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Un visiteur
2,0
Publiée le 28 décembre 2013
Un sujet fort qui méritait une réalisation plus audacieuse et de meilleur qualité, clairement la photographie a été oubliée ici. L'intérêt du film peut donc monter et retomber d'une scène à l'autre comme un soufflet d'autant que la direction d'acteurs ne brille pas particulièrement, on a droit à quelques prestations tout sauf inoubliables.
Un grand film que je n'est pas quitter des yeux une seule seconde. L'histoire d'un homme qui a traversé les époques et qui a servir sept présidents du plus puissant pays au monde. Un homme qui a connu les périodes les plus sombre de son pays jusqu'à l'élection d'un noir président des États Unis. Un film qui rend hommage a tout ces hommes et ces femmes qui ce sont battu pour leur liberté privée à cause de leur couleur de peau. Très très bonne interprétation de Forest Whitaker.
Basé sur une histoire vraie, ce drame retraçant 30 ans d'Histoire Américaine est aussi émouvant que passionnant, servi par une élégante mise en scène, et portée par une éblouissante performance de Forest Whitaker. Un chef-d'œuvre.
Simple ne signifie pas léger et profondeur n'est pas synonyme lourdeur. Ce film à mon humble avis, se veut simple et profond et il y parvient fort bien. Il est une de ces œuvres à la fois assez résistante pour amener à développer plusieurs niveaux de lecture et inciter au questionnement tout en touchant sobrement celui qui le découvre. Beau moment.
Le majordome est un grand film très émouvant avec des acteurs extraordinaires qui apportent tout une profondeur au personnage. Le scénario est très bien monté, il est très difficile de ne pas se noyer dans une intrigue qui raconte 30 ans d'histoire et 30 ans de métier, mais non, il n'y a aucune noyade du début à la fin. Le sujet est très bien traité, et très bien réalisé. La photographie est très belle. Je m'attendais à un biopic comme il y en a tant d'autres, mais non, le film fut une très grande surprise pour moi et une belle découverte. A voir absolument.
Très belle prestation de Forest Whitaker dans un film qui lui permettera sûrement d'obtenir un oscar en février prochain. La mise en scène reste cependant très classique.
Film correct, plein de bons sentiments, qui à travers la vie d’une famille dont le père est majordome à la Maison Blanche, relate une grande partie de la lutte des noirs pour leurs droits et leur intégration dans la société américaine. Le sujet aurait pu être traité différemment en rendant l'histoire bien plus intéressante. A part une minuscule allusion à Mandela vers la toute fin, c’est une histoire très américano-américaine qui ne m'a pas vraiment captivé, d’autant que le film pèche par une lenteur parfois soporifique. Le scénario est plutôt prévisible et assez décevant pour ce qui est des coulisses et intrigues politiciennes au sein de la Maison Blanche. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, mais un bon ¼ d’heure en moins aurait pu rendre le film plus digeste. Sans être indispensable, c’est un film qui se laisse voir, mais qui par son manque de grandeur et d'ambition, ne me laissera pas un souvenir impérissable. Film que je trouve pour ma part, outrageusement surnoté.
Je ne suis ni un historien spécialiste de la traite des noirs et de leur évolution dans la société américaine, ni dupe sur les intentions et orientations à peine masquées de ce film (et des films américains en général). C'est donc, libéré de ce poids, je dirais de cette responsabilité liée à cette mission divine qu'est l'analyse cinématographique sur "Allocine" (oui je sais personne ne m'a rien demandé mais j'aime donner mon avis...), le cœur léger et le ventre plein (ah les fêtes...), c'est donc, je disais, sans à priori, que je me suis lancé dans le visionnage de "The butler" ! J'ai beaucoup aimé (on sent le grand analyste hein ?). On est certes un peu décontenancé par ces seconds rôles bizarres (Carey, Winfrey et Karvitz) mais on s'y fait. Les "vrais" acteurs sont excellents et on apprécie toutes ces guests qui se succèdent à chaque changement de président. CRÉDIBLE, SOIGNE, BIEN JOUE et ÉMOUVANT !
Je ne comprend pas les commentaires dithyrambique que j'ai pu lire ou entendre sur le Majordome depuis sa sortie... Oui il est bien réalisé, oui les acteurs y sont brillants, mais ça ne sauve pas le film ! C'est simple il n'y a aucun fil rouge, aucune trame, on n'y raconte rien ! On y suit passivement un personnage principal presque apathique devant ce qui lui arrive chez lui comme à son travail. On traverse tout aussi passivement les époques sans aucun traitement, on voit des gens lutter pour leurs droits civiques, pleurer Kennedy, se moquer de Nixon, se méfier des Black Panters... Et c'est tout ! C'est un condensé en 132 minutes des évènements sociétaux américain au cours du XXème siècle. Vide vide vide, ce film est vide !
Lee Daniels est un réalisateur qui veut se placer lui aussi parmi les grands. Tel un Spike Lee, il veut dénoncer la haine raciale envers les Afro-Américains, montrer que la vie n'est pas rose quand on est noir. Ainsi après un Precious plus proche de la comédie que du drame profond et un Paperboy détesté de tous, le revoici aux commandes d'une œuvre plus ambitieuse : un biopic sur la vie d'Eugene Allen, rebaptisé ici Cecil Gaines, majordome au sein de la Maison Blanche qui servit pendant 34 longues années et a travaillé pour huit Présidents... Malheureusement, si Daniels réussit à améliorer sa mise en scène pour servir quelque chose de plus classique et plus limpide, notamment au niveau des différentes époques que va traverser notre héros, il continue d'être maladroit quant à son message poussif et démesuré. Le film ne s'intéresse donc pas à l'univers atypique du métier de majordome de la Maison Blanche mais bel et bien à celui de majordome noir de la Maison Blanche. Encore une fois, Lee Daniels en fait des tonnes, écule des poncifs, nous balance des évènements dramatiques à la truelle sans se soucier de rester pragmatique. Il y avait pourtant matière à faire un biopic bouleversant mais au lieu de ça, Le Majordome ne convainc pas totalement. Si Forest Whitaker est comme d'habitude épatant et que la palette d'acteurs incarnant les différents Présidents sont plutôt bien grimés derrière leur imposant maquillage (notamment Robin Williams en Dwight Eisenhower et Liev Schreiber en Lyndon B. Johnson), le scénario peine à se concentrer sur un fil conducteur, à nous raconter une histoire intéressante et jongle entre la vie privée de Cecil et ses soucis avec un fils extrémiste, et son statut de black au sein de Présidents de moins en moins racistes. Ce détail, pourtant central et bien qu'il existe, n'est que vaguement montré. Dommage. Reste donc du Majordome un bon film, au sujet intéressant et à la qualité non négligeable mais qui aurait pu être bien moins démagogique ou du moins d'une manière moins poussive.