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Votre avis sur Ouvre les yeux ?
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Ce jeune réalisateur espagnol est franchement doué. Bonne histoire, bon scénario, bonne réalisation. Je lui reproche juste les 2-3 plans copiés (L'associé du diable, Sueurs froides) sans doute des hommages mais là c'est un peu GROS...
Fascinant ! Et même si l’explication globale n’est pas forcément à la hauteur de nos espérances, elle fait tout de même tenir le film debout, ce qui n’est pas une mince affaire tant on a été brinquebalés dans tous les sens au point de s’être vraiment posé des questions !!!
Véritable dédale sensoriel, "Ouvre les yeux" se déguste comme une hallucinante virée dans la Folie. Mais est-ce de la folie justement ? Est-ce si irréel que ça ? Est-ce le fruit de l’imagination de César ? Impossible de discerner immédiatement le faux du vrai puisque les faits se recoupent en se contredisant (quid par exemple de sa défiguration ?).
Si le spectateur se laisse entraîner avec un certain plaisir dans cette descente aux enfers, c’est non seulement grâce à l’intrigue, à la réalisation excellente d’Amenabar, mais aussi à des acteurs complètement dans leur rôle. Eduardo Noriega est magnifique, et que dire de Penélope Cruz ? Moi qui n’avais jamais été enthousiasmé précédemment par cette actrice, je l’ai trouvée inouïe le temps de quelques scènes (lors du premier soir dans son appartement, elle semble touchée par la grâce, impossible de ne pas fondre devant son sourire). La séquence dans le jardin public qui s’achève sous la pluie est quant à elle superbe d'intensité.
J’ai beaucoup aimé les premières minutes également, les dialogues entre César (le playboy) et son grand ami Pelayo (le gars juste "normal") y sont drôles et criants de vérité.
A part une scène durant la seconde partie film où un effet est trop prévisible car amené de façon flagrante, ce long-métrage est remarquable. Original, perturbant et mémorable.
Véritable dédale sensoriel, "Ouvre les yeux" se déguste comme une hallucinante virée dans la Folie. Mais est-ce de la folie justement ? Est-ce si irréel que ça ? Est-ce le fruit de l’imagination de César ? Impossible de discerner immédiatement le faux du vrai puisque les faits se recoupent en se contredisant (quid par exemple de sa défiguration ?).
Si le spectateur se laisse entraîner avec un certain plaisir dans cette descente aux enfers, c’est non seulement grâce à l’intrigue, à la réalisation excellente d’Amenabar, mais aussi à des acteurs complètement dans leur rôle. Eduardo Noriega est magnifique, et que dire de Penélope Cruz ? Moi qui n’avais jamais été enthousiasmé précédemment par cette actrice, je l’ai trouvée inouïe le temps de quelques scènes (lors du premier soir dans son appartement, elle semble touchée par la grâce, impossible de ne pas fondre devant son sourire). La séquence dans le jardin public qui s’achève sous la pluie est quant à elle superbe d'intensité.
J’ai beaucoup aimé les premières minutes également, les dialogues entre César (le playboy) et son grand ami Pelayo (le gars juste "normal") y sont drôles et criants de vérité.
A part une scène durant la seconde partie film où un effet est trop prévisible car amené de façon flagrante, ce long-métrage est remarquable. Original, perturbant et mémorable.
Thriller espagnol par le talentueux Alejandro Amenabar (Les Autres, Regression), Ouvre les yeux raconte son scénario par l'intermédiaire des flash-backs de son protagoniste César, jeune homme de vingt-cinq ans enfermé dans une unité carcérale, où un psychiatre l'aide à prendre connaissance des circonstances qui l'ont amené à commettre un meurtre. On suit alors son passé lors de longues phases, en revenant par moment dans le présent où s'ensuivent des dialogues avec le psychiatre. Lors d'une fête à l'américaine dans son vaste domicile, il cherche à échapper à Nuria, sulfureuse jeune femme dans sa robe rouge semblant être son ex, en allant aborder Sofia, une inconnue assez proche de son ami Pelayo et brillamment jouée par la très jeune Pénélope Cruz (Vanilla Sky, Bandidas, Pirates des Caraïbes la fontaine de jouvence). Forcément, il s’attache bien plus à cette fille qu’il ne veut bien l’avouer (ce qui est d’ailleurs très bien rendu dès les premiers instants où ils se retrouvent seuls) et attise la jalousie de Nuria, pour qui il semble tout de même garder un certain attachement
spoiler:
étant donné qu’il accepte de passer du temps avec elle en attendant de revoir Sofia.
spoiler: Mais lors d’un accident de voiture provoqué volontairement par Nuria,
César se réveille défiguré et de graves confusions apparaissent dans sa perception de la réalité : croyant retrouver sa bien-aimée Sofia, c’est parfois le visage de Nuria qu’il voit apparaître, en plus de cauchemars le remontrant défiguré, ayant retrouvé son vrai visage entre temps. Plus le scénario avance, plus il met en doute son équilibre psychique et imagine être victime d'une vaste machination. L’ambiance est souvent maussade et les musiques mélancoliques voire d’une grande tristesse renforcent le sentiment de solitude et de souffrance du personnage principal, qui a bien du mal à s’accepter défiguré et qui se sent facilement rejeté par les autres. Son visage balafré rappelle des créatures comme Edward aux mains d’argent, ou encore les figures de Double Face et de Matt Hagen dans la série animée Batman.
