort du ring, la tension retombe comme un soufflet. Le drame familial qui plombe littéralement le champion qui nous intéresse, la mort de sa tendre femme, le placement en foyer de sa fille, ne semble pas pouvoir captiver, à l’exception des derniers instants, paradoxalement les plus archétypaux qui soient. Une histoire de rédemption comme Hollywood aime nous en proposer à grands coups de pelle, il n’est finalement question que de cela. C’est limpide, simpliste dans la forme, facile à suivre. C’est américain, par-dessus tout. Le héros, aussi tourmenté soit-il, ne finit-il pas toujours par retrouver la grâce? Peu importe, semble-t-on nous dire. Oui, de nos jours, la conclusion ne semble pas primordiale. C’est le chemin qui prime. L’héroïsme se ressent ici dans les obstacles moraux à franchir, parallèlement à une carrière sportive qu’il s’agit de rebâtir.
Derrière ce scénario des plus basiques se cache Kurt Sutter, showrunner à succès des sept saisons qui auront composés Sons of Anarchy. Le scénariste évolue ici dans une forme de facilité décevante. Heureusement pour lui, Antoine Fuqua et Jake Gyllenhaal apportent nombre de plus-value à son histoire comme il y en a tant. Finalement, par le biais d’une analyse globale, La Rage au ventre s’avère être un film satisfaisant, voire même, par instant, un film impeccable. Dommage du manque d’originalité dirait simplement certains. Dans tous les cas, le film est un maillon important dans la carrière de son acteur principal. 13/20
PS. Accessoirement, au cinéma, Curtis 50Cent Jackson devrait laisser sa place!
Quand bien même l’acteur n’est pas seul à l’affiche, il domine de trois têtes la concurrence, à l’exception peut-être d’un Forrest Whitaker touchant, comme à son habitude. Rachel McAdams, atout charme assumé, ne s’illustre finalement que de par son physique, postulat ingrat pour une actrice aux talents indiscutables. Antoine Fuqua parvient à remplir son contrat en grande partie du fait de l’investissement de son comédien principal, un acteur caméléon qui enchaîne les exercices, aussi variés soient-ils, avec une aisance remarquable. Si son personnage n’est pas ici un modèle de charisme, Jake Gyllenhaal assure le show de par sa puissance athlétique. Les combats, seuls réels moments de tension, avouons-le, du film, sont quant à eux très bien filmés et laissent une impression réaliste implacable. Si l’acteur y est pour beaucoup, avouons que le cinéaste a, pour l’occasion maîtrisé son sujet.
Mais lorsque l’on sort du ring, la tension retombe comme un soufflet. Le drame familial qui plombe littéralement le champion qui nous intéresse, la mort de sa tendre femme, le placement en foyer de sa fille, ne semble pas pouvoir captiver, à l’exception des derniers instants, paradoxalement les plus archétypaux qui soient. Une histoire de rédemption comme Hollywood aime nous en proposer à grands coups de pelle, il n’est finalement question que de cela. C’est limpide, simpliste dans la forme, facile à suivre. C’est américain, par-dessus tout. Le héros, aussi tourmenté soit-il, ne finit-il pas toujours par retrouver la grâce? Peu importe, semble-t-on nous dire. Oui, de nos jours, la conclusion ne semble pas primordiale. C’est le chemin qui prime. L’héroïsme se ressent ici dans les obstacles moraux à franchir, parallèlement à une carrière sportive qu’il s’agit de rebâtir.
Derrière ce scénario des plus basiques se cache Kurt Sutter, showrunner à succès des sept saisons qui auront composés Sons of Anarchy. Le scénariste évolue ici dans une forme de facilité décevante. Heureusement pour lui, Antoine Fuqua et Jake Gyllenhaal apportent nombre de plus-value à son histoire comme il y en a tant. Finalement, par le biais d’une analyse globale, La Rage au ventre s’avère être un film satisfaisant, voire même, par instant, un film impeccable. Dommage du manque d’originalité dirait simplement certains. Dans tous les cas, le film est un maillon important dans la carrière de son acteur principal. 13/20
PS. Accessoirement, au cinéma, Curtis 50Cent Jackson devrait laisser sa place!
Etant un vrai fan de la saga Rocky, je me demandais si ce nouveau film sur la boxe pouvait apporter une fraîcheur nouvelle au genre.
Alors certes, la performance de Jake Gyllenhaal est très bonne dans la peau de ce champion au passé trouble et au présent qui s'écroule suite au décès brutal de sa moitié (sa femme jouée par la jolie Rachel McAdams)
La mise en place de l'histoire est un peu longue et certains passages ne sont pas assez fouillés à mon goût... On aurait aimé vivre la descente aux enfers de ce boxeur de façon plus intense et détaillée pour ressentir une émotion plus forte.
Par contre, l'arrivée de Forest Whitaker dans la seconde partie redonne un vrai souffle au scénario et une vraie puissance au film.
