Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 9 septembre 2023
Le milieu des années 60 est peut-être la période la plus faste pour le western spaghetti. Les réalisateurs, même s’ils cherchaient à se démarquer du cinéma hollywoodien, gardaient encore (certains) des codes du western U.S. « Trois cavaliers pour Fort Yuma » (1966) a été réalisé par un certain Calvin J. Padget (Giorgio Ferroni) qui réalisera l’année suivante le très correct « Wanted - Le recherché ». En tête d’affiche, Giuliano Gemma, un des meilleurs acteurs représentatifs du style spaghetti. L’histoire est plutôt originale avec son lot de personnages sacrifiés, de personnages truculents, mais loin d’être insupportables comme c’est bien souvent le cas dans le spag. La touche de fantaisie est apportée par la délicieuse Sophie Daumier qui a un vrai personnage et n’est pas cantonnée à un rôle de potiche. Giorgio Ferroni a soigné sa mise en scène, ses décors et le jeu de ses acteurs. Une bonne surprise.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Western spaghetti classique, ce petit film de série B ne manque pas de sel. Pour une fois, pas de mexicains mais des soldats US en mission accompagnés d'un lieutenant sudiste pour guide qui doivent rejoindre Fort Yuma. Giulano Gemma, un habitué du genre, fournit une bonne prestation, sur un scénario intéressant. Dommage que la seconde moitié plonge le spectateur momentanément dans l'ennui. La fin est sans surprise.
Trois Cavaliers pour Fort Yuma est un western spaghetti tout à fait honorable qui manque sans doute d'une mise en scène plus travaillée mais l'ensemble est vif et sans temps mort de plus Trois Cavaliers pour Fort Yuma bénéficie de la présence du sympathique Giuliano Gemma mais aussi de Sophie Daumier qui est espiègle et n'a rien du rôle de potiche.