Assez complexe dans son déroulement, les scènes avec le psychiatre renforcent le sentiment même d’incertitude du spectateur, qui ne sait pas vraiment si César rêve, ou même s’il est mort. On entend cela dit parler assez tôt de spoiler: cryogénisation et ça met la puce à l’oreille, tout comme la société qui dit permettre de continuer une vie pendant un coma, le temps qu’un remède soit trouvé.
Emouvant et très prenant grâce au fort cachet que soumet le réalisateur, Ouvre les yeux est une grande œuvre psychologique qui fait réfléchir et offre même une fin incertaine, bien que spoiler: César semble bien se réveiller après s’être jeté dans le vide.
Amenabar participera à la production du remake Vanilla Sky qui sortira quatre ans plus tard, dans lequel Pénélope Cruz reprendra son rôle de Sofia.
spoiler: Mais lors d’un accident de voiture provoqué volontairement par Nuria,
César se réveille défiguré et de graves confusions apparaissent dans sa perception de la réalité : croyant retrouver sa bien-aimée Sofia, c’est parfois le visage de Nuria qu’il voit apparaître, en plus de cauchemars le remontrant défiguré, ayant retrouvé son vrai visage entre temps. Plus le scénario avance, plus il met en doute son équilibre psychique et imagine être victime d'une vaste machination. L’ambiance est souvent maussade et les musiques mélancoliques voire d’une grande tristesse renforcent le sentiment de solitude et de souffrance du personnage principal, qui a bien du mal à s’accepter défiguré et qui se sent facilement rejeté par les autres. Son visage balafré rappelle des créatures comme Edward aux mains d’argent, ou encore les figures de Double Face et de Matt Hagen dans la série animée Batman.
Assez complexe dans son déroulement, les scènes avec le psychiatre renforcent le sentiment même d’incertitude du spectateur, qui ne sait pas vraiment si César rêve, ou même s’il est mort. On entend cela dit parler assez tôt de spoiler: cryogénisation et ça met la puce à l’oreille, tout comme la société qui dit permettre de continuer une vie pendant un coma, le temps qu’un remède soit trouvé.
Emouvant et très prenant grâce au fort cachet que soumet le réalisateur, Ouvre les yeux est une grande œuvre psychologique qui fait réfléchir et offre même une fin incertaine, bien que spoiler: César semble bien se réveiller après s’être jeté dans le vide.
Amenabar participera à la production du remake Vanilla Sky qui sortira quatre ans plus tard, dans lequel Pénélope Cruz reprendra son rôle de Sofia.
Après une partie entraînante, Almodovar rejoint le suspens plus classique qui de surcroît n'étonne plus. Tout devient écrit à l'avance et les ficelles s'épaississent.
Le scénario est hallucinant et plus tortueux qu'un labyrinthe, mais heureusement le fil d'Arianne va venir nous secourir dans les 10 dernières minutes.
L'histoire est très habile et visionnaire, seulement on a l'impression qu'Amenabar finit par en faire trop. Il s'amuse avec le spectateur, en le perdant encore davantage alors que ce n'était pas nécessaire. On comprend bien que cette initiative de confusion est nécessaire au propos du film, cependant, certaines scènes tendent à montrer qu'il s'agit juste de compliquer encore plus ce qui n'avait pas besoin de l'être. Ce film n'en reste pas moins tout à fait novateur et montre toutes les ressources du cinéma espagnol.
L'histoire est très habile et visionnaire, seulement on a l'impression qu'Amenabar finit par en faire trop. Il s'amuse avec le spectateur, en le perdant encore davantage alors que ce n'était pas nécessaire. On comprend bien que cette initiative de confusion est nécessaire au propos du film, cependant, certaines scènes tendent à montrer qu'il s'agit juste de compliquer encore plus ce qui n'avait pas besoin de l'être. Ce film n'en reste pas moins tout à fait novateur et montre toutes les ressources du cinéma espagnol.
excellent thriller... a la fois thriller psychologique, onirique et avec un peu de SF... l histoire est pleine de rebondissements en perspective... on ne sait jamais ce qui relève du rêve ou du réel... la mise en scène est faites ds ce sens... on navigue ainsi dans l esprit tourmenté d un psychotique qui cherche a comprendre ce qui a pu lui arriver... la fin est un peu tiré par les cheveux mais satisfaisante... par ailleurs j avais vu le remake américain Vanilla Sky il y a assez longtemps mais j en avais pas un super souvenir...
