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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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4,0
Publiée le 10 septembre 2023
« Un mercenaire reste à tuer » est une très bonne surprise dans l’univers du western spaghetti. D’abord, il a été tourné en 1965, encore une belle année pour le genre, mais il reprend les codes du western classique, le bon vieux western U.S. Pas d’explosions de dynamite, pas de gunfights interminables, pas de mitrailleuses, pas de gadgets, pas de comédie ou de parodie. Le scénario est plutôt travaillé et la mise en scène soignée. Le ton est assez mélancolique avec une très belle bande originale et de beaux paysages. Le héros, Stephen Forsyth, qui a fait une toute petite carrière, joue le rôle d’un chasseur de primes plutôt désabusé et émotionnellement assez neutre, mais cela colle bien avec le ton général du film. L’histoire, classique, est assez dépouillée et plaisante avec un gunfight final assez réussi et pas démesuré comme c’est souvent dans le genre spag et ses orgies de violence.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Western, de bons acteurs, une histoire de deux véritables justiciers, seulement il y en à un qui décide de mettre fin à son job et laisser son passé derrière lui, il compte épouser celle qui l'aime. L'autre est contre et mettra tout en oeuvre pour le tuer même si sa fille s'y oppose. Un final excellent, sa dégaine bien comme il faut. Un mercenaire reste a tuer est doté également d'une belle musique à la Morricone.