« Un mercenaire reste à tuer » est une très bonne surprise dans l’univers du western spaghetti. D’abord, il a été tourné en 1965, encore une belle année pour le genre, mais il reprend les codes du western classique, le bon vieux western U.S. Pas d’explosions de dynamite, pas de gunfights interminables, pas de mitrailleuses, pas de gadgets, pas de comédie ou de parodie. Le scénario est plutôt travaillé et la mise en scène soignée. Le ton est assez mélancolique avec une très belle bande originale et de beaux paysages. Le héros, Stephen Forsyth, qui a fait une toute petite carrière, joue le rôle d’un chasseur de primes plutôt désabusé et émotionnellement assez neutre, mais cela colle bien avec le ton général du film. L’histoire, classique, est assez dépouillée et plaisante avec un gunfight final assez réussi et pas démesuré comme c’est souvent dans le genre spag et ses orgies de violence.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.