Derniers Avis : Le Majordome - Page 21

Ce film est juste bluffant, le jeux d'acteur est réussit, il donne une sacrée leçon d'histoire et d'humanité !

Un bon film mais on cherche le pathos là où il n'y a pas raison d'en avoir. Dommage que les périodes de chaque président passent aussi vite et certains aspects auraient pu être mieux développés.
Les acteurs jouent tous très bien.

Un casting de malade, une histoire intéressante, un Forest qui revient sur le devant de la scène avec un vrai rôle, une réalisation tout public et maîtrisée (qui pourra également rappeler certains biopics ou histoires de qualité des années 2000), bref une réussite pour "Le majordome" qui inclura son nom dans les biopics passionnants. On découvre ou redécouvre une partie de l'histoire américaine sans interruption et avec le plus grand plaisir, sous l’œil d'un homme admirable traversant les époques, les combats, les gouvernements. Un parcours étonnant où son adaptation cinématographique qualifiée de la même sorte, lui rendra un bel hommage.

The Butler navigue laborieusement entre un pamphlet sur la ségrégation et le destin de ce majordome qui s’est succédé auprès de nombreux présidents et il aurait fallu faire un choix tranché car au final, aucun de ces deux axes n’est approfondi. D’ailleurs on ne comprend pas bien ce que vient faire le personnage de Cecil dans cette histoire car tout l’intérêt du film résidait en fait dans le combat de son fils pour faire valoir ses droits, les meilleurs passages étant ceux qui s’y rapportent. On s’emmerde donc royalement devant ce film certes engagé mais terriblement téléguidé, d’une fadeur extrême, et dont le parallèle père/fils n’est absolument pas pertinent.

Une histoire au long cours, des années 50 à aujourd'hui, autour de la vie d'un homme dans l'amérique raciste et à la Maison Blanche.

Ce troisième film de Lee Daniels raconte la vie et le parcours du majordome de la Maison Blanche pendant 30 ans, et ce qui est dommage justement c'est que le film ne fait qu'effleurer le quotidien de cet homme au sein de ce lieu, ainsi que ses relations avec les différents présidents, ça aurait été intéressant d'approfondir un peu plus le coté coulisse de la présidence américaine.
Cette histoire est plutôt un prétexte pour raconter la condition et la ségrégation raciale, et leur lutte pour le combat de l’égalité.
Dommage que la mise en scène soit sage et manque un peu d'audace, on pourra en revanche apprécier un casting hétéroclite de Mariah Carey à Oprah Winfrey en passant par Lenny Kravitz, et bien sur un Forest Whitaker encore parfait.

ce. film est puissant. impossible de le voir sans être touché. malgré un début plutôt plat on est très vite transporté on ne voit pas le temps passer. il est magnifique.

Biopic intéressant, film émouvant, Forest Whitaker au top! Un film qui nous retrace l'histoire des États-Unis à travers un homme devenu majordome des présidents de la maison blanche.

Le majordome m'avait glissé entre les doigts lors de sa sortie au cinéma, ce qui m'avait provoqué une certaine frustration... Pour revenir au film, Forest Whitaker joue le rôle du majordome parfaitement bien. Les autres personnages sont un peu plus absents à part le fils aîné qui, on le voit bien, à une relation bien compliquée avec son père. Un point très positif de ce film, c'est la façon dont on suit la vie de ce majordome en parallèle avec les différents présidents américains qui sont à la maison blanche. On a une vision de chaque président pendant la ségrégation: c'est très intéressant. Un autre point positif, ce film parle formidablement bien de la lutte des noirs contre les inégalités de la loi, blanc-noir, en tout point. C'est une période très importante, que ce film a su mettre en lumière. En conclusion, ce film est très bien réalisé, à voir sans aucun problème.

Avec un tel casting et un tel matériaux de départ, on aurait pu avoir un très bon film. Avec le même principe : le destin d'un homme mêlé au destin des Etats-Unis, Zemeckis et Eric Roth nous sortaient Forrest Gump. Lee Daniels en est bien loin. Alors bien sûr Forrest Gump est un personnage de fiction contrairement à Cecil Gaines mais ce n'est pas là le problème. Ce que je reproche avant tout à ce film c'est qu'il est dégoulinant de bons sentiments et de patriotisme à deux balles. On y est habitué avec les 'ricains mais là franchement on est pas loin de battre des records. Lee Daniels veut faire pleurer dans les chaumières et il en fait des tonnes. Il n'y a qu'une seule chose encore plus énervante que cet excès mélodramatique et le discours sous-jacent glorifiant les valeurs américaines, c'est l'absence totale de point de vue (positif ou négatif) sur les présidents successifs, les leaders de la lutte pour les droits civiques bref sur l'Histoire. En fait, ce film est aussi fade, lisse et transparent que ce que le majordome doit être. Présent physiquement, mais d'une neutralité voire d'une complaisance énervante. Absence totale de risque ou de prise de position. Un film écrit et réalisé pour plaire à tout le peuple américain qu'il soit Républicain ou Démocrate, du Nord ou du Sud, de la cote Est ou la cote Ouest, d'une grande ville ou de la campagne, etc. bref parfait pour plaire aux Oscars mais franchement j'espère qu'il ne récupérera aucune statuette. Même pas pour Forrest Whitaker qui, bien qu'il soit bon, est quand même loin de ses meilleurs performances.
Bref un film très moyen dont ses quelques qualités sont noyées sous ses très gros défauts.

Le film parle de la politique et des relations entre les communautés américaines du XXème siècle. La population était touchée par la ségrégation raciale qui consistait à séparer les blancs d'un côté et les personnes de couleur de l'autre. Cecil Gaines va alors quitter le Sud des États-Unis en 1926 pour fuir cette tyrannie et se construire une vie meilleure.
Basé sur une histoire vraie, Lee Daniels s'inspire de la vie d'Eugene Allen pour réaliser Le Majordome.
L'oeuvre se déroule presque sur un siècle, des plantations de coton jusqu'à l’élection de Barack Obama en passant par l'assassinat du président Kennedy, par le combat de Martin Luther King et par le mouvement des Black Panthers.
Forest Whitaker dégage une présence flamboyante notamment à l'aide de Oprah Winfrey qui joue le rôle de sa femme et de leurs deux enfants Louis et Charlie interprétés par David Oyelowo et Isaac White.
Quelques événements importants ont été oubliés comme celui de Rosa Parks ou encore le Klu Klux Klan qui ne fait qu'une petite apparition.
A voir de toute urgence même si le sujet a déjà été traité plusieurs fois.

Assez habilement construite dans l'ensemble, cette histoire d'une partie de l'Histoire américaine se tisse sur le fil de la relation entre un père et son fils et de celle que chacun a avec sa condition. La bonne idée est d'avoir voulu survoler, beaucoup trop à mon sens, tous les aspects presque clichés à force d'avoir été montrés, aussi authentiques soient-ils, pour rendre hommage, et c'est bien là le souhait du réalisateur, à ceux qui ont contribué dans l'ombre à rendre leur peuple respectable. 
Quelques plans retiennent l'attention, mais la réalisation retombe très vite dans une narration plutôt banale et parfois même trop grandiloquente là où le thème se suffit à lui-même. Le casting porte quelques grands noms, mais aucun ne brille, et si l'homogénéité de jeu est un atout, la platitude de l'ensemble déçoit. 
Au final, Forest Whitaker se voit soumis à la tâche de porter un film plein de bonnes intentions, mais qui, faute d'un engouement prononcé de la réalisation, d'une dynamique plus forte dans l'écriture et d'un relief plus important dans les personnages, fait peser ses deux heures et quelques de bonne conscience sur le spectateur.

Magnifique film et belle leçon d'histoire!!! Le film balaie bien la situation aux États Unis des années 20 à aujourd'hui.
Je recommande vivement ce film, malgré quelques scènes violentes.

Excellent casting, bonne réalisation et interprétation.
Le majordome est toutefois le genre de film que je n'aurais pas envie de voir une deuxième fois.

j'ai adoré ce film :) du début à la fin... certains trouvent des aspects exagerés et pourtant la condition des noirs était vraiment pire...ce film m'a ému et montre à quel point l'être humain peut être inhumain.