Vous serez averti : cette version originale n'est a manquer sous aucun prétexte, au contraire du remake américain, très inférieur. Malheureusement, j'ai vu ce dernier avant la version originale espagnole, ce qui m'a un peu gâté mon plaisir. Mais j'ai pris mon pied quand même.
this is my movies
Un film malin qui mélange la science fiction, le fantastique et la comédie romantique. L'histoire est audacieuse et permet un brillant exercice scénaristique avec une construction narrative complexe et qui est bien exploitée mais qui ne perd jamais le spectateur. Malheureusement, ayant déjà vu "Vanilla sky", les surprises sont quelques peu atténués car ce dernier emprunte beaucoup à l'original. La mise en scène est assez réussie, brillante techniquement notamment lors des scènes en boîte, parfaitement éclairées. Grosse interprétation de l'ensemble du casting dans des rôles équilibristes, parfois attachant, parfois repoussant. Le maquillage est assez réussi, parfois bluffant, d'autres fois largement moins. Le dénouement, un poil longuet, retourne complètement le cerveau et laisse le spectateur un peu pensif sur son siège. Film maîtrisé et assez prenant. D'autres critiques sur
Un trip sensoriel phénoménal, Aménabar nous manipule et nous transporte où bon lui semble. Un scénario dur comme du béton armé, les acteurs jouent parfaitement bien, bref ce film est un pur chef d'oeuvre !
Après un accident, un sèducteur est victime d'hallucinations: la femme qu'il aime prend les traits de son ex...Thriller onirique de bonne facture, "Ouvre les yeux" propose le portrait d'un criminel psychopathe non moins dèrangeant dans une intrigue cauchemardesque signèe d'un jeune espagnol surdouè: Alejandro Amenábar! Le scènario d'Amenábar et de Matéo Gil dèveloppe avec astuce les possibles destins de l'excellent Eduardo Noriega, et la rèalisation est d'une èlègance sensuelle! On n'oubliera le remake nullissime de Cameron Crowe: Vanilla Sky avec Tom Cruise et Penèlope Cruz, dèjà prèsente ici! Au final "Ouvre les yeux" prend un malin plaisir à dèrouter le spectateur grâce à son scènario particulièrement timbrè...
Le titre du film est très révélateur sur son contenu, ouvre les yeux, c’est ce que nous dit le film, avons nous vraiment les yeux bien ouvert pour connaître le monde. L’histoire est magnifique et elle a été parfaitement bien mené par le réalisateur Alejandro Amenabar. Un excellent casting, Eduardo Noriega, Penélope Cruz… Une magnifique mise en scène avec une bonne maîtrise des aspects techniques et surtout de magnifiques dialogues. Cet histoire de ce jeune homme qui se retrouve complètement perdu est magnifique et n’a pas manqué de m’émouvoir. Un très beau film, 15 / 20.
Une sorte d' "Inception" avant l'heure avec un scénario qui bascule entre réel et irréel, entre rêve et conscience. Quoi de plus facile de tromper le spectateur dans le cheminement du film et de l'embrouiller. Certes original pour l'époque (1997) mais dépassé et traité de nombreuses fois depuis. Actuellement, nous serions plus sur le coté psycho. Assez déçu en fait car les acteurs (bons) sont presque invisibles dans l'histoire et leurs jeux n'apportent rien, c'est dommage ! Tellement l'histoire compliquée prend de la place qu'on ne se rappelle même plus la B.O. et la succession de scènes. Rien d’enthousiasment, de bonnes choses mais méritaient d'être traitées autrement qu'en "jouant" avec les rêves. Beaucoup de portes ouvertes mais pas refermées, juste entrebâillées ! 2/5 on peux éviter !!!
Ti Nou
Un thriller un brin bordélique qui aura quand même eu les honneurs d'une copie américaine. Enchaîner les rebondissements c'est bien beau, mais l'absence totale d'émotions, due à un scénario pas assez posé, rend le film difficilement accrocheur.
LE chef d'oeuvre d'Alejandro Amenabar, un coup de maitre tout simplement !
Un film splendide, un scénario complexe pour une histoire très belle et très émouvante !
Les acteurs sont parfait, Penelope Cruz est magnifique ! Un Grand film pour Amenabar, très bonne filmographie jusqu'à maintenant !
Un film splendide, un scénario complexe pour une histoire très belle et très émouvante !
Les acteurs sont parfait, Penelope Cruz est magnifique ! Un Grand film pour Amenabar, très bonne filmographie jusqu'à maintenant !
2ème film et 2éme réussite ( après l'excellent Tesis) de la part du désormais consacré Alejandro Amenàbar. Véritable chassé croisé entre rêve et réalité, "Ouvre les yeux" est un vrai thriller intelligent et original particulièrement bien écrit et bien joué que ce soit le tourmenté Eduardo Noriega ou la radieuse Penélope Cruz. Malin, roublard mais toujours cohérent avec lui même, le film annonçait l'arrivé d'un excellent réalisateur et annonçait de très beaux lendemain pour le cinéma Espagnol.
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