Mon ressenti final reste globalement plutôt positif mais je n'ai pas trouvé le "héros" aussi charismatique qu'un Stallone à son époque... Peut-être une question de génération ?
Alors certes, la performance de Jake Gyllenhaal est très bonne dans la peau de ce champion au passé trouble et au présent qui s'écroule suite au décès brutal de sa moitié (sa femme jouée par la jolie Rachel McAdams)
La mise en place de l'histoire est un peu longue et certains passages ne sont pas assez fouillés à mon goût... On aurait aimé vivre la descente aux enfers de ce boxeur de façon plus intense et détaillée pour ressentir une émotion plus forte.
Par contre, l'arrivée de Forest Whitaker dans la seconde partie redonne un vrai souffle au scénario et une vraie puissance au film.
Mon ressenti final reste globalement plutôt positif mais je n'ai pas trouvé le "héros" aussi charismatique qu'un Stallone à son époque... Peut-être une question de génération ?
Jake Gyllenhaal crève littéralement l'écran et confirme qu'il est certainement l'acteur le plus doué de sa génération dans ce drame magnifique qui verse, certes, un peu dans le mélo. Mais le film est si intense, tant dans les combats que dans le combat de l'homme pour revenir à la vie et récupérer sa fille, et l'acteur si habité par son rôle qu'on se laisse emporter.
GyzmoCA
Excellent film autour de l'univers de la Boxe avec un Jake Gyllenhaal qui est habité (comme à son habitude). On suit la vie de ce boxeur issu de milieu modeste avec intérêt. La parallèle avec Rocky est facile à faire mais je trouve finalement que c'est assez loin (pas le même milieu, pas la même rage, pas la même histoire).
Un film qui fera date dans l'histoire du cinéma ! A voir absolument.
Un film qui fera date dans l'histoire du cinéma ! A voir absolument.
Dans les films de boxe, les clichés sont souvent de mise. Intelligemment écrit (par Kurt Sutter, créateur de "Sons of Anarchy"), "La Rage au ventre" cumule de nombreux éléments prévisibles (la descente aux enfers du boxeur colérique depuis la mort de sa femme et sa rédemption) mais sait les manier à merveille, évitant alors les clichés pour mieux nous plonger au cœur du parcours de Billy Hope, ce boxeur qui va recevoir les coups les plus violents de sa vie. Si la plupart des événements du film ne surprennent pas lorsqu'ils arrivent, c'est parce qu'ils coulent de source, bien emmenés par un scénario impeccable prenant bien le temps de donner corps aux personnages (même à celui de la femme de Billy, incarnée par la superbe Rachel McAdams) pour mieux nous faire ressentir leur détresse et leurs émotions. Antoine Fuqua ajoute son grain de sel à l'ensemble en nous offrant une mise en scène nerveuse correspondant parfaitement à l'histoire qu'il raconte, nous prenant aux tripes dès les premiers plans pour ne plus nous lâcher, que ce soit dans les scènes de combat ou dans celles plus intimes. Jake Gyllenhaal trouve d'ailleurs dans le rôle de Billy Hope une nouvelle occasion de nous impressionner par la puissance émotionnelle que son jeu dégage, le tout face à un impeccable Forest Whitaker et à une jeune (mais déjà talentueuse) Oona Laurence dans le rôle de sa fille. Cette puissance, cette interprétation à fleur de peau vient sublimer une œuvre classique mais terriblement prenante.
Je dois l'admettre. Jake Gyllenhaal m'a bluffé. Pourtant, La Rage au ventre rassemble tous les clichés propres au film de boxe. Une descente aux enfers. Un manager véreux. La case prison...évitée de peu ici. La rédemption dans une salle de sport miteuse. Et le combat final pour définitivement expier les pêchés du passé. Rocky peut dormir sur ses deux oreilles. Stallone avait écrit le film. Ce personnage, c'était lui. Il lui était intimement lié. La Rage au ventre est moins personnel. Il ne marquera pas la carrière de son acteur principal. Mais ça reste un bon film sportif. Et Fuqua, grand amateur de boxe, montre qu'il peut faire preuve de sensibilité dans son cinéma. Ce n'était pas forcément écrit d'avance lui qui avait signé Equalizer ou Shooter, tireur d'élite. C'est souvent un peu gnan-gnan dans sa première partie où il nous montre abondamment que ce Billy Hope est un bon époux (et Rachel McAdams est superbe !) et un bon père de famille. Si le trait est abondamment souligné, c'est pour mieux nous préparer à cette chute qui le mettra au tapis. La seconde partie est indéniablement meilleur et Jake Gyllenhaal d'une scène à l'autre saura alterner rage, espoir, tristesse avec une virtuosité déconcertante là où Stallone est un acteur plus limité. Moins culte que Rocky, moins poignant que Million Dollar Baby, La Rage au ventre est classique mais efficace. Le parcours d'un homme brisé se battant à la fois pour reconquérir sa fille et son honneur est un sujet intemporel. Si le cinéma existe encore dans quarante ou cinquante ans, je prends les paris qu'on fera encore des films là-dessus